Debbie Wasserman Shultz a présenté sa demission en tant que directrice du Comité national démocrate lors de la fin de la Convention, à la suite des révélations de Wikileaks, indiquant qu’un complot avait été monté contre Bernie Sanders.

Dans un communiqué publié dimanche, Debbie Wasserman Shultz a annoncé que c'était «la meilleure manière» pour elle d'accomplir les objectifs du parti «en démissionnant de la direction» du Comité national démocrate (CND), à la fin de sa convention qui a lieu du 25 au 28 juillet à Philadelphie.

Quelques minutes à peine après l'annonce, le Comité national républicain a tweeté que Wasserman Schultz était «hors-jeu après la mise au jour d'un système de trucage», en ajoutant ironiquement que le CND «démarrait sur de bonnes bases».

Ce vendredi 22 juillet, Wikileaks a déclaré avoir révélé plus de 20 000 emails ainsi que 8 000 documents du DNC concernant notamment les méthodes de la candidate démocrate pour écarter Bernie Sanders de la course à l'investiture.

Depuis le début de son mandat à la tête du Comité démocrate, Bernie Sanders a soutenu que Debbie Wasserman Shultz et le CND favorisaient activement la nomination d'Hillary Clinton à l'investiture et qu'ils mettaient des bâtons dans les roues de sa propre candidature.

En savoir plus : Primaires de l’Iowa : «Toutes sortes de manipulations à venir pour assurer la victoire de Clinton»

 

 

La nomination du nouveau grand rabbin des armées d'Israël a suscité de vives réactions dans le pays, l'homme ayant sous-entendu par le passé que la Torah autorisait les militaires juifs à violer des femmes non-juives.

Mauvaise pioche : l'homme que Tsahal a choisi de nommer grand rabbin des armées, le colonel Eyal Karim, a sous-entendu il y a 14 ans qu'en temps de guerre, le viol de femmes non-juives par des soldats juifs était légitime. Des propos qui, à l'époque, avaient suscité une ample polémique.

Sans surprise, l'annonce de cette nomination n'est pas passée inaperçue : le leader du parti de gauche Meretz, «Energie» en hébreu, a pressé le premier ministre Benjamin Netanyahou d'intervenir, tandis que le principal journal du pays, Yedioth Ahronoth, a titré Nouveau grand rabbin de l'armée : «le viol est admissible en temps de guerre».

Sans surprise, l'annonce de cette nomination n'est pas passée inaperçue : le leader du parti de gauche Meretz, «Energie» en hébreu, a pressé le premier ministre Benjamin Netanyahou d'intervenir, tandis que le principal journal du pays, Yedioth Ahronoth, a titré Nouveau grand rabbin de l'armée : «le viol est admissible en temps de guerre».

Les insinuations polémiques avaient été publiées en 2002 dans la section «Demandez au rabbin» du site israélien kipa.co.il. Eyal Karim répondait, alors, à une question concernant les recommandations de la Torah sur le viol en temps de guerre...

En 2012, le colonel et rabbin est revenu sur ces déclarations, en affirmant sur le même site internet que ses propos avaient été sortis de leur contexte et que le viol était interdit dans «toutes les situations».

Alors que la nomination d'Eyal Karim doit encore être confirmée par le ministère de la Défense, il n'est pas sûr que cette justification suffise à apaiser la controverse.

Voir aussi :

 

Par Pierre Jova et AFP agence Mis à jour le 08/07/2016 à 23h12 | Publié le 08/07/2016 à 22h43

Pour neutraliser l'homme suspecté d'avoir abattu plusieurs officiers, les forces de l'ordre américaines ont eu recours à une machine armée d'une bombe.

Vendredi à l'aube, un sniper suspecté d'avoir tiré sur des policiers et retranché depuis des heures dans un bâtiment est finalement tué par un robot télécommandé, utilisé pour faire détoner une bombe.

Micah Johnson, jeune Noir de 25 ans, avait servi dans l'armée américaine en Afghanistan. Sur son profil Facebook, il avait publié des images avec le slogan «Black Power» des extrémistes afro-américains des années 1960 et 1970. Il avait également ajouté la lettre «X» entre son prénom et son nom, probablement en référence à Malcolm X, leader noir opposé à la non-violence prônée par Martin Luther King.

Pour neutraliser ce suspect armé, la police de Dallas disposait d'un robot Northrop Grumman Andros, conçu pour les équipes de démineurs et l'armée. La photo d'un robot de ce type a été diffusée par le magazine américain Popular Science.

 

«C'est la première fois qu'un robot est utilisé de cette façon par la police», a assuré sur Twitter Peter Singer, de la fondation New America, un groupe de réflexion spécialisé notamment dans les questions de sécurité. Ce spécialiste des méthodes modernes de combat a précisé qu'un appareil baptisé Marcbot «a été employé de la même façon par les troupes en Irak».>>>>LE FIGARO>>>>

 

L'arrivée des robots armés dans la police?

Dans l'armée américaine, les robots terrestres transforment le visage de la guerre depuis plusieurs années déjà. Ils sont notamment capables de récupérer et désactiver une charge explosive, à l'aide d'un bras téléguidé par des soldats restés à l'abri du danger. Ils semblent voués à être désormais de plus en plus employés à des fins de combat. Y compris par les forces de l'ordre.

En Chine, l'université de la défense nationale a conçu un appareil baptisé «AnBot», destiné à avoir «un rôle important à jouer pour renforcer les mesures anti-terroristes et anti-émeutes». «La caractéristique la plus controversée d'AnBot est bien sûr son ‘outil intégré anti-émeute électrisé' (ressemblant certainement à un Taser ou à un aiguillon pour bétail). Il ne peut être déclenché que par les humains contrôlant Anbot à distance», écrivaient Peter Singer avec un autre spécialiste Jeffrey Lin, en avril, dans Popular Science. «Le fait qu'Anbot soit si grand veut dire qu'il a la place d'intégrer d'autres équipements de police, comme des gaz lacrymogènes et d'autres armes moins létales», poursuivaient les auteurs.

Des chercheurs de l'université de Floride travaillent eux au développement de «Telebot», comparé dans certains articles au célèbre «Robocop» imaginé au cinéma. Destiné notamment à assister des policiers handicapés pour qu'ils puissent reprendre le service, Telebot a été conçu «pour avoir l'air intimidant et assez autoritaire pour que les citoyens obéissent à ses ordres» tout un gardant «une apparence amicale» qui rassurent «les citoyens de tous âges», selon un rapport d'étudiants de l'université de Floride.

L'arrivée de robots aux armes létales dans la police suscite de nombreuses interrogations. L'ONG Human Rights Watch et l'organisation International Human Rights Clinic, qui dépend de l'université de Harvard, s'inquiétaient ainsi en 2014 du recours aux robots par les forces de l'ordre. Ces engins «ne sont pas dotés de qualités humaines, telles que le jugement et l'empathie, qui permettent à la police d'éviter de tuer illégalement dans des situations inattendues», écrivaient-elles dans un rapport.

Si l'emploi des robotos armés était amené à se développer, le bouleversement anthropologique suscité serait considérable.

Ce n’est pas nous qui gagnerons, c’est la réalité qui reprendra ses droits >>SALON BEIGE>>>

Guillaume de Thieulloy est interrogé par Anne Le Pape dans Présent, notamment à propos de sa participation au congrès mondial pour la famille, qui s'est tenu en Géorgie. Extrait :

"[...] Qu’avez-vous retenu de plus frappant lors de ce dernier congrès en Géorgie ? Ne représentiez-vous pas en quelque sorte notre pays à ce congrès mondial ?

Oui, c’est moi qui ai joué le rôle de « go-beetween », de lien, entre Mgr Rey et le congrès, notamment.

Ce qui me frappe à chaque fois, et là en particulier, c’est le côté extrêmement remotivant, car même si l’on ne s’en rend pas compte, il s’agit d’un combat où on prend pas mal de coups, et le fait de constater d’une part que l’on n’est pas seul, d’autre part que des gens ont souffert beaucoup plus que nous (je songe à des dissidents soviétiques), tout cela est marquant. Ces gens se sont opposés au totalitarisme communiste, et d’autres au totalitarisme islamiste, ils déclarent s’opposer aussi au totalitarisme LGBT ; c’est le même mouvement, et cela reste assez impressionnant.

Pourquoi le combat pour la famille vous paraît-il particulièrement crucial de nos jours ?

Je verrais plutôt la question en sens inverse : pourquoi les adversaires attaquent-ils prioritairement la famille ? C’est qu’ils ont besoin d’esclaves parfaitement déracinés, et la dernière racine qui résiste est la famille. C’est là le dernier élément d’identité qui résiste. Les nations sont quasiment détruites, une culture uniforme s’étend partout dans le monde : vous trouvez les mêmes publicités à Pékin, à New York et à Paris, vous y verrez le même genre de films, y écouterez le même genre de musiques… Il faut bien évidemment continuer à se battre sur le plan culturel, mais les adversaires ont une énorme avance sur nous et, pour eux, la page est tournée.

Les racines familiales, elles, résistent encore. On y trouve des éléments qu’on ne choisit pas de se donner, c’est le fait d’être « fils de » ou « fille de », d’être né à tel endroit. Cela fait partie de nos limites les plus élémentaires et de notre identité la plus profonde. C’est pour cela que nos adversaires s’attaquent à la famille et même, ultimement, à l’identité sexuelle. Ils veulent que notre volonté souveraine puisse décider d’être un homme ou une femme, d’avoir telle ou telle sexualité, de répudier ses parents ou de répudier ses enfants, indifféremment.

Quels sont les éléments en faveur de la victoire ?

L’élément fondamental en faveur de la victoire est que tout totalitarisme est violemment contraire à la nature humaine. Ce n’est pas nous qui gagnerons, c’est la réalité qui reprendra ses droits. Mais, pour que la réalité reprenne ses droits, il faut que se trouvent, s’opposant au totalitarisme, des gens qui disent « Ça n’est pas vrai, vous mentez, vous manipulez ! », comme l’a fait Soljenitsyne, qui reste un modèle, en son temps. Notre mission est de dire, comme un certain nombre de personnes l’ont fait avant nous face au communisme ou au national-socialisme : « Ce que vous dites n’est pas conforme à la nature humaine », l’être humain n’est pas libre de se choisir homme ou femme, on naît ainsi, de tel père et de telle mère, on naît français, on a une identité. Bien sûr, cela ne veut pas dire que la volonté n’a aucune place, on peut aussi choisir de cesser d’être français ou de le devenir.

Vous menez donc le combat en pensant qu’il sera gagné ?

Oui, parfaitement !"

François Hollande :

« Attaquer une église, tuer un prêtre, c'est profaner la République. »

Jusqu’ici, la plupart des prêtres martyrs en France ont été assassinés par la République. >>>>>

..et ne pas oublier ....

« La mosquée de Saint-Étienne-du-Rouvray a été inaugurée en 2000 sur une parcelle de terrain offerte par la paroisse catholique. »

et  ...... Comme disait Donald Trump…

 

Dénoncer la taqiya du terroriste pour masquer la taqiya quasi institutionnelle, c’est criminel

Interrogée sur BFM, une magistrate explique que c’est difficile de savoir si un « radicalisé » emprisonné va retourner sagement à la vie civile, parce que les terroristes ont une tactique qui s’appelle la « taqiya » : ils peuvent dissimuler leurs desseins, et même boire de l’alcool et manger du porc pour donner le change…

Je ne sais si cette magistrate est en service commandé ou si elle est ignorante, et cela importe peu. Le fait est qu’elle trompe les gens. Et je n’avais encore jamais vu quelqu’un utiliser même le concept de taqiya pour tromper les gens.

Car évidemment la taqiya n’est pas une tactique de terroristes. C’est un principe de l’islam. Tout au moins pour le musulman qui vit dans un pays où l’islam est minoritaire : il doit donner le change sur les objectifs de l’islam. Et la taqiya du gentil musulman qui respecte les règles de l’islam est beaucoup plus dangereuse, à moyen et à long terme, que la taqiya du terroriste des boîtes de nuit. Car c’est la taqiya générale des imams, adoptée comme vérité d’évangile par les gouvernants, les opposants, les évêques, les journalistes, les chroniqueurs, les magistrats… et qui nous la martèlent jour après jour : « l’islam est une religion de paix et d’amour, ceux qui commettent des attentats ne sont pas des musulmans »…

Dénoncer la taqiya du terroriste pour masquer la taqiya quasi institutionnelle, c’est criminel. >>>>>>>

 

EXTRAITS :

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MARINE LE PEN a refusé de porter le voile pour rencontrer le grand mufti.

Par Emmanuel Galiero
Mis à jour le 21/02/2017 à 11h44 | Publié le 21/02/2017 à 11h12

En visite au Liban, la candidate frontiste a refusé de porter le voile pour rencontrer le grand mufti. Un «comportement inconvenant» pour l'institution sunnite. Florian Philippot y voit un geste politique en faveur de la laïcité.

Elle avait rencontré le grand imam d'Al Azhar au Caire, en 2015, sans porter le voile et elle ne voyait aucune raison de le faire, mardi à Beyrouth, pour s'entretenir avec le grand mufti de la capitale libanaise. La rencontre entre Marine Le Pen et Abdellatif Deriane a donc été annulée au dernier moment. «Vous transmettez au grand mufti ma considération, mais je ne me voilerai pas», a expliqué la candidate à la présidentielle avant de rebrousser chemin.

Selon ses proches, Marine Le Pen avait accepté de se rendre à cet entretien en pensant qu'une dérogation à la règle du port du voile était possible, selon certaines indications qui lui auraient été transmises sur place. A-t-elle saisi l'occasion de cette annulation pour en faire un geste politique? «C'est un beau message d'émancipation et de liberté envoyé aux femmes de France et du monde» a répondu au Figaro Florian Philippot, le vice-président du Front national, en expliquant qu'il était «hors de question» pour Marine Le Pen d'apparaître voilée au Liban.

«Un comportement inconvenant»

Dar al-Fatwa, la plus haute autorité sunnite au Liban présidée par le mufti, a déclaré mardi dans un communiqué que «son bureau de presse avait informé la candidate à la présidentielle, par l'intermédiaire d'un de ses collaborateurs, de la nécessité de se couvrir la tête lors de sa rencontre avec son éminence (le mufti) selon le protocole de Dar al-Fatwa». L'institution sunnite a ajouté que «les responsables de Dar al-Fatwa ont été surpris par son refus de se conformer à cette règle bien connue». Elle exprime ses regrets «pour ce comportement inconvenant pour des réunions pareilles».

Lors de la présentation de ses 144 engagements présidentiels à Lyon, début février, la candidate avait promis de «promouvoir la laïcité», de «lutter contre le communautarisme» et d'inscrire dans la Constitution le principe selon lequel la République ne «reconnaît aucune communauté».

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Au Liban, Marine Le Pen affirme qu'Assad est «la seule solution viable» en Syri

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LE GRAND RABIN DE FRANCE ..............Face à la progression du Front national, le grand rabbin de France  défend une identité fondée sur des valeurs humanistes universelles.


Par Jean-Marie Guénois
Publié le 20/02/2017 I>>>>>>>>>>LE FIG >>>>>>>

INTERVIEW - Face à la progression du Front national, le grand rabbin de France  défend une identité fondée sur des valeurs humanistes universelles.

Haïm Korsia est l'une des personnalités marquantes du judaïsme français. Élu grand rabbin de France il y a trois ans et demi - il avait alors seulement 50 ans -, cet ancien aumônier général des armées et de l'École polytechnique, qui fut également membre du Comité national consultatif d'éthique, intervient régulièrement dans les débats de société où il porte avec conviction et précision la voix des 500. 000 Juifs français. Il réagit ici sur la tournure actuelle de la campagne présidentielle. Ce mercredi a lieu le dîner annuel du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), où sont attendus les principaux candidats à la présidentielle.

LE FIGARO. - Que vous inspire la montée dans les sondages de Marine Le Pen?

Haïm KORSIA. - La France s'est construite dans l'Histoire comme une terre d'asile et d'accueil. J'ai longtemps été aumônier militaire. Je peux vous dire que les étrangers qui servent dans la Légion étrangère sont devenus et deviennent français par le sang versé. L'engagement, le sens du devoir et l'ambition de partager une communauté de destin: là réside notre identité. La France porte des valeurs humanistes universelles, comme l'ouverture, la tolérance et la bienveillance. Mais aujourd'hui, cet héritage de valeurs n'est pas porté de la même façon par tous les partis politiques. La France est et doit rester une vocation partagée. Celles et ceux qui ne la comprennent pas ne peuvent pas la représenter.

Un groupe, la Confédération des Juifs de France et des amis d'Israël, a récemment organisé une rencontre avec des personnalités du Front national: les lignes bougent-elles?

Peut-être faut-il rappeler quelles sont les instances représentatives du judaïsme en France: le Consistoire - créé par Napoléon et qui a 210 ans d'existence -, le Crif, le FSJU, l'OSE et tant d'autres. Or, aucune d'entre elles n'a changé de ligne. Et je veux redire à quel point la devise du Consistoire - «Religion et patrie» - nous oblige. À ce titre, et en tant que grand rabbin de France, j'insiste régulièrement sur l'importance de la lecture de la prière pour la République tous les samedis et jours de fête dans les synagogues. Oui, les Juifs français portent fièrement leur citoyenneté française et leur appartenance à la nation.

«Chacun se définit librement, mais je voudrais rappeler qu'exercer son droit de vote est aussi un devoir civique»

Donnez-vous des consignes de vote?

Chacun se définit librement, mais je voudrais rappeler qu'exercer son droit de vote est aussi un devoir civique ; qu'il permet à chaque citoyen d'avoir une voix au débat sur la société que l'on veut construire. Aussi la seule consigne est… de se rendre aux urnes, avec le seul impératif de faire barrage aux extrêmes, qui sont toujours dangereux pour la voie de la sagesse, celle de l'équilibre. J'insiste sur l'obligation morale de voter et de le faire, en conscience, de manière constructive. Car dès lors qu'un modèle prône le rejet, il exclut de facto la vocation de la France. Le désengagement, l'amertume et la colère n'ont jamais permis d'avancer. En revanche, le mouvement, l'imagination et le rêve permettent de regarder vers l'avenir. Et le judaïsme a toujours été porteur de ce rêve. Proposer un rêve, une espérance collective, n'est-ce pas là le cœur même de la politique?

En l'occurrence, beaucoup votent Front national non par idéologie mais par désarroi…

Je mesure la souffrance que vivent un trop grand nombre de nos concitoyens. Ils ont des difficultés à se loger, à trouver un travail ou à vivre décemment. D'autres craignent pour leur sécurité. La solution est de produire ensemble. Il faut créer de nouvelles solidarités, mieux répartir le fruit du travail. Et commencer par réenchanter l'idée du travail! Car dans la Bible, le travail est une bénédiction. Le travail des hommes n'est pas une malédiction, interprétation erronée qui résonne dans le tréfonds de notre conscience, avec ce faux idéal de posséder des biens sans travailler… Dans le judaïsme, le travail est appréhendé comme un accomplissement et le moyen de ne pas dépendre des autres, si ce n'est de Dieu, lorsqu'on y croit! L'enjeu n'est donc pas de distribuer de l'argent pour pouvoir consommer, mais bien de proposer une activité productive qui confère une dignité. Ainsi, le revenu minimum ne remplacera jamais l'enjeu du travail.

Le malaise actuel français touche aussi l'identité du pays, les relations sociales…

Nous sommes dans une société de grande défiance. Chacun devient un danger pour l'autre, chacun vit l'autre comme un risque pour lui-même. La question aujourd'hui est d'être capable d'élever le débat… Or, les religions ont la spécificité d'appeler à la transcendance, au dépassement de soi. Et le politique devrait pouvoir s'en inspirer. Prenons un exemple biblique: quand les Hébreux, pressés par les armées de Pharaon, arrivent devant la mer Rouge, elle leur paraît infranchissable. La communauté est alors divisée. Un premier groupe estime que la seule issue est le suicide ; le deuxième propose de retourner en Égypte, car le monde d'avant vaut mieux que la mort ; le troisième pense que s'il faut mourir, autant y aller les armes à la main ; le dernier veut prier et attendre. Moïse dit alors «N'ayez pas peur» (Ex. XIV, 13), avant de leur demander d'aller de l'avant.

«Ne nous leurrons pas. Toutes les élections présidentielles ont donné lieu à des inquiétudes... L'histoire se répète»

C'est lorsque tout semble se liguer contre nous qu'il faut une parole d'ouverture, d'apaisement, de confiance retrouvée en notre destin. Or, le politique a notamment cette vocation de parler ; il est donc en cela prophétique. Dieu dit en substance à Moïse: «Parle, parle aux enfants d'Israël, parle, pour qu'ils avancent et s'élèvent.» Les parties prenantes sortent alors des contingences qui provoquent colères, rancunes et sentiment d'impuissance. En France, la parole publique est banalisée alors qu'elle a une importance capitale. Ce sont les mots et les idées qui élèvent et rassemblent, pas les mesures techniques!

Le climat délétère de cette campagne - dénonciations en tout genre, chasse à l'homme politique, tension dans les banlieues - est loin d'une telle élévation…

Ne nous leurrons pas. Toutes les élections présidentielles ont donné lieu à des inquiétudes… L'histoire se répète. Le stratège Clausewitz appelle cela «le brouillard de la guerre». Personne n'a jamais prétendu ne faire que le bien! Le roi Saül a perdu sa couronne, selon le Talmud, parce qu'il était trop parfait et qu'il n'était plus assez humain… Il nous faut donc agir avec modestie. Certaines actions peuvent sembler inacceptables ou être mal perçues, mais la question est de savoir comment on s'engage ensuite pour se transformer soi-même. Ce qui revient à transformer la société. La seule façon d'avancer n'est pas d'éliminer, mais d'additionner des forces, de conjuguer nos expériences. Je voudrais, pour finir, vous raconter une histoire juive. Dans un bateau, un individu fait un trou sous son siège, les autres passagers lui demandent d'arrêter. Il leur répond: «C'est mon siège, je fais ce que je veux.» Eh bien non! Nous sommes interdépendants. L'avenir n'est pas à la défense des intérêts individuels et particuliers. Notre bien est commun.

Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 21/02/2017. Accédez à sa version PDF en cliquant ici

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Black Panthers 2.0, les animateurs de Black Lives Matter

Sortes de Black Panthers 2.0, les animateurs de Black Lives Matter ont adapté le discours des militants afro-américains à l’époque actuelle, notamment en sectorisant leur action sur les seules « violences policières », ou supposées telles. En effet, la majorité des cas utilisés pour leur propagande ne sont pas clairs, et les responsabilités des policiers (parfois eux-mêmes afro-américains, d’ailleurs) ne peuvent pas toujours être établies. Cette organisation a donc clairement mis le feu aux poudres. >>BLVD VOLTAIRE>>>

Micah Xavier Johnson a servi dans l'armée de réserve américaine entre mars 2009 et avril 2015 comme soldat de première classe spécialisé dans la charpenterie et la maçonnerie. 

..SUITE ...

Il a été envoyé en opération en Afghanistan de novembre 2013 à mai 2014. Le jeune homme âgé de 25 ans vivait à Mesquite dans la banlieue de Dallas, encore avec sa mère, Delphene Johnson, dont on a retrouvé le 4x4 sur les lieux de la fusillade. >>>RT>>>

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l’État donne alors l’ordre à nos patrouilles de ne pas intervenir,

>>>>>>lire l'article >>>>>

Oui, car là, les limites sont dépassées. De quoi s’agit-il ? Une patrouille de la BAC est violemment attaquée. Une boule de pétanque fracasse la vitre arrière du véhicule. Les agents appellent du renfort. Le seul qui arrive, ce sont trois véhicules de la police municipale. Que se passe-t-il ensuite ? Rien. Absolument rien. Pourquoi ? Car l’État donne alors l’ordre à nos patrouilles de ne pas intervenir, de se replier, de ne pas entrer dans La Devèze. La BAC est obligée aussi de se replier. 

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LE GENRE Les personnes transgenres pourront servir ouvertement dans l'armée américaine

. >>>>>le Figaro du 30.06.16>>>>>

Selon plusieurs médias américains, le Pentagone s'apprête à lever, le 1er juillet, l'interdiction de servir dans l'armée frappant les personnes transgenres. On estime qu'entre 2.500 et 15.500 membres de l'US Army sont concernés.

Alors que le débat sur la place des personnes transgenres au sein de la société fait rage aux États-Unis depuis plusieurs mois, l'armée américaine a décidé de réagir. L'administration américaine a en effet décidé de mettre fin à l'interdiction de servir dans l'armée frappant les personnes transgenres, a annoncé ce jeudi le ministre américain de la Défense, Ashton Carter. «C'est la bonne chose à faire pour notre peuple et notre armée», a indiqué le ministre dans un communiqué, invoquant la nécessité de ne pas «laisser des barrières non liées aux qualifications» empêcher l'accès de bonnes recrues à l'armée.

Désormais, lorsqu'un médecin reconnaîtra qu'un changement d'identité sexuelle est «médicalement nécessaire» pour un militaire, l'armée fournira «les soins médicaux et le traitement» pour y parvenir, à partir du 1er octobre 2016, a précisé le Pentagone. Jusqu'à maintenant, les militaires américains transgenres ne pouvaient pas dévoiler leur identité, sous peine de risquer d'être chassés de l'armée comme cela était le cas pour les militaires gays et lesbiennes qui ne pouvaient assumer leur orientation sexuelle dès lors que la loi «Don't ask, don't tell» («Ne rien demander, ne rien dire») était en vigueur (de 1993 à 2011)

L' AMÉRIQUE DANS TOUS SES ÉTATS ....Au pays du dollar, toute nouvelle liberté signifie d'abord liberté d'entreprendre.

- Depuis qu'il est en vente libre au Colorado, le cannabis connaît un boom économique. Au point d'attirer des hommes d'affaires qui visent le produit haut de gamme.

Voyageur, attention! Au Colorado, si vous apercevez une croix verte accrochée à la devanture d'un magasin, ne poussez pas la porte pour demander une boîte de paracétamol. Ces «dispensaires» (dispensaries) ne vendent qu'un produit: du cannabis. Ici, on est loin du coffee shop d'Amsterdam, façon arrière-salle d'un café d'étudiants au parquet taché et aux banquettes mitées. Dans cet Etat de l'ouest des Etats-Unis, la marijuana s'achète dans des établissements haut de gamme, entre le showroom et la bijouterie. Au point de devenir un produit de consommation (presque) comme les autres et d'attirer des investisseurs soucieux d'en faire un objet de luxe.

«Denver compte davantage de magasins de cannabis que de cafés Starbucks», souligne Christian Hageseth, fondateur de Green Man Cannabis, une des enseignes haut de gamme de la capitale du Colorado. Les détaillants y sont plus de 300. Un coup d'œil au journal gratuitWestword donne un aperçu de la concurrence. Les dernières pages de cet «organe central» du fumeur d'herbe sont couvertes d'annonces où chacun promeut ses prix d'appel et vante sa qualité. Avec des tarifs de base tournant autour de 5 $ le gramme - ou de 100 $ l'once (28 g, limite légale pour un résident de l'Etat) -, ils tentent d'attirer le chaland. En ce jour de juin, ils sont plus d'une centaine dans les colonnes du périodique. Avec des raisons sociales allant du pseudo-scientifique - Advanced Medical Alternatives - au plus déjanté - Ganja Gourmet -, les revendeurs proposent des dizaines de sortes de boutons de chanvre aux noms évocateurs: Gorilla Glue (colle de gorille), Skywalker, Green Crack ou encore Star Killer.

Au Colorado, ce business a commencé au début du siècle avec la légalisation du cannabis dit médical. Sont alors nés les «dispensaires» où des consommateurs munis d'une ordonnance d'un médecin ont pu acheter de la marijuana légalement. Les législateurs de l'Etat avaient établi au préalable une liste de pathologies allant du cancer au sida en passant par la migraine chronique, le glaucome ou l'épilepsie. Combien de certificats de complaisance ont été signés par des praticiens peu regardants? Nul n'a pu le quantifier mais chacun témoigne que l'usage - et la culture autorisée jusqu'à six plants par personne - a fait un premier bond. Il faudra attendre le 1er janvier 2014 et l'entrée en application de l'amendement 64 voté quatorze mois plus tôt par le Parlement du Colorado pour déclencher le boom en ouvrant la voie à la consommation «récréative» de cannabis pour tout citoyen de plus de 21 ans.

 

«C'est le marché qui connaît la plus forte croissance aux Etats-Unis, explique Roy Bingham, un Britannique diplômé de Harvard Business School, ancien banquier et conseil d'entreprise, qui a lancé BDS Analytics, le premier observatoire économique du secteur du cannabis. Malgré les obstacles légaux qui handicapent encore cette activité, elle attire désormais les investisseurs.» Une mutation est en cours. On le voit à Denver. Il y a deux ans, un tronçon de Broadway, une des plus longues artères de la ville, avait été affublé du surnom de «Green Mile»: les magasins de cannabis avaient poussé comme des champignons après la pluie dans ce quartier un peu bohème. Aujourd'hui, les enseignes ouvrent partout, et notamment dans les zones les plus huppées, comme la 16e Rue, épine dorsale du centre-ville où le shopping est roi.

Cette nouvelle localisation tient à deux raisons. D'une part, la clientèle locale évolue. Le «bobo» n'a plus envie de faire un crochet vers une obscure boutique de périphérie. Certes, il est illégal d'en consommer aussi bien dans les lieux publics qu'au travail ou dans sa voiture - en plus, la ville de Denver a étendu la prohibition aux bars et aux restaurants. Mais les acheteurs locaux préfèrent s'approvisionner près de la maison ou près du bureau plutôt que sur le «Green Mile». Deuxième raison, le tourisme du cannabis est en train d'exploser, notamment à Denver. En avril dernier, le Colorado a enregistré des ventes record de 117 millions de dollars (105 millions d'euros) dans ce secteur alors que l'Etat connaissait une hausse du nombre de ses visiteurs. Il suffit de pousser la porte des boutiques durant le week-end pour se convaincre du succès: elles sont pleines du matin au soir. Greg Barnum, qui en dirige une sur Santa Fe Drive, près du centre culturel de Denver, confirme. «Les vendredis, samedis et dimanches sont de loin nos meilleurs jours de vente, dit-il. Les acheteurs viennent de tout le pays et de l'étranger.»

Les gérants connaissent l'origine de leurs clients car l'entrée du magasin est soumise à un contrôle d'identité. Un citoyen américain est prié de présenter son permis de conduire, un étranger, son passeport. Car, selon l'adresse, la quantité de cannabis autorisée varie. Si l'on ne réside pas au Colorado, on n'a droit qu'à un quart d'once (7 g), alors qu'un résident peut posséder une once (28 g). «Beaucoup n'y ont jamais goûté, ou l'ont fait une fois dans leur vie, explique Greg Barnum. Nous devons donc les conseiller et guider leurs premiers pas. On oriente plutôt ces novices vers un aliment au cannabis - gâteau, chocolat, bonbon - afin de mieux contrôler la dose de THC (tétrahydrocannabinol, molécule psychoactive contenue dans la plante, ndlr).»

Dans l'antichambre des magasins, où l'on vérifie l'identité de chaque entrant, de petits dépliants intitulés «Good to know» («Bon à savoir») rappellent la législation et prodiguent quelques conseils. On y lit notamment qu'il ne faut pas conduire après avoir consommé - ou attendre six heures avant de prendre le volant. On recommande également de modérer sa consommation. Et l'on avertit de ne pas emporter les produits achetés vers un autre Etat des USA.

Ces appels à la modération ne semblent pas impressionner grand monde. Selon une étude de la faculté de médecine de l'université du Colorado, les services des urgences des hôpitaux reçoivent de plus en plus de touristes (+ 109 % en deux ans) qui ont forcé sur la marijuana. Une autre étude, publiée l'an dernier, souligne une forte croissance des accidents de la circulation liés au cannabis. Quant à l'interdiction d'exporter du cannabis en dehors de l'Etat, elle reste symbolique étant donné qu'aucun contrôle n'est effectué ni sur les routes ni dans les aéroports. «Je pars en vacances en Caroline du Nord dans deux jours, nous a confié un acheteur qui sortait d'un magasin. Je suis donc venu faire mes provisions avant!»

Les adversaires de la légalisation n'ont pas dit leur dernier mot. Ils tentent encore d'imposer de nouvelles normes de teneur en agents actifs. «Si cette mesure est adoptée, près de 80 % de nos produits seront interdits», redoute Michael Lord, directeur du développement de LivWell, premier distributeur de l'Etat avec 14 magasins et propriétaire de la plus grande plantation légale des Etats-Unis. Malgré les obstacles, les businessmen du cannabis entrevoient un avenir radieux. «Le nombre d'Etats prêts à légaliser la consommation ne cesse de croître, observe Roy Bingham. Cela va devenir irréversible.» Quant à Christian Hageseth, qui voit son activité comme de la viticulture de grand luxe, il s'apprête à ouvrir un «cannabis ranch» tout près de l'aéroport de Denver avec hôtel, restaurant et salle de dégustation construits autour d'une plantation dernier cri. Au pays du dollar, toute nouvelle liberté signifie d'abord liberté d'entreprendre.

La France, championne d'Europe du cannabis chez les jeunes

Oui, car là, les limites sont dépassées. De quoi s’agit-il ? Une patrouille de la BAC est violemment attaquée. Une boule de pétanque fracasse la vitre arrière du véhicule. Les agents appellent du renfort. Le seul qui arrive, ce sont trois véhicules de la police municipale. Que se passe-t-il ensuite ? Rien. Absolument rien. Pourquoi ? Car l’État donne alors l’ordre à nos patrouilles de ne pas intervenir, de se replier, de ne pas entrer dans La Devèze. La BAC est obligée aussi de se replier.  >>>>>>lire l'article >>>>>

 

 

La banque américaine Goldman Sachs a annoncé ce vendredi 6 juillet 2016, avoir engagé l'ancien président de la Commission Européenne José Manuel Barroso pour la conseiller. Un recrutement qui intervient au moment où le secteur financier est secoué par les craintes liées au Brexit.>>>L'Express>>>

 

L'ex-président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, est embauché par la banque d'affaires américaine Goldman Sachs. Le Portugais occupera les fonctions de "président non-exécutif de Goldman Sachs International, branche internationale du groupe américain basée à Londres, et de conseiller de Goldman Sachs", a précisé la banque dans un communiqué.

  • 4. Visite de l'exposition EGON SCHIELE Vienne 2017 .....Femmes posant cuisses écartées, autoportraits maquillés, adolescentes lascives, scènes d’amour lesbien et de masturbation… l’œuvre d’Egon Schiele dessine d’un trait délicat toute la culture underground de la Vienne d’avant-guerre.  
  • 3. Le fondateur de Terra Nova tombe pour pédophilie, la presse française muette
  • 2. Ségolène et Castro : une simple histoire de sexisme...
  • 1. Alain Soral n'y va pas par quatre chemins, pour lui nous sommes dans le royaume de Satan. A-t-il raison ? Les prophéties bibliques ont-elles vu juste ?

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Visite de l'exposition EGON SCHIELE Vienne 2017

LE MONDE |

 

Eclairage

Femmes posant cuisses écartées, autoportraits maquillés, adolescentes lascives, scènes d’amour lesbien et de masturbation… l’œuvre d’Egon Schiele dessine d’un trait délicat toute la culture underground de la Vienne d’avant-guerre.

Le palais Albertina de Vienne rassemble la plus grande rétrospective jamais vue de ses dessins, gouaches et aquarelles — retraçant sa carrière fulgurante qui ne dura que dix ans, car Schiele meurt à 28 ans en 1918.

En dix minutes, le critique d’art Hector Obalk, auteur de la série documentaire « Grand’Art » sur Arte, d’Aimer Voir (Hazan), et de Michel-Ange, la première critique d’art en bande dessinée (Hazan), vous fait découvrir en détails plus de 20 œuvres de cette exposition historique.

 

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Le fondateur de Terra Nova tombe pour pédophilie, la presse française muette

Ecrivain, musicienne, plasticienne

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On enterre, aujourd’hui, François Chérèque, ex-patron de la CFDT et président de la « fondation progressiste » Terra Nova. Coïncidence de l’actualité, Christophe Bejach, l’un des fondateurs et ancien vice-président de cette boîte à idées du Parti socialiste, vient de tomber, à Londres, pour pédophilie. Faut-il, alors, imaginer que c’est pour ne pas troubler ce moment de deuil et de recueillement que tous les médias officiels français n’en ont touché mot ?

Christophe Bejach, 53 ans, est ce que l’on appelle une pointure (et peut-être, aussi, un « pointeur », comme on dit dans certains quartiers de Fresnes et d’ailleurs). Sa bio sur Terra Nova nous explique, en effet, que ce brillant « ingénieur et titulaire d’un MBA du Groupe HEC (ISA) a effectué une carrière orientée vers l’investissement dans des entreprises cotées ou non cotées, en France, aux USA et en Asie ». En 2012, il rejoignait l’équipe d’Arnaud Montebourg, devenu ministre du Redressement productif, en tant que conseiller sur l’Aérospatial, la Défense et l’Énergie. Mais surtout productif pour lui-même, Christophe Bejach s’est essentiellement fait connaître comme créateur de la société L’Avion, revendue à British Airways pour 68 millions d’euros.

Ce strauss-kahnien « historique » ne partageait pas, avec son mentor, que des idées. Il semblerait qu’ils avaient aussi en commun quelques connections obsessionnelles entre le cerveau et le pantalon, mais si Strauss-Kahn s’en prenait à des femmes adultes, M. Bejach montrerait quant à lui une nette préférence pour les fillettes.

En témoigne sa condamnation, le 14 décembre dernier, par un tribunal britannique à « 9 mois de prison avec sursis pendant deux ans pour un premier chef d’accusation d’offense sexuelle sur enfant mineure et trois autres chefs d’accusation pour possession de photographies d’enfants indécentes ».

Christophe Bejach s’est fait pincer par un agent de police en civil, Sadie, qui s’est fait passer pour la mère de trois fillettes de 8, 10 et 12 ans sur lesquelles il avait jeté son dévolu. Ayant acheté sur Amazon « un stock de petites lingeries pour faire des photos de nus érotiques », Bejach a « décrit ses fantasmes sexuels à Sadie, la présumée mère des filles, qui malheureusement pour lui était en fait officier de police travaillant à la surveillance de la cyber-pédophilie ». Interrogé par le tribunal pour savoir « s’il avait eu quelques intentions d’avoir des rapports sexuels avec les filles avant le rendez-vous de l’hôtel Cumberland, Bejach a répondu “Avant d’avoir eu ces pensées : oui” », rapportent le Daily Mail et l’Evening Standard. Outre ces faits, on a également trouvé dans l’ordinateur de ce brillant homme d’affaires des dizaines de photos à caractère pédophile, dont certaines de catégorie A, c’est-à-dire « dépeignant l’activité sexuelle pénétrante ».

Ayant réussi à éviter la prison, Christophe Bejach devra signer « le Registre des délinquants sexuels pendant dix ans, son ordinateur a été confisqué [ndlr : pour les photos] et il devra payer £1,200 de frais de tribunaux. Il a préalablement payé une caution de £100,000 à la Cour et remis son passeport aux autorités », écrit la presse britannique.

Voilà pour les faits. Maintenant, la question qui fâche : qui, en France, a parlé de cette histoire ? Qui a écrit une ligne sur le sujet ? Aucun des médias officiels : pas un mot en radio, pas un mot sur les chaînes d’info, pas un mot dans la presse. Les seuls à l’avoir évoquée sont ceux qu’on range commodément dans la « fachosphère » : Fdesouche, Le Salon beige et TV Libertés et, dans un autre genre, le site Au féminin, qui recense les affaires de pédophilie.

Pourquoi ce silence ? Est-ce pour ne pas « gêner » les primaires de la gauche, ne pas ternir par ricochet le soleil d’Arnaud Montebourg, épargner Terra Nova, ne pas plomber davantage un Parti socialiste moribond ? Ou bien parce qu’un Strauss-Kahn + un Bejach, c’est plus qu’on n’en peut supporter de la part de cette classe politique pourrie ?

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Ségolène et Castro : une simple histoire de sexisme…

Ségolène Royal n’est pas du genre à battre sa coulpe. Elle vient de donner le fin mot de cette triste affaire : elle a été victime de sexisme.

Ecrivain, journaliste <<<<<<<<<<<<BV<<<<<<<<<<<<<<<

 

 On se souvient de l’éloge de Fidel Castro par Ségolène Royal au moment des obsèques du brave patriarche : celle-ci avait salué « un monument de l’Histoire », ajoutant que « grâce à Castro, les Cubains [avaient] récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils [s’étaient] inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la terreur. » Selon elle, Cuba n’était pas une « dictature », eu égard à son nombre de touristes, rajoutant qu’il fallait « savoir regarder les choses positivement » et lançant, bravache : « Eh bien, fournissez-moi des listes de prisonniers politiques ! »

Le tollé était assez prévisible et s’étendit, d’ailleurs, jusqu’à la gauche, Jack Lang (notamment) se demandant si elle n’avait pas « bu un peu trop de rhum en arrivant à La Havane ». On fournit obligeamment à la dame la liste dont elle s’était enquise. Celle-ci se trouva être, sans grande surprise, longue comme le bras. Et même comme les deux bras. Sans être pour autant exhaustive.

Mais Ségolène Royal n’est pas du genre à battre sa coulpe. Elle contre-attaque. Revenant sur cette polémique dans l’émission « Et si c’était vous ? », elle vient de donner le fin mot de cette triste affaire : elle a été victime de sexisme.

Il y a eu « cette résurgence de la contestation de l’évaluation historique qu’une femme a droit ou pas le droit de faire même avec [son] background et son expérience politique ».

Et peu importe, sans doute, si parmi ceux qui, éberlués, avaient pris leurs distances, se trouvait aussi une femme – la socialiste Juliette Méadel, secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes. Les collabos, les judas, les renégats, les apostats, les syndromes de Stockholm, ça n’existe pas, peut-être ?

Dire que je n’y ai même pas pensé alors que c’était si pratique. Que durant mes longues années au lycée, j’ai laissé avec résignation tous ces profs, dans mes copies, « contester », à grands traits de Bic rouge, mon « évaluation historique ». Ou bien mathématique, d’ailleurs. Avec le « background » que j’avais (brevet avec mention, s’il vous plaît)… Salauds de machos, va !

La vérité est que la seule sexiste, ici, est Ségolène Royal, qui instrumentalise son « genre » pour en faire un joker, qui se réfugie dans les jupons de sa féminité pour s’exonérer de ses responsabilités, dévoyant sans vergogne le féminisme jusqu’à l’absurde : si dénoncer l’erreur d’une femme est du sexisme, il faut donc adhérer à l’assertion que, par nature, celle-ci a toujours raison ? Ségolène Royal aurait-elle perdu un boulon ? C’est très tentant, mes sœurs, je vous l’accorde, mais c’est parfaitement délirant. Nous gambadons gaiement vers une fémictature à côté de laquelle le régime de Castro fera, en effet, figure d’eldorado.

Dans son livre, Castro l’infidèle, Serge Raffy décrit un tyran domestique doublé d’un misogyne sans nom. Et dire que critiquer son régime est devenu une preuve de sexisme. J’en connais un qui doit rigoler dans sa tombe.

 

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Alain Soral n'y va pas par quatre chemins, pour lui nous sommes dans le royaume de Satan. A-t-il raison ? Les prophéties bibliques ont-elles vu juste ?

 Voici une compilation d'extraits de ses vidéos (dont la dernière issue de cette émission radio) concernant le satanisme élitiste, véritable cancer de nos sociétés. On y retrouve notamment l'extrait d'une émission où BHL faisait l'éloge de Lucifer/Satan en déclarant : "Satan c'est Lucifer, Satan, c'est le porteur de lumière, Satan c'est celui qui a donné aux hommes les arts et les lettres que Dieu avait enfermé sous 7 sceaux, et donc Satan c'est l'intelligence, la clairvoyance, c'est la pénétration" (il ne croit pas si bien dire le Bernard-Henry Botul).

>>>>VIDEO>>>>

 

27/07/2016 – ALLEMAGNE (NOVOpress) : A Geldern, dans la région de Düsseldorf, un « gang de musulmans », comme l’écrit le Daily Mail, composé de six hommes âgés d’une vingtaine d’années, a investi une piscine de nudistes aux cris de « Allah Akbar ». Ces jeunes gens parlant couramment allemand et arabe ont craché sur les femmes et les enfants, et insulté et menacé les femmes, les traitant de « salopes » et promettant de les « exterminer ». La police, tardivement appelée, a fini par arriver et par contrôler les identités de tous ces individus, qui ont été bons… pour un simple rappel à l’ordre.  >>>>>>>

 

BARBARA

http://premium.lefigaro.fr/musique/2017/01/24/03006-20170124ARTFIG00019-barbara-nantes-le-secret-d-une-chanson-d-adieu.php

La Dame de Minuit de l'Écluse, trop pudique, laissera de son vivant toujours planer le doute sur les chagrins de sa vie. On le sait aujourd'hui la petite Monique Serf, née en 1930 vécut une enfance massacrée. Entre 1940 et 1945, sa famille juive fuit l'occupant allemand. Dans cette même époque troublée et dangereuse, elle fut victime de l'inceste. En public, jamais elle n'osa exprimer ses malheurs. Lorsqu'elle parlait, sa timidité, un peu comme Sagan, mangeait ses mots, ce que jamais elle ne faisait en chantant.

C'est dans son habit noir, qui ne devait jamais voir la lumière du jour, qu'elle a su dire avec tant de maestria sa douleur.

Dans un tweet, Bernard-Henri Lévy a demandé aux organes d’information de ne plus informer quand il s’agit de jihadistes. Il demande une censure totale :

Ce qui est ahurissant – ou ne l’est pas, en fait, vu l’état des médias – est que deux d’entre eux ont immédiatement obtempéré : Le Monde (évidemment) et BFM, qui devient donc une chaîne d’information en discontinu. Europe 1 a suivi. Le Figaro a dit non. Dans d'autres rédactions on réfléchit à la question...

Vérification faite, BFM n’obéit qu’à moitié : il n’y a plus de photos, mais on continue à donner les noms.

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La policière municipale ( ...camp Estrosi ...Mairie ...) qui a accusé dans le Journal du dimanche le ministère de l'Intérieur de lui avoir fait subir des pressions pour qu'elle modifie un rapport sur le dispositif de sécurité après l'attentat du 14 juillet à Nice a maintenu dimanche soir ses accusations. Dans la foulée, son avocat a annoncé qu'elle allait faire un signalement auprès du procureur de la République pour "faux en écriture publique", ce lundi. 

Sur France 2, Sandra Bertin a assuré qu'un "commissaire de police" disant être envoyé par le ministère présent avec elle dans le centre de vidéosurveillance de la ville et une autre personne disant faire partie du cabinet du ministre, jointe par téléphone, lui avaient notamment demandé "de faire apparaître sur certains endroits des positions de la police nationale" et de rédiger un rapport "modifiable".

Harcelée par téléphone

"Il y a un commissaire de police qui s'est présenté dans mon bureau, m'expliquant être envoyé par le cabinet du ministère et avoir besoin d'éléments de réponse quant au visionnage des caméras", a assuré dimanche soir Mme Bertin, qui est également responsable du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale de la Métropole et de la Ville de Nice. "Il me met en relation téléphonique avec une personne qui se présente elle aussi comme faisant partie du cabinet du ministre de l'Intérieur et qui décline son nom, son prénom et qui m'indique avoir besoin de précisions quant à l'événement", a-t-elle poursuivi.

"Dans le cadre de ces précisions, (cette personne) me demande de noter précisément dans le rapport les points de barrage où était positionnée la police municipale et où était positionnée la police nationale. Je lui réponds qu'en fonction de ce que je vois, je lui indiquerai, et qu'évidemment je n'inventerai rien", a encore raconté Mme Bertin. "Partant de là, elle me demande une version modifiable de mon rapport, ce à quoi je m'oppose", a-t-elle ajouté, affirmant avoir été ensuite "littéralement harcelée téléphoniquement: au fur et à mesure que le temps passe, les appels sont de plus en plus rapprochés".

"Je ne suis pas une menteuse"

Après avoir envoyé son rapport, la personne se présentant comme un membre du cabinet de M. Cazeneuve a rappelé le commandant de police présent dans la pièce, toujours selon Mme Bertin: elle "lui demande de me faire modifier certains éléments, certains paragraphes, en me demandant notamment de faire apparaître sur certains endroits des positions de la police nationale". "Encore une fois je m'y oppose, le commandant de police s'énerve. Plusieurs personnes ont pris ma défense en disant qu'à un moment il fallait arrêter. (Le policier) indique à une des personnes --là encore je ne dis pas son nom, l'enquête le révélera-- qu'il la réquisitionne, qu'il faut modifier le rapport", a conclu la policière.

En face, le ministre de l'Intérieur a nié les pressions et indiqué qu'aucun membre de son cabinet n'avait été en contact avec Sandra Bertin. Pourtant, dans Nice Matin , la jeune femme persiste et signe : "Je ne suis pas une menteuse, je dis la vérité, j'ai subi des pressions" de la part du ministère de l'Intérieur. Egalement interrogée par France Info, la jeune femme n'a pas révélé le nom de la personne qu'elle avait eu au téléphone mais a indiqué que son identité serait "révélée très prochainement".

>>>>>>>>Le Figaro Prémium 25.07.16>>>>>>>>>>>



VOIR AUSSI :

Pour retrouver la longue interview que Sandra Bertin a accordée au JDD en kiosques, cliquez ici. Lire également le JDD sur iPad ou sur Internet. Découvrez également nos offres d'abonnement

Camille Neveux - Le Journal du Dimanche



...et voici un autre point de vue ...

Attentat de Nice : la responsabilité de Christian Estrosi

Suite à l'attentat de Nice, Olivier Bettati, ancien bras droit d’Estrosi et conseiller municipal FN, réclame deux commissions d’enquête : l’une sur le rôle de l’Etat et l’autre sur celui de la mairie. Il déclare à Caroline Parmentier dans Présent :

"Pourquoi êtes-vous si circonspect sur le témoignage de la policière de Nice qui accuse le gouvernement de pression ?

J’ai été l’adjoint d’Estrosi pendant 25 ans et je connais parfaitement tout ce petit monde. Il faut savoir que la technique d’Estrosi c’est de faire en permanence de la com sur la com, de manière à ce que l’on n’ait pas le temps de réfléchir à ce qui s’est passé à l’étape d’avant. L’étape d’avant c’est quoi ? Dans la nuit du 14 juillet, les bandes-vidéo ont toutes été saisies par la justice comme cela se fait à chaque fois. Deux jours après, il y a une réquisition faite par le parquet demandant la destruction des bandes. Pourquoi ? Pour éviter de les retrouver au mieux sur des réseaux sociaux, au pire dans la propagande de Daech. Ça se passe toujours comme ça et heureusement. La technique de com d’Estrosi a été de dire : « c’est un scandale d’Etat, on veut effacer les traces de ce qui s’est passé ». Et pendant trois jours tout le monde est rentré dans ce truc-là. Mais expliquez-moi quel intérêt aurait le ministre de l’Intérieur à envoyer une barbouze pour harceler un délégué syndical de la police municipale de Nice dans la ville d’Estrosi et lui demander de bidouiller des bandes dont les originaux sont depuis trois jours entre les mains de la justice ? Je rappelle que la policière Sandra Bertin est très proche d’Estrosi et de l’UMP. Pendant les Régionales elle a fait campagne ouvertement pour Estrosi, retweetant des messages contre Marion Maréchal-Le Pen.

Estrosi a donc, selon vous, tenté d’allumer un contre-feu de façon à effacer ses propres failles de la nuit du 14 ?

Exactement. Quand j’ai donné ma conférence de presse quelques jours après l’attentat, j’ai rappelé qu’Estrosi n’était pas le maire de Nice. Mais il est l’adjoint à la sécurité et à la circulation et occupe donc un rôle clé dans ce qui s’est passé. Pourquoi ne s’est-il pas rendu aux réunions organisées en préfecture concernant la mise en place du dispositif de sécurité et la répartition des rôles entre la police nationale et la police municipale pour le grand feu d’artifice du 14 juillet ? Au début, il a commencé par dire que ce n’était pas vrai puis il a fini par avouer sur BFM qu’il n’était pas à ces réunions. Or, en tant qu’adjoint à la sécurité il se devait d’y être. S’il y était allé il aurait été en mesure de prendre des décisions déterminantes comme de décider de la présence de policiers nationaux et pas de policiers municipaux sur le dispositif du soir. Or la police municipale était, à partir de 20 heures 30, seule en charge de la sécurisation de la promenade des Anglais à l’angle du boulevard Gambetta. Pourquoi lui, qui est en charge également de la circulation, a-t-il choisi, alors qu’il savait qu’il n’aurait plus de police nationale, de traiter l’entrée de la zone festive par un dispositif dit de circulation plutôt qu’un dispositif de sécurité ? C’est-à-dire sans les quatre blocs en béton qui auraient dû être déposés de chaque côté de la promenade des Anglais et auraient permis de bloquer l’entrée du camion tueur. Le choix qui a été fait par l’adjoint à la sécurité et à la circulation a été la mise en place d’un simple dispositif de circulation angle boulevard Gambetta/promenade, ce qui au regard du danger est une faute lourde.

[...] Pourquoi le commissaire divisionnaire Sylviane Casanova, ancien chef de notre police municipale, un grand flic, a-t-elle été remerciée et remplacée à la demande d’Estrosi par un simple agent de catégorie B, un copain à lui, élu Les Républicains et qui le soir du 14 juillet était absent, parti dans sa commune avoisinante ? Pourquoi l’ancien sous-préfet, Christophe Aumonier, unanimement reconnu comme un excellent spécialiste de la police, a-t-il été viré et remplacé par l’épouse du directeur de cabinet de Christian Estrosi, Véronique Borré, qui n’a aucune espèce de compétence en matière de sécurité ? [...]"

 

 

 

INTERVIEW - Pour Hervé Morin, président du conseil régional de Normandie, il faut mettre hors d'état de nuire tous ceux qui sont potentiellement dangereux. Rendre pénalement responsables les réseaux sociaux qui laissent circuler de la propagande djihadiste, et lancer des procédures judiciaires sur tous ceux qui consultent ces sites.


LE FIGARO. - Connaissiez-vous le père Jacques Hamel, le prêtre égorgé mardi matin?

Hervé MORIN. - Pas directement, mais des amis élus de Saint-Étienne-du-Rouvray m'en parlaient comme d'un saint homme, qui avait toujours un mot gentil pour tout le monde. Sur les lieux, un adjoint au maire communiste qui était particulièrement triste me disait à quel point il était aimé dans le quartier.

Cette commune abrite-t-elle des foyers d'islamisme?

C'est une ville avec des quartiers défavorisés, mais la Normandie n'est pas la terre où les phénomènes de radicalisation sont les plus forts. Il y aurait autour de 80 fichés S en Seine-Maritime. Malheureusement, c'est largement assez pour qu'émergent la violence et la barbarie.

Tous les fichés S soupçonnés de lien avec le terrorisme doivent-ils être soumis à des mesures de rétention administrative?

La France a vécu en paix pendant des décennies. Elle vit une grande période de tourmente qui va durer. Il ne faut pas hésiter à s'inspirer de ce qui a été fait dans les pays durement frappés par le terrorisme - je pense notamment à Israël. Il nous faut «israéliser» notre sécurité.

C'est-à-dire, concrètement?

Mettre hors d'état de nuire tous ceux qui sont potentiellement dangereux. Rendre pénalement responsables les réseaux sociaux comme Facebook et consorts qui laissent circuler de la propagande djihadiste, faire en sorte que des procédures judiciaires soient lancées à l'encontre de tous les individus qui consultent ces sites et de tous ceux qui reviennent de terres de djihad.

La pénalisation de l'hébergement des sites djihadistes mise à part, ces mesures ne sont-elles pas déjà en application?

Non, pas systématiquement et depuis pas assez longtemps. Mais je n'ai pas envie d'entrer dans une quelconque polémique. Dire suffit, après chaque Français tirera les conséquences de ce qui aura été fait ou pas.

Le Parlement doit-il siéger cet été pour adopter de nouvelles mesures, comme le demande Éric Ciotti?

Je ne suis plus parlementaire, mais si c'est nécessaire, oui, bien sûr. La rétention administrative doit être mise en œuvre à chaque fois que c'est utile. Je suis également favorable à l'expulsion des étrangers après un certain nombre de condamnations, et à une plus large application de la double peine, motivée par le juge bien sûr.

Finalement, vous êtes d'accord avec Nicolas Sarkozy quand il demande d'arrêter les «arguties juridiques»?

Les risques de fragmentation de la société sont trop graves pour que l'on ne réagisse pas à l'enchaînement des actes terroristes. Sinon, tout cela risque de finir en guerre civile.

Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 27/07/2016. Accédez à sa version PDF en cliquant ici

La rédaction vous conseille :

Par Judith Waintraub .... FIGARO PREMIUM Mis à jour le 26/07/2016 à 19h24 | Publié le 26/07/2016 à 19h11

 

 


et au même moment nous pouvons lire :



Lutte antiterroriste: le modèle israélien  >>>>>>>>

Face aux risques terroristes et depuis sa création, le pays vit sous le régime de l'état d'urgence qui autorise les détentions administratives. En plus d'une armée en alerte, de vigiles et de policiers, 200.000 civils jouissent d'un port d'arme et les réseaux sociaux sont aussi surveillés.

Dans la lutte antiterroriste, Israël tend à se présenter comme un modèle. L'État hébreu est aussi confronté à la menace de «loups solitaires»: la plupart des auteurs d'attentats, qui ont tué 34 Israéliens en dix mois, ne sont pas membres d'une organisation qu'il est possible d'infiltrer. Il s'agit de Palestiniens, hommes et femmes, qui tuent avec un couteau, une voiture-bélier et plus rarement des armes à feu. Leurs motivations sont variées: par idéologie, pour se suicider à la suite d'un conflit familial ou d'une déception sentimentale. Bref, un nouvel ennemi imprévisible.

Face à cette menace, les services de sécurité, pris au début par surprise, ont réagi. Les réseaux sociaux, en particulier Facebook, ont été placés sous très haute surveillance pour repérer les messages suspects. Israël, considéré comme une superpuissance pour le cyberespace, a mobilisé ses cerveaux civils et militaires pour tenter de trouver les algorithmes permettant d'établir des profils d'individus jugés «dangereux» sur les réseaux sociaux. Mais cette surveillance n'a rien d'une sinécure: 1 million de Palestiniens de 16 à 30 ans entrent dans la catégorie «à risques».

Port d'arme

Sur le terrain, les stations d'autobus ont été entourées de blocs de béton pour dévier des voitures-béliers. Mais la vigilance de la population est un atout décisif. Les voyageurs sont sur le qui-vive pour dénoncer tout comportement «suspect». Une armée de soldats, de vigiles, de policiers et 200.000 civils jouissant d'un port d'arme - l'équivalent de 2 millions de personnes à l'échelle française - quadrillent les villes.

Sur le front juridique, Israël n'a pas non plus lésiné.

Sur le front juridique, Israël n'a pas non plus lésiné. Depuis sa création, le pays vit sous le régime de l'état d'urgence, qui autorise les détentions administratives. Cette mesure, dénoncée comme arbitraire par les organisations de défense des droits de l'homme, permet d'incarcérer des suspects palestiniens pour une période allant jusqu'à six mois renouvelables sans inculpation. Les autorités détruisent aussi les maisons des auteurs d'attaques à titre de représailles, mais aussi pour dissuader d'autres apprentis terroristes et encourager leurs familles à livrer celui ou celle qui semble sur le point de commettre un attentat.

«Nous ne sommes pas forcément plus intelligents que les autres, mais nous avons une longue expérience dans la guerre antiterroriste et nous disposons de meilleurs outils», explique Arieh Amit, un ancien chef de la police à Jérusalem. Selon lui, un attentat comme celui de Nice n'aurait pas pu avoir lieu en Israël. Dans les cas de rassemblements importants, toutes les rues ou routes sont fermées avec des autobus ou des véhicules de pompiers placés en travers. «Même un policier de base comprend cela», explique-t-il, tout en admettant que «la sécurité à 100 % n'existe pas».

Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 28/07/2016.



Morin s'arrange pour quitter l'Assemblée en évitant une législative partielle

LE SCAN POLITIQUE - Le nouveau président de la région Normandie devrait démissionner suffisamment tard pour empêcher une nouvelle élection dans sa circonscription.

C'est une manœuvre rondement menée. Élu président de la nouvelle grande région Normandie en décembre dernier, le député-maire UDI d'Épaignes (Eure), Hervé Morin, s'était engagé lors de la campagne à démissionner de l'Assemblée nationale en cas de victoire. S'il compte bien renoncer à son mandat, l'ex-ministre de la Défense va faire en sorte d'empêcher la tenue d'une élection intermédiaire, procédure normalement prévue pour le remplacer sur les bancs de l'hémicycle.

L'article LO178 du code électoral prévoit qu'il «n'est procédé à aucune élection partielle dans les douze mois qui précèdent l'expiration des pouvoirs de l'Assemblée nationale», soit juin 2017. Pour les élus qui démissionnent avant juin 2016, comme l'ont fait ces dernières semaines Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Christian Estrosi, respectivement élus présidents les Républicains (LR) des régions Île-de-France, Hauts-de-France - Nord-Pas-de-Calais-Picardie, et Provence-Alpes-Côte d'Azur, une élection partielle a ou va être organisée.

Imbroglio

En janvier dernier, interrogé sur LCP, il s'était engagé à démissionner «en temps et en heure», avant juin, ajoutant faire «confiance» à ses électeurs pour que son camp «gagne» l'élection partielle à venir.

 

Mais Hervé Morin semble avoir depuis changé d'avis. «Je ne souhaitais pas provoquer une législative partielle. En effet, si j'avais démissionné en début d'année, j'aurais pris le risque, à travers un scrutin partiel, de faire entrer un nouvel élu FN ou de gauche à l'Assemblée nationale. Je pense que mon électorat peut comprendre mon cumul très provisoire des mandats», a-t-il annoncé au JDD ce jeudi. Une sortie dont s'est félicité son entourage jeudi matin, assurant qu'il «(assumait) parfaitement la démarche».

Contacté aussitôt, le groupe UDI à l'Assemblée n'était pourtant pas au courant de l'annonce faite par Hervé Morin dans son interview à l'hebdomadaire. Puis, Philippe Vigier, président du groupe UDI à l'Assemblée, s'est directement entretenu par téléphone avec l'ancien ministre. «Il m'a dit qu'il ne démissionnait pas pour l'instant, et je lui ai dit que nous avions besoin de lui», a-t-il raconté au Scan en début d'après-midi.

Son siège va rester vacant

À la suite de cette discussion, Hervé Morin est à son tour sorti du silence pour expliquer ne «jamais avoir changé de version» depuis janvier. «J'ai toujours dit la même chose. J'ai mon rythme, et c'est celui du Conseil d'État, dont mon avocat m'a dit qu'il ne rendrait pas sa décision avant juin», a-t-il expliqué, jurant toutefois qu'il ne «sera plus député d'ici à la fin de la mandature actuelle». Un argumentaire qui diffère de celui de son entourage, qui louait quelques heures plus tôt son «honnêteté à assumer les véritables raisons de son départ plutôt que de se servir des recours comme d'un prétexte pour faire blocage».

Conséquence inévitable de cette décision: son siège devrait rester vacant et l'Assemblée ne compter plus que 576 députés jusqu'aux prochaines législatives, qui se tiendront dans le courant du mois de juin 2017.


Le FN dénonce «un bras d'honneur à ses propres électeurs»

Interrogé sur les propos tenus dans le JDD par Hervé Morin, le secrétaire général du FN, Nicolas Bay - qui a affronté l'ancien ministre lors des élections régionales en Normandie - s'est montré très prompt à critiquer la démarche. «C'est incroyable», s'est-il d'abord étonné. «Il va geler sa circonscription et priver ses propres électeurs de toute représentation à l'Assemblée nationale. C'est un bras d'honneur pur et simple qu'il leur fait là», a sèchement taclé l'élu normand.

 

 

 

Un rapport canadien dénonce un important trafic d'organes prélevés en majorité sur des « prisonniers de conscience ».

 

«Il ne faut jamais croire les chiffres donnés par les autorités chinoises», affirme David Kilgour. Pour cause, cet ancien député du parti Libéral du Canada, avocat de profession, dévoile dans un rapport paru fin juin que derrière les 10 000 greffes d'organes déclarées l'an dernier en Chine, se cachent «entre 60 000 et 90 000» opérations clandestines.

 

Dans un rapport autofinancé bientôt disponible dans les librairies nord-américaines, David Kilgour et ses collaborateurs ont analysé, entre autres, l'évolution du nombre de lits, des taux d'occupation, des temps d'attente des receveurs dans environ 700 des 20 000 hôpitaux chinois. Selon David Kilgour, qui était de passage à Paris début juillet, «il n'y a jamais eu autant de transplantations en Chine. Rien que dans l'hôpital central de Tianjin, qui a ajouté en 2006 un immeuble complet de 17 étages avec 500 lits uniquement dédiés aux transplantations, nous pensons qu'il y en a eu plus de 6 000 l'an dernier. Difficile de croire que les 144 autres centres officiels de transplantations se partagent seulement 4 000 opérations!»

 

En plus de sa grande capacité d'accueil, la Chine se caractérise par ses opérations «à la carte». L'hôpital Changzheng à Shangaï assure que «le temps moyen d'attente pour un organe est d'une semaine, et, en cas d'urgence, 4 heures». Le centre d'aide internationale à la transplantation en Chine, qui se propose de faciliter l'accès aux greffes, indique même que «si un problème survient avec le greffon, le patient pourra en obtenir un second la semaine suivante».

 

Le rapport canadien regorge de témoignages ahurissants, comme celui d'un citoyen taïwanais ayant reçu pas moins de sept greffons différents en seulement quelques semaines. Un cas de figure invraisemblable en Occident où l'attente dure des mois, voire des années. «Cela crée un véritable tourisme chirurgical. Pour 70 000 dollars, on peut avoir un package avec avion aller/retour, hôtel et un rein», raconte Francis Navarro, chirurgien au CHU de Montpellier, qui a participé à de nombreuses rencontres sur le sujet.

Falun Gong

 

Quelle est l'origine de ces organes dans un pays où, culturellement, il est important que le corps soit enterré entier? Les autorités évoquent «des prisonniers condamnés à mort ayant donné leur consentement». Une explication qui ne satisfait ni l'Organisation mondiale de la santé, pour qui le jugement d'une personne incarcérée n'est pas «libre et éclairé», ni David Kilgour: «Ça ne colle pas. Il faudrait un nombre considérable d'exécutions pour pouvoir fournir autant d'organes dans des délais aussi court». Selon l'avocat, «la majorité des organes sont prélevés sur les prisonniers de conscience pratiquants du Falun Gong».

 

Le Falun Gong (aussi appelé Falun Dafa) est une philosophie de vie visant à garder le corps en bonne santé et la conscience en éveil. Introduite en 1992 aux populations par le professeur Li Hongzhi, cette pratique séduit près d'un Chinois sur 12 à la fin du XXe siècle. Un engouement qui ne plaît pas à Jiang Zemin, premier secrétaire du parti communiste alors en place, demandant l'arrestation des pratiquants du Falun Gong du pays dès 1999. Depuis, ils remplissent les prisons chinoises comme le rapporte Amnesty International. «On pense que des dizaines de millions d'entre eux sont derrière les barreaux. C'est très difficile de donner un chiffre précis, le système carcéral chinois est très opaque», explique David Kilgour.

 

Des organes «très sains»

 

Cette persécution coïncide avec une multiplication par 4 des opérations de transplantations entre 1997 et 2004. «Nous avons appelé de nombreux hôpitaux en nous faisant passer pour des clients. Nous leur avons demandé s'ils avaient des organes de membres de Falun Gong à disposition. Ils nous ont tous dit oui», raconte l'ancien député. Pourquoi ces gens-là spécifiquement? «Ils ne fument pas, ne boivent pas, ont une activité physique régulière... Leurs organes sont très sains».

 

Selon les auteurs du rapport, jusqu'à 1,5 million de pratiquants du Falun Gong auraient été tués pour leurs organes depuis 1999. «C'est un crime contre l'humanité», affirme David Kilgour. Malgré l'ampleur du scandale, le combat des ONG et la reconnaissance d'institutions comme la Société des droits de l'homme - qui a récompensé en 2010 les premières révélations canadiennes - les États réagissent trop peu.

 

«C'est un sujet sensible car il touche de forts intérêts économiques. Quand on demande l'avis des politiques français, ils nous répondent que ça ne nous regarde pas», regrette Francis Navarro. En 2010, Valérie Boyer, députée Les Républicains, a bien proposé une loi visant à «lutter contre le tourisme de transplantation d'organes obtenus sur des donneurs vivants contre leur volonté et sous la menace» mais celle-ci est restée sans suite.

 

En attendant une véritable reconnaissance de leur combat, David Kilgour et l'association Doctors Against Forced Organ Harvesting, nominée au Prix Nobel de la Paix en 2016, multiplient les conférences à travers le monde pour informer les institutions et les populations.

 

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Greffe d'organes en France: des objectifs atteints mais insuffisants 

Mucoviscidose: les greffes de poumon multipliés par 6 en seize ans 

Greffe de pénis réussie aux États-Unis

VIDÉO - Les chirurgiens du Massachusetts General Hospital de Boston, aux États-Unis, ont réussi à greffer avec succès le pénis d'un patient décédé à Thomas Manning (64 ans), partiellement amputé du sien suite à un cancer en 2012.

Pour Thomas Manning, la nuit du 8 au 9 mai 2016, restera celle où il a retrouvé sa virilité, du moins un pénis entier. Le sien ayant été largement amputé, pour ne lui laisser que 2,5 cm de longueur, quatre ans plus tôt suite à un cancer du pénis. Une maladie rare (environ 2000 cas par an aux États-Unis) mais dévastatrice, car touchant à l'intime. Avant même de quitter l'hôpital, il s'était porté candidat à une greffe future. Il lui aura fallu attendre quatre ans.

Le FALUN GONG est une discipline de Qi Gong combinant des exercices lents et une méditation avec une philosophie morale centrée sur les principes de la vérité (ou authenticité), la compassion et la tolérance. >>>>>

.... dans ce cas cela peut concerner tour opposant " déclaré" par le pouvoir en chine >>>etc>>

Sans procès ....

Il semble que personne ne trouve bizarre que les jihadistes soient systématiquement abattus.

 

Nous sommes dans un « Etat de droit », où toute personne a « droit à un procès équitable », et où le bannissement de la peine de mort est un principe idéologique intangible. Or, chaque fois qu’il y a un acte jihadiste, le jihadiste est tué sans autre forme de procès. On lui applique la peine de mort anticipée, sans procès. Et personne ne paraît même le remarquer. Sous prétexte qu’on abat un ignoble assassin, on ne voit pas qu’on répond à la barbarie par la barbarie.

 

On ne me fera pas croire que des tireurs d’élite n’aient jamais d'autre possibilité de neutraliser un terroriste que de le tuer.

 

Et c’est flagrant, quasi caricatural, dans le cas de Saint-Etienne du Rouvray : on a abattu un homme sur le parvis d’une église armé d’un… couteau !

Ce sont les Américains qui ont établi cette nouvelle procédure, notamment avec Ben Laden (même s’ils l’appliquaient avant, et si les véritables promoteurs de la chose sont, depuis très longtemps, les Israéliens). Ils ne sont pas allés au Pakistan pour capturer Ben Laden, mais pour le tuer. Parce qu’il ne fallait pas qu’il y ait un procès. Où l’on serait bien obligé de parler des millions de dollars qui lui avaient été donnés par la CIA, et des millions de dollars qui lui avaient été donnés par la famille régnante saoudienne.

Pour nos jihadistes, c’est la même chose. Les attentats se multiplient, et il n’y aura jamais de procès. Parce que les jihadistes ne doivent pas pouvoir expliquer dans un procès qu’ils appliquent l’idéologie islamique telle qu’elle se trouve dans le Coran et les Hadiths, qu’ils font le jihad parce que c’est une obligation de l’islam, qu’ils ne font qu’imiter le « beau modèle », Mahomet, comme doit le faire tout musulman.

Et il ne faut pas croire la désinformation sur les jihadistes qui n’en sont pas, qui sont des déséquilibrés tombés on ne sait comment dans une « radicalisation » dont eux-mêmes ne savent à peu près rien. J’avais été très impressionné par la retranscription des échanges entre Mohammed Merah et les policiers qui l’assiégeaient. Cet homme qui était soi-disant un jeune paumé qu’on voyait beaucoup plus en boîte de nuit qu’à la mosquée avait une connaissance très étendue et très approfondie de l’islam. Or c’est précisément ce que l’on ne doit pas savoir. C’est pourquoi il faut tuer Mohammed Merah et ses semblables. Pour que les Français croient qu’on a abattu quelques cinglés, et ne sachent pas ce qui les attend…

 

VIDÉO - La députée FN du Vaucluse estime que l'unité nationale doit se construire dans le refus de l'islamisme «sans ambiguïtés».

 

Marion Maréchal Le Pen ne veut pas s'interdire un parallèle entre l'attentat islamiste de Saint-Etienne-du-Rouvray et la situation des chrétiens dans le monde. «Si les minorités chrétiennes sont persécutées, notamment en Libye et en Syrie, on voit malheureusement les prémices de cette violence aujourd'hui en France. Il est donc important que les chrétiens aient conscience, y compris dans le cadre de la doctrine de l'Église, que la légitime défense est saine et souhaitable», a-t-elle confié au Figaro.

Pour la députée FN du Vaucluse, la fraternité et l'unité ne seront préservées en France qu'à la condition d'une réponse «forte», «légitime» et «juste» de l'État régalien. «Il ne faut pas craindre de diagnostiquer le mal et d'apporter des réponses fermes», a-t-elle insisté, en réclamant une «prise de conscience intellectuelle et politique».

Rejetant tout «fatalisme», elle invite à une mobilisation des consciences face au «fanatisme religieux en lien avec l'islam» et à «l'immigration de masse», deux «viviers» du «communautarisme» et de la «propagation» de l'islamisme. «Cette situation n'est pas inéluctable. Elle est le résultat de choix politiques. Et si l'on ne peut pas régler le problème d'un coup de baguette magique, on peut tout de même faire un bilan et en tirer toutes les conséquences», a-t-elle dit.

Pour la présidente du groupe FN au conseil régional de Paca, l'organisation du dialogue entre les religions ne relève pas nécessairement du chef de l'État. Sans être hostile à de tels échanges, elle estime cependant que l'unité nationale doit se construire dans le refus de l'islamisme «sans ambiguïtés», au-delà des croyants. Évoquant des relations personnelles avec des musulmans «parfaitement assimilés», l'élue affirme: «Ils ont du mal à comprendre cette précaution consistant à refuser de nommer le fanatisme religieux. Pour eux, l'amalgame existe précisément parce qu'on a laissé l'islamisme se répandre dans les mosquées et s'institutionnaliser.»

La création d'un consistoire permettrait, selon elle, de poser des principes «clairs» que les religions devraient admettre «sans compromis» avant de pouvoir exercer leur culte en France.

Mardi sur Twitter, Marion Maréchal Le Pen avait également exprimé ses ambitions de réserviste. «L'armée est en sous-effectif. Je vais postuler pour être dans la réserve en Paca», avait-elle annoncé. Titulaire d'un master, elle est prête à consacrer dix jours minimum par an à l'armée et pense avoir les qualifications pour accéder au grade d'officier après une formation à l'école militaire de Saint-Cyr Coëtquidan. «C'est une façon de prolonger mon engagement au service de mon pays par quelque chose de plus concret physiquement et d'inciter la jeunesse patriote à s'engager.»

Face au climat de menace terroriste, la députée ne voit pas pointer les «symptômes d'une guerre civile». Si la «colère» existe chez les Français, elle les croit surtout en attente d'un «État fort». Sans écarter l'hypothèse d'un «instinct de survie» citoyen en cas de faillite du pouvoir face au terrorisme, elle préfère dénoncer d'abord l'argument du «chaos» comme une «diversion» de ses adversaires politiques. «Ils cherchent d'autres responsables pour ne plus avoir à se justifier», fustige-t-elle, accusant le gouvernement de «vouloir faire monter la mayonnaise du danger de l'ultradroite».

Marion Maréchal Le Pen estime enfin que les socialistes et une grande partie de la classe politique seront «incapables de remettre en cause leur logiciel». Lorsque Manuel Valls voit une «solution de facilité» dans l'idée d'expulser «tous les étrangers» condamnés pour violence, elle estime que sa «posture d'homme autoritaire explose en plein vol» et que le chef du gouvernement symbolise l'homme politique «coincé par son idéologie, ses alliances et sa famille politique». «Sauf exception, ils s'arc-bouteront contre le réel» conclut la députée FN du Vaucluse, avant d'ajouter, comme une prédiction: «Si l'histoire est tragique, elle ne les tolérera pas. Elle les balayera.»

 

Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 28/07/2016.

 

 

Le sommet de l'OTAN apporte des nouvelles : davantage de soldats en Europe de l'Est, préparation aux cyberattaques... Une autre aventure américaine qui n'apporte rien de bon pour l'Europe, selon l'ancien candidat à la présidence Philippe de Villiers.

RT France : Lors du sommet de l’OTAN à Varsovie les Etats-Unis ont annoncé le déploiement de 1 000 soldats en Pologne. Des milliers de soldats de l’OTAN participent aux entraînements en Europe de l’Est et dans les pays baltes. Selon Barack Obama, «l’agression russe contre l’Ukraine» menace l’Europe, c’est pourquoi il appelle à «renforcer la défense» de ses alliés en Europe centrale et orientale. Comment évaluez-vous cette prise de position ?

Philippe de Villiers : Je pense que la position européenne calquée sur les ordres reçus de l’Amérique, donc calquée sur la position américaine repose sur un contresens. L’Europe écrit depuis la fin de la guerre son avenir sur le continent américain. C’est l’Europe de l’après-guerre qu’on poursuit avant la chute du mur de Berlin alors que l’Europe doit être l’Europe «de l’Atlantique à l’Oural» en comprenant la Russie au sens que l’entendait le général de Gaulle quand il utilisait cette expression.

L’OTAN nous entraîne dans des aventures partout dans le monde qui ne sont pas les nôtres

Aujourd’hui il faut faire une Europe confédérale, c’est-à-dire celle qui s’appuie sur les souverainetés nationales à l’Est comme à l’Ouest, qui s’élargisse à la Russie qui peut servir d’interface pour les hommes de la puissance de demain. Il est absurde de considérer aujourd’hui Poutine et la Russie comme des ennemis. La Russie est notre amie, la Russie ne demande qu’à être notre amie. Elle est non seulement une alliée sur le plan historique, mais il y a des liens plus profonds – par exemple, Dostoïevski parlait français, écrivait en français. Et moi qui connais bien la Russie, je peux dire que c’est une absurdité de ne pas vouloir réunir les deux chrétientés de l’Europe – celle de l’Est et celle de l’Ouest.

>>>>RT>>>>> C’est un crime de vouloir installer plus d’agressivité, plus de haine dans les nations qui étaient jadis sous le joug soviétique. Il faut leur expliquer que la Russie n’est pas leur ennemi, que la Russie n’est pas l’ennemi de l’Europe et que l’Europe ne doit pas continuer à se faire manipuler par Monsieur Obama et l’Amérique qui elle est agressive, qui dépense deux fois plus pour son budget militaire que l’ensemble des nations du monde.

L’OTAN n’a plus de raison sociale

RT France : Lors du même sommet à Varsovie, il a été déclaré un renforcement de partenariat entre l’UE et l’OTAN. Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'OTAN, a déclaré que les deux organisations ont «une position commune sur la Russie : l’UE a imposé des sanctions économiques, l’OTAN a procédé au renforcement de la défense collective après la fin de la guerre froide, le plus important depuis la guerre froide». Cette coopération entre l’Union européenne et l’OTAN, a quoi peut-elle mener ?

Philippe de Villiers : A la guerre. L’OTAN est en fait le bras militaire de l’Amérique. L’OTAN nous entraîne dans des aventures partout dans le monde qui ne sont pas les nôtres. Souvenez-vous du Kosovo, des «printemps arabes», de la Syrie, de l’Irak. Il faut bien comprendre que le nouveau monde dans lequel nous sommes entrés n'est pas le monde de l’après-guerre. L’OTAN a été créé pour contrer l’Union soviétique. L’URSS est morte, le mur de Berlin est tombé, cela fait des décennies. Et donc l’OTAN n’a plus de raison sociale.

La décomposition de l’Europe va maintenant aller très vite depuis le Brexit

Il faut bien comprendre par exemple que Madame Merkel obéit à Monsieur Obama, obéit à l’OTAN quand elle se prosterne devant le sultan Erdogan parce que la Turquie est membre à part entière de l’OTAN et que c’est l’Amérique qui veut faire rentrer la Turquie dans l’Union européenne. Quand vous confiez votre défense, c’est-à-dire l’essentiel de votre puissance régalienne, à une autre nation que la vôtre – en l’occurrence les Etats-Unis – alors vous n’êtes plus indépendant. Donc vous ne pouvez plus avoir une diplomatie propre. C’est tragique pour la France et c’est tragique pour l’Europe. C’est un signe avant-coureur de la décomposition de l’Europe qui va maintenant aller très vite depuis le Brexit parce que les Anglais ont compris qu’il y avait une contradiction entre la loi anglaise et le loi européenne et que l’Europe c’était l’immigration à tout va.

Monnet, Schuman et tous les autres grands prêtres de cette Europe supranationale ont menti

Aujourd’hui les Français sont de plus en plus nombreux à comprendre qu’on leur a menti. Monnet, Schuman et tous les autres grands prêtres de cette Europe supranationale ont menti. Ils ont dit que l’Europe ce sera la prospérité ; on voit que ce n’est pas le cas, la sécurité ; on voit que ce n’est pas le cas. Ils ajoutaient – et c’est le plus grand mensonge – que l’Europe ce serait l’indépendance, ce serait la puissance, c’est-à-dire l’émancipation des Etats-Unis. Il y aura les Etats-Unis de l’Europe qui s’émanciperont des Etats-Unis et c’est pour cela que les gens avaient voté «oui» à Maastricht en se disant qu’on sera une très grande puissance, on sera «une France démultipliée».

On a une Amérique démultipliée qui met la main ferme et lourde sur le continent européen 

Aujourd’hui on n’a pas de France démultipliée, on a une Amérique démultipliée qui met la main ferme et lourde sur le continent européen pour empêcher à tout prix qu’il y ait entre la Russie, la France et d’autres pays européens un échange qui est dans l’ordre des choses et dans la nécessité de la paix et de l’harmonie. Je suis triste, je suis bouleversé, je suis effaré et écœuré de voir l’attitude des dirigeants européens qui sont des menteurs et des manipulateurs parce qu’ils sont eux-mêmes sujets aux mensonges américains et manipulés par l’Amérique.

Obama c’est un grand enfant

RT France : Barack Obama a appelé l'OTAN à agir contre Daesh, la Russie et le Brexit. Selon vous, pourquoi le président américain met ces trois phénomènes dans le même panier ?

Philippe de Villiers : Obama dit n’importe quoi. Mais cela ne date pas d’aujourd’hui. Mettre dans le même panier le Brexit, Daesh et la Russie, c’est montrer qu’on comprend rien en histoire, qu’on est inculte. On ne peut pas commenter une position comme celle-là.

L’Amérique a une vision du monde qui est la même, c’est-à-dire un monde monocentré sur l’Amérique, alors que la Russie accepte le monde polycentré et travaille pour cela. Dans la conversation que j’ai eue avec Vladimir Poutine en août 2014, il m’a dit qu’il ne voulait pas un monde centré-américain, mais un monde qui soit organisé en pôles régionaux. C’est beaucoup plus sûr pour la paix.

Mais l’Amérique ne conçoit le monde qu’à sa botte. Tout ce qui lui résiste ou lui déplaît, c’est l’ennemi. Donc on fait un paquet cadeau. Avec la Russie, le Brexit et Daesh c’est une pochette surprise de la kermesse flamande. On met tout le monde dans le même panier. Mon père disait que les Américains sont sympathiques mais ils sont de grands enfants. Obama c’est un grand enfant.

L’Amérique est un pyromane qui met le feu à une maison et se met au premier rang en criant «au feu !»

RT France : L’OTAN et l’UE viennent de signer une déclaration commune afin de faire face «aux nouveaux défis», notamment aux «menaces hybrides» des cyberattaques. A votre avis, comment l’OTAN va-t-il contrer ces menaces cybernétiques qui pourraient menacer l’Europe ?

Philippe de Villiers : C’est assez amusant d’entendre le pyromane expliquer qu’il se propose de se faire pompier. En réalité sur cette question des cyberattaques, tous ceux qui ont un peu de renseignement savent que c’est l’Amérique qui est concernée en premier – c’est elle qui nous menace, c’est elle qui nous écoute, c’est elle qui installe des réseaux, c’est elle qui veut mettre la main sur toute cette communication nouvelle pour nous écouter, nous menacer et nous faire du chantage. On le sait très bien parce que Merkel, Hollande et tous les autres sont écoutés par l’Amérique. Donc s’il y a un risque de cyberattaque dans le monde alors il vient de l’Amérique. C’est drôle que les Etats-Unis demandent à l’OTAN de les aider à éteindre le feu parce que ce sont eux qui ont allumé le feu. L’Amérique me fait penser à ce pyromane qui met le feu à une maison et qui ensuite ne peux pas résister au plaisir de venir se mettre au premier rang en criant «au feu !»

Nous ne sommes pas les neveux de l’Oncle Sam

RT France : Est-ce que cette phase de tension entre l’OTAN et la Russie est surmontable ?

Philippe de Villiers : Le jour où il y aura un chef d’Etat en Europe, peut-être en France ou ailleurs, qui comprendra qu’on ne peut pas construire notre avenir sans la Russie ou contre la Russie – alors tout changera. Mais pour ça, il faut qu’il y ait un pays – la France – qui quitte l’OTAN. Tant que la France sera dans l’OTAN, les choses ne bougeront pas. Moi, j’appelle la France à quitter cette structure, cette organisation militaire qui pèse sur notre diplomatie, et dont nous ne recueillons aucun fruit, sinon une croissante dépendance par rapport à l’Amérique, l’Oncle Sam. Nous ne sommes pas les neveux de l’Oncle Sam.

Lire aussi : Philippe de Villiers : «Obama parle comme un grand chef de tribu»

Lire aussi : Phillippe de Villiers : «Nicolas Sarkozy mène la politique du chien crevé»

 L'élection de Donald Trump pourrait changer la relation entre l'OTAN et la Russie

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

"L'argent détruit les racines partout où il pénètre ....

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La réponse ne s’est pas fait attendre. Au surlendemain des attaques de Paris, l'armée française a lancé une série de bombardements comme elle n'en n'avait jamais encore mené en Syrie. Les attentats ont poussé l’exécutif français à attaquer des cibles censées toucher le groupe Etat islamique à la tête. Retour sur le spectaculaire virage sécuritaire de François Hollande.

C’est la semaine où tout a changé et où François Hollande a tout changé. Une volte-face sur la Syrie, à moitié assumée et un spectaculaire tournant ultra-sécuritaire, totalement assumé lui, appuyé par un vocabulaire guerrier.

Père de la nation après les attentats de janvier, le voilà totalement chef de guerre, lui le président français le plus belliqueux de l'histoire. Il fallait frapper fort et frapper les esprits.

A la surprise générale, François Hollande a explosé toutes les préventions de la gauche sur la sécurité, après le virage social-libéral sur l'économie, et pourtant c'est le silence dans les rangs de gauche.

L'impératif de l'unité nationale

Mardi 26 juillet, Europe 1, BFM TV et les chaînes de France Médias Monde (RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya) ont décidé de ne plus diffuser les photographies ainsi que les noms des terroristes. Le Monde et La Croix viennent de leur emboîter le pas. Les auteurs d’attentats deviendront-ils bientôt des « nonêtres » ? Ce terme de novlangue orwellien désigne, dans le roman 1984, ceux dont on effaçait l’existence jusque dans les archives des journaux : « Celui qui a le contrôle du passé, disait le slogan du Parti, a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé. »

En savoir plus sur   http://www.bvoltaire.fr/virginievota/la-presse-censure-desormais-le-nom-et-la-photo-des-terroristes,274249#ZZYbM3cPzLeRUvG1.99 >>>>>>

Depuis lundi, plusieurs portails d'actualité sur Internet ont été fermés par le gouvernement chinois, qui estime qu'ils ne doivent pas collecter et diffuser d'informations de «manière indépendante».

À Pékin

«Erreur 404: cette page n'existe plus.» Voilà ce que les utilisateurs de Sohu, ifeng.com et Netease, entre autres, voyaient s'afficher sur leurs écrans d'ordinateur ce lundi. Des noms qui parlent peu en France, mais qui résonnent pourtant aujourd'hui en Chine, et pour cause: les portails d'actualité de ces sites Web ainsi que leurs pages ouvertes aux opinions politiques et sociales ont été fermés par le gouvernement chinois. De plus en plus de compagnies privées chinoises sur Internet ont développé leur propre fil d'information, comparable à Yahoo! News ou MSN Actualités en France. Mais en Chine, comme dans beaucoup de domaines, l'information est très contrôlée.

Ces sites sont autorisés à diffuser des reportages d'actualités uniquement si ces derniers proviennent des agences d'État et ont donc été validés officiellement. Dans un article publié par le journal d'État Global Times, ces plateformes sont accusées d'avoir «sérieusement violé» les récentes réglementations pour avoir collecté des informations «de manière indépendante». Officiellement, ces plateformes ne sont pas autorisées à travailler avec leurs propres journalistes et peuvent simplement relayer les informations d'État, mais de plus en plus de sites tentent de mener et de diffuser leurs propres enquêtes.

Cette affaire marque le durcissement du gouvernement chinois à l'encontre des médias. Une étape de plus dans la démarche du président Xi Jinping, qui avait effectué en février une visite dans les locaux des médias officiels chinois. Derrière son sourire sympathique, il n'avait alors pas manqué de souligner que la presse devait se concentrer sur «l'information positive» et la diffusion de «la volonté du Parti en protégeant son autorité et son unité». Une volonté déjà exaucée depuis longtemps, puisqu'il est de notoriété publique que chaque jour les médias chinois, partout dans le pays, reçoivent de la part du gouvernement une note indiquant de quels sujets parler et comment les traiter.

«Les autorités n'aiment pas les reportages qui présentent des aspects négatifs de la société chinoise»

Zhang Lifan, historien chinois

Début juillet, l'administration publique en charge de la cybersécurité a annoncé l'interdiction de la publication d'actualités non validées par les agences d'État «sur les réseaux sociaux et d'autres plateformes informatiques». En fermant cette semaine ces portails d'actualité ainsi que leurs applications mobiles et leurs comptes de réseaux sociaux, le gouvernement n'a donc pas tardé à mettre en œuvre cette nouvelle mesure. Une réglementation instaurée quelques jours seulement après l'arrivée de Xu Lin à la tête de l'administration du cyberespace, le gardien de l'Internet. Ce dernier est l'ancien chef de la propagande à Shanghaï et a travaillé quelques mois aux côtés de Xi Jinping lors de son court mandat de chef du parti dans la même ville en 2007.

Pour le moment, peu de détails circulent sur le contenu exact de ces informations jugées «sensibles» par le gouvernement. Le Financial Times évoque les récentes inondations dans le nord de la Chine qui ont fait plus de 130 morts dans la province du Hebei. Ces plateformes en ligne auraient alors préféré montrer la réalité des dégâts avec des photos explicites de corps flottants et de glissements de terrain, pendant que la presse officielle chinoise se concentrait sur les soldats occupés à sauver des villageois en détresse. Cette mauvaise gestion des récentes inondations a valu à au moins quatre officiels d'être renvoyés.

Grand recul de la liberté de la presse

Pour Zhang Lifan, «les autorités n'aiment pas les reportages qui présentent des aspects négatifs de la société chinoise». Selon cet historien chinois, connu pour son franc-parler et ses critiques ouvertes à l'encontre du gouvernement, «c'est un durcissement complet dans la société chinoise, pas simplement chez les médias. Les critiques ne sont plus tolérées. Cela montre que les hauts dirigeants ne sont pas confiants.» Un constat que l'historien met en perspective: «Par rapport à l'ère de Jiang Zemin (président de 1993 à 2003) et Hu Jintao (président de 2003 à 2013), il n'y a aucun doute, la liberté de la presse en Chine est en grand recul.»

Les portails d'actualité de Sohu, ifeng.com, Netease, mais aussi Sina Live ou encore 163.com restent inaccessibles jusqu'à nouvel ordre et recevront des amendes dont le montant n'a pas été communiqué. Selon les chiffres de l'administration chinoise du cyberespace, pour le seul deuxième trimestre 2016, 1475 sites Internet ont été fermés ou interdits et plus de 12.000 «contenus illégaux» effacés.

Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 27/07/2016. Accédez à sa version PDF en cliquant ici

Qu’il paraît loin le temps où une investiture de Donald Trump par les républicains ressemblait, au mieux, à de la science-fiction, au pire à une éventualité que le système – « raisonnable », lui – ne laisserait jamais passer. Le milliardaire au populisme décomplexé est bel et bien devenu, lors de la convention de Cleveland, le 22 juillet, le candidat désigné par les républicains pour la course à la Maison Blanche.

Pis, alors qu’il marquait jusqu’à présent un retard régulier, bien que de plus en plus réduit, avec sa concurrente démocrate Hillary Clinton, M. Trump bénéficie à plein de « l’effet convention », avec un bond de 6 points enregistré par un sondage de la chaîne américaine CNN, lundi 25 juillet. En face à face avec Mme Clinton, et si l’élection avait lieu aujourd’hui, le promoteur immobilier battrait l’ex-first lady de 3 points, avec 48 % des intentions de vote, contre 45 % pour la candidate.

Ce sondage est évidemment à prendre avec d’énormes précautions, surtout que la convention démocrate bat encore son plein à Philadelphie (Pennsylvanie) et qu’Hillary Clinton devrait, si tout se passe comme prévu, enregistrer le même « coup d’accélérateur » à l’issue de cette grand-messe.

Mais il n’y a plus de temps à perdre pour le camp démocrate, qui a relancé la machine de campagne avec l’initiative « Dear Donald ». Prenant acte du constat selon lequel Hillary Clinton, malgré l’adhésion dont elle bénéficie au sein du Parti démocrate, souffre d’un cruel déficit d’image auprès de l’électorat américain dans son ensemble (selon les sondages agrégés par le site RealClearPolitics, 55 % des Américains ont une mauvaise opinion d’elle), cette campagne n’a pas pour objet d’inciter à voter pour Hillary Clinton, mais contre Donald Trump.

Lettre ouverte

Le contenu du spot est sans détour. Il s’agit d’une virulente lettre ouverte au candidat républicain, expliquant par A + B le danger qu’il représente pour les Etats-Unis, et surtout pourquoi, grâce à la mobilisation des Américains, il va perdre.

« Vous ne nous représentez pas », expliquent tour à tour les militants, qui pointent les casseroles du candidat (« quand une de vos entreprises fait faillite, vous en faites payer le prix au contribuable »), son hypocrisie (« vous voulez rendre l’Amérique great again en faisant fabriquer vos tee-shirts en Chine et vos cravates au Bangladesh »), ridiculisent son appétit de pouvoir et son égocentrisme, le taxent de « cruel et étroit d’esprit »

Cette avalanche de reproches n’a qu’un objet, expliquer au candidat pourquoi il va perdre :

« Vous nous sous-estimez, (…) le 8 novembre, nous vous ferons comprendre que nous valons mieux que ça, (…), nous sommes pour l’égalité, l’empathie, cela veut dire que nous sommes contre vous.
Cordialement,
Nous »

L’heure n’est plus aux divisions ni à la mise en valeur d’Hillary Clinton, il faut ratisser large. A ce titre, l’un des protagonistes du spot porte un tee-shirt « Bernie Sanders 2016 », image qui vient souligner l’importante contribution de la campagne du sénateur du Vermont dans cette élection. Maintenant que M. Sanders a reconnu sa défaite, l’heure est venue de faire bloc contre M. Trump.

Par son message, ce clip rappelle la ligne adoptée par le sénateur socialiste pendant sa campagne. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il est l’œuvre d’Hillary for America, un super PAC (comité d’action politique, chargé de lever des fonds pour un ou plusieurs candidats) qui rassemble des donateurs individuels : la campagne de Bernie Sanders s’est notamment distinguée par un financement massif venu des électeurs « de la base ».

Les protagonistes de ce spot ont par ailleurs été soigneusement choisis pour représenter la diversité ethnique, religieuse et démographique de la société américaine (une figurante s’exprime même en espagnol), ce qui rappelle aux électeurs, plus ou moins subtilement, qu’Hillary Clinton est « LA » candidate des minorités, et qu’en novembre, il faudra aller aux urnes et voter pour elle.

Lire :   L’opération séduction des candidats démocrates pour capter l’électorat afro-américain


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2016/07/26/avec-le-spot-dear-donald-hillary-clinton-ne-plaisante-plus_4974939_3210.html#463ghbKSyo6D6KBe.99
 

>>>>LE FIG>>>>Pour les Indiens du Dakota du Nord, le pétrole récemment exhumé est un miracle. Mais il pourrait devenir une malédiction.

À perte de vue s'étendent les vastes plaines herbeuses du Dakota du Nord, entrecoupées de lacs et de marais d'une beauté étrange et apaisante, avec leurs ajoncs immobiles. Mais plus on progresse vers l'ouest en direction du gisement pétrolier de Bakken, sur la frontière avec le Montana, plus l'exercice devient difficile. Imperceptiblement mais sûrement, l'intrusion des «adorateurs» du «Dieu pétrole» change le paysage. Apparaissent des dizaines de pompes, de derricks et de citernes, des stocks de tubes d'acier, des grues, des villages de préfabriqués pour ouvriers déracinés et mille autres signes de la ruée vers l'or noir qui bouleverse depuis 2006 la vie jusque-là ralentie du Dakota du Nord. Les pompes se balancent à rythme régulier, plongeant vers les entrailles de la terre pour sucer son sang noir. De loin, elles ressemblent à de grosses mantes religieuses de fer. Sur la route 23, qui traverse la réserve de Fort Berthold avant d'arriver à la ville de Williston, dont la population a quadruplé, des milliers de camions-citernes foncent à toute vapeur dans un vrombissement qui fait vibrer la chaussée. Le «pays indien», niché sur les bords de la rivière Missouri et les rives du lac Sakakawea, fait désormais partie intégrante du nouvel eldorado pétrolier du Dakota du Nord.

...... Nous les Indiens sommes assis sur un tas de dollars», commente Calvin Grenelle, historien au musée de la réserve de Fort Berthold, où les trois tribus Mandan, Hidatsa et Arikara se sont regroupées pour survivre, après avoir vu leur territoire grignoté par la poussée implacable des visages pâles au XIXe siècle. Ce chercheur - dont la mission est de préserver l'héritage culturel de ses ancêtres, en forçant les compagnies pétrolières à consulter les organisations compétentes avant toute prospection - voit le boom comme «la dernière intrusion en date d'une longue chaîne historique». «C'est à la fois un miracle et une malédiction, explique-t-il. Que ferons-nous de cette manne d'argent facile. Saurons-nous investir sur le long terme? Affronterons-nous les défis environnementaux et culturels qui se bousculent à nos portes?» Pour expliciter ce qu'il veut dire, Calvin exhibe la photo d'une montagne sacrée située dans la réserve. Aplati en son sommet, ce promontoire sert toujours de lieu de prière aux Indiens. Mais Grenelle, qui fréquente régulièrement cette montagne, dit qu'il est devenu très difficile d'y méditer, vu l'énorme aire de stockage de pétrole qui a été construite au pied de la montagne. «Ces nuisances visuelles et sonores sont le symbole du danger qui nous guette», dit-il.

« C'est à la fois un miracle et une malédiction. Que ferons-nous de cette manne d'argent facile. Saurons-nous investir sur le long terme ?  »

Calvin Grenelle, historien au musée de la réserve de Fort Berthold

À White Shield, l'une des quatre bourgades qui structurent la réserve de Fort Berthold, Fred Fox, un grand Indien costaud, au visage large et plat, reçoit dans un bureau tapissé de vieilles photos noir et blanc de son grand-père, qui pose avec dignité, paré d'une large coiffe à plumes. Ancien responsable du département énergie, et aujourd'hui l'un des sept élus du conseil tribal, Fred affirme que l'enrichissement par le pétrole est colossal chez les Indiens. Depuis 2008, date à laquelle ces derniers ont ouvert leurs terres à l'exploitation «avec un peu de retard sur le reste du Dakota» - en raison de la nécessité d'un accord du gouvernement fédéral, qui a la responsabilité de la protection des terres indiennes - les propriétaires individuels (environ 6000 des 13.000 membres de la communauté) auraient déjà touché près de 630 millions de dollars de royalties, auxquels s'ajoutent les 150 millions de royalties touchés collectivement par la tribu. Si l'on ajoute à ces revenus les bonus perçus au moment de la prospection, le total atteint largement le milliard de dollars et ces revenus croissent de manière exponentielle! Fred Fox affirme que le boom ouvre d'énormes possibilités d'emploi pour les Indiens et que «ceux qui sont au chômage, ne cherchent pas». Il évoque la construction prochaine d'une raffinerie de pétrole, très contestée. Soucieux de faire profiter les jeunes générations d'Indiens du boom de l'or noir, le collège de Newtown vient d'ailleurs de créer une formation de pilotage de poids lourds et une autre destinée à initier les étudiants aux métiers techniques du raffinage.

Fred Fox reconnaît toutefois que l'eldorado génère une tension colossale sur les ressources de la réserve, qui «doit apprendre à gérer le développement». Le gouvernement tribal dépense des millions en infrastructures routières et en nouveaux logements, en pénurie criante vu l'afflux de main-d'œuvre extérieure. Le trafic routier est devenu un énorme point noir. Fox évoque la dégradation des routes et la hausse vertigineuse des accidents ; l'un d'eux a tué sa femme, fauchée par un poids lourd il y a quatre mois. La tribu a dû aussi augmenter ses ressources policières pour enrayer la criminalité et le trafic de drogue, en hausse constante. «Ces problèmes sont réels, mais en même temps, soyons clairs: une chance comme ce boom n'arrive qu'une seule fois», note l'élu, parlant de préparer les tribus au futur.

La directrice du musée des tribus, Marylin Hudson, 77 ans, fille d'un chef indien Hindatsa et d'une fille d'émigrés norvégiens, est l'une des heureuses bénéficiaires de l'or noir. Grâce à des lots familiaux dont elle a hérité, elle dispose d'un revenu supplémentaire de 5000 à 10.000 dollars de royalties par mois, «ce qui aide bien», sourit cette grand-mère aux cheveux courts et frisés. Mais cette intellectuelle indienne, qui continue de vivre sobrement comme beaucoup d'Indiens, confie «ses doutes sur la capacité des dirigeants tribaux actuels à avoir une vision d'avenir». «Il faudrait qu'ils pensent au long terme, mais ils ne voient que le lendemain.»

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Marty et le rêve de la septième génération

Marty Jeune Ours ne ressemble pas à la majorité des Indiens que l'on croise à Newtown. La plupart sont en surpoids, voire obèses, souvent nonchalants, voire indifférents à l'étranger de passage. Lui est svelte et sportif, avec un mélange d'ouverture, de passion et de dignité dans le regard. Beaucoup semblent ne pas mettre en question la bénédiction de l'or noir, tandis que lui veut éveiller son peuple à ses dangers. «Notre peuple a plongé dans l'assistanat, l'indifférence, l'obésité et l'alcool parce qu'il s'est détourné de ses traditions», dit Marty. Ce beau jeune homme à la tresse noire, dit «avoir appris à réfléchir par lui-même pour comprendre comment son peuple en était arrivé à ce degré de dégradation». Passionné de l'histoire des Indiens américains, amoureux de la nature et des chevaux, écologiste farouche, Marty, dont le discours rappelle les apôtres de la décroissance, dit rechercher une alternative au cercle infernal de la consommation à tous crins, loin de la dépendance pétrolière. Pour lui, si l'or noir, «cet ennemi», doit servir à court terme, «c'est à financer la recherche sur d'autres énergies alternatives comme le soleil». Il a confiance, invoquant une vieille prédiction indienne annonçant que la septième génération - la sienne, selon Marty - œuvrera à la renaissance.

Sortes de Black Panthers 2.0, les animateurs de Black Lives Matter ont adapté le discours des militants afro-américains à l’époque actuelle, notamment en sectorisant leur action sur les seules « violences policières », ou supposées telles. En effet, la majorité des cas utilisés pour leur propagande ne sont pas clairs, et les responsabilités des policiers (parfois eux-mêmes afro-américains, d’ailleurs) ne peuvent pas toujours être établies. Cette organisation a donc clairement mis le feu aux poudres. >>BLVD VOLTAIRE>>>

Micah Xavier Johnson a servi dans l'armée de réserve américaine entre mars 2009 et avril 2015 comme soldat de première classe spécialisé dans la charpenterie et la maçonnerie. 

..SUITE ...

Il a été envoyé en opération en Afghanistan de novembre 2013 à mai 2014. Le jeune homme âgé de 25 ans vivait à Mesquite dans la banlieue de Dallas, encore avec sa mère, Delphene Johnson, dont on a retrouvé le 4x4 sur les lieux de la fusillade. >>>RT>>>