....et si ce " système non linéaire" se construisait comme se construit un arbre, cerne après cerne, saison après saison. Une mince couche entre bois et écorce, appelée
 
 
 
" est "
 
seule active et vivante
 
elle seule produit la vie et engendre les cellules qui feront l'arbre de demain.
 
 

 
 
 
 
.....les couches inactives et mortes qui sont sous le cambium et qui forment
 
le bois
 
 n'en sont pas moins réelles pour autant .....
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

comme

 

époux

 

« Ton visage, NOTRE ENTRE-lumière »

ou

de l'espace-ENTRE-CLOS-bois

 

 *

 

 

 

 


 

 

 

 

"DE-VENIR FOYER" 

marche-jalon

 

I


 

« l'altérité fondatrice femme&homme ENtre-sexué organiquement »

 


 

 

Le traitement merleau-pontien de la sexualité  ( hcq : homme-femme-enfant  ...EN l'altérité et non la symétrie ...l'égalité ..) n’est ni une réduction anatomique, ni une sublimation. Ethérée. La sexualité n’est pas le lieu d’un frottement des organes, elle n’est pas non plus traitée en tant que force motrice brute d’activités intellectuelles affinées, ce qui est une autre manière de la réduire, ou de ne pas l’envisager ; elle est rêverie, attirance, déploiement des représentations, élection fragile par un sujet incarné, d’un objet de choix, différent de tous les autres coloré d’une aimantation particulière, par lequel le monde entier, lui aussi, se pare de couleurs nouvelles.

La sexualité est pour MP désir et amour. Il n’y a pas d’organes ( mâle-femelle) sans amour, il n’y a pas d’amour sans désir 

 voir Merleau-Ponty *

voir "altérité fondatrice homme&femme" *

voir aussi opposition Sartre - Merleau Ponty*

CORRELAT

«Il n’est point d’homme qui ne veuille être despote quand il bande.»

SADE

 

 

 

"DE-VENIR FOYER" 

marche-jalon

 
II 

  

Agapè comme relève d'Éros 

....... Les dangers d'un amour sans désir .....

 

 

 L’accueil de l’autre demeure une tâche infinie, exposée au mystère et à la promesse de la reconnaissance, par-delà tout arrangement institutionnel. Mais cette transcendance de toute immanence n’est jamais prétexte à mépriser la liaison de la transcendance avec l’immanence, dans l’humilité incarnée de la sociabilité organisée et de la descendance espérée, dans l’optique du Tiers promis au couple comme à tout homme adonné et orienté à Dieu.

 

 

==>>>
 

 

.....les époux ont à se créer mutuellement dans le mariage maintenant non plus seulement comme époux, mais encore comme père et mère. ..?

 

Je ne sais si ailleurs on a jamais parlé de façon aussi juste et profonde des effets de la chasteté dans le mariage ( hcqs: ... la fidélité inconditionelle dans l'engagement du mariage ...): les époux ont à se créer mutuellement dans le mariage maintenant non plus seulement comme époux, mais encore comme père et mère.

 

Maurice Zundel

 

 

 

 

"DE-VENIR FOYER" 


marche-jalon
 

 III

 


... les béautés qui valent la peine d’être défendues

...* 

 

 

 

 “Le beau rend manifestes des lois secrètes de la nature qui, si elles n’apparaissaient pas, seraient restées éternellement cachées.” *

 

 

 

 

la triade

Père-ENfant-Mère

 

 

Devenir parent : une phase du développement.

Une contribution à la théorie de la libido*

 

 "la beauté de l'ENtre-amour

... triadique  " fem-hom-ENfant" ... 

 en les rapports

 CHASMIATIQUEs

*

 

 

c'est

"là*"

où il faut placer

 

  * la puissance du CREe *  
 

 

 

 

"DE-VENIR FOYER" 

marche-jalon

 IV

.... la préhistoire qui est encore en nous ...

par Aldo Naouri*

 

 

 

...... il ne peut y avoir de père pour un enfant qu’introduit comme tel auprès de cet enfant par la mère. Et qu’il ne peut y avoir d’encouragement sinon d’injonction, adressée à la mère pour l’amener à procéder à cette désignation, qu’à partir d’un consensus sociétal.

À défaut d’un tel consensus,elle reste livrée à son propre système pulsionnel qui date du tout début de nos fameuses 24 heures. Or, nos sociétés, qui confondent le inégalités, contre lesquelles il ne faut pas cesser de se battre, et les différences, qu’il faut absolument respecter, ont décidé d’effacer toutes les différences, abandonnant les mères à leurs pulsions, réduisant les pères à l’impuissance et laissant l’enfant évoluer dans la direction dont les civilisations ont cherché à le détourner ... Et ce d’autant que, à côté de la dialectique introduite par les ‘oui’ et les ‘pas-oui’, interviennent,du côté de l’enfant une étape physiologique délicate de son développement,et du côté de ses parents un état d’esprit. Jusqu’au stade du miroir, qui se situe entre neuf à onze mois selon les individus, le bébé se pense comme un morceau de sa mère. À partir de ce stade, il comprend qu’il est lui, coupé de sa mère. Percevant son immaturité et sa dépendance des soins de sa mère, il va être conduit à la penser effrayante d’êtresi puissante, si toute puissante. De crainte qu’elle ne le tue, il va dresser obstinément contre elle pendant des mois et des années sa propre toute puissance. Il rejettera tous les interdits qui lui sont posés et déploiera toutes ses pulsions sous forme de caprices. La manière dont la mère va réagir à son attitude est déterminante pour sa vie entière. C’est ce que je désigne comme un état d’esprit. Soit la mère est décidée à l’éduquer en bridant sans états d’âme ses caprices et parvient ainsi à corriger le scénario paranoïaque qu’il a été conduit à construire et à lui faire maîtriser et refouler ses pulsions. Soit elle se fait sa vestale et satisfait la moindre de ses demandes. Elle le séduit alors et le laissera livré sa vie entière à son système pulsionnel, faisant rapidement de lui un petit tyran domestique puis plus tard un pervers préoccupé par sa seule personne.....

 

 

 

 

"DE-VENIR FOYER" 

marche-jalon
 
V

 




 

les métamorphoses de l'amour*

 

 

 

..... une telle expérience fait de ceux qui l'ont partagée à la fois des compagnons d'aventure, des initiés, et des célébrants. Impartageable, incommunicable, leur commune découverte a fait d'eux les uniques dépositaires d'un secret. Ce secret, eux seuls le connaissent. Mais chacun n'a pu le connaître que par l'autre. Aussi l'autre n'en est-il pas seulement le témoin, mais aussi le comparse, le complice, le thaumaturge , et le célébrant.

Voilà pourquoi chacun dans l'amour se sent uni à l'autre du même lien qui l'unit à l'absolu.

 

 

"DE-VENIR FOYER" 
 

marche-jalon

 VII

 
.... EN l'IMAGE de la femme ...

 

 

Dans l’image dominante qu’en donne la tradition occidentale, la femme est représentée comme un sujet incarnant ces qualités que sont le soin., l’amour de l’autre, le dévouement et le don. Une image apparemment positive et féconde, surtout si on l’appréhende d’un point de vue critique vis-à-vis des dérives individualistes et utilitaristes de la modernité. En tant que sujet essentiellement relationnel et donateur, la femme paraît personnifier cette fonction de lien et de cohésion qui ferait défaut aux démocraties modernes, marquées pourrait-on dire dans une optique tocquevillienne par les pathologies de l’égoïsme et de l’indifférence, de l’atomisme et du déracinement.

 

>>>>>>>>>>>> 11.06.2020<<<<<<<<<<<<<<

 

 

 

"DE-VENIR FOYER"  

 

 

 

LA VIE IN-finie

 

 

 >>> illustration: .... par l'experience du mariage triadique Paule-Robert.... <<<

 
 
 
 

 

 

CORRELATs récents ....