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Le philosophe paysan Gustave Thibon disait de Simone Weil: «C’est le seul être chez lequel je n’ai vu aucun décalage réel entre l’idéal qu’elle affirmait et la vie qu’elle menait.» Wikimedia Commons – CC

 

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Ludivine Bénard est journaliste. Elle vient de publier son premier ouvrage Simone Weil: La vérité pour vocation (Éditions de l’Escargot, 2020).


FIGAROVOX.- Vous avez choisi comme joli titre à votre essai «La vérité pour vocation». Simone Weil place en effet la vérité au-dessus de tout. Pourquoi? D’où lui vient ce souci si intense, et rare parmi les intellectuels de son temps qui furent nombreux à succomber à l’idéologie?

Ludivine BÉNARD.- Le souci de la vérité est un trait de caractère constant chez Weil, de ses plus jeunes années à sa mort, précoce, à 34 ans. Si on en croit sa lettre «Autobiographie spirituelle», adressée au père Perrin en 1942, l’obsession de la vérité naquit en elle vers 14 ans, après une sorte de crise existentielle. Elle est à l’époque persuadée que seuls les génies peuvent accéder au «royaume transcendant» de la vérité, et qu’elle, esprit médiocre (notamment comparé à son frère aîné, féru de mathématiques), est condamnée à vivre dans l’illusion, et donc dans le malheur. Avec le radicalisme qui la caractérise, elle tranche alors: «J’aimais mieux mourir que vivre sans elle [la vérité].» Peu à peu, elle se convainc cependant que la vérité est accessible à chacun, pourvu qu’il le désire et qu’il se plie à l’«effort d’attention», cette mise à disposition de l’esprit pour accueillir la vérité. Cet effort, relève-t-elle, est par ailleurs le seul qui permette de considérer les malheureux, faisant de l’attention «la forme la plus rare et la plus pure de générosité».

Toute sa vie, Simone Weil se refuse à toute doctrine, à tout camp de la pensée. Elle n’est que du côté de la vérité

Mais pour être en mesure de faire attention, il faut que la pensée soit totalement libre, loin de tout embrigadement. C’est pourquoi, toute sa vie, Weil se refuse à toute doctrine, à tout camp de la pensée: elle n’est que du côté de la vérité - ce que sa «Note sur la suppression générale des partis politiques» (1940) démontre de façon magistrale. Jamais cet esprit libre ne soumet sa pensée à l’idéologie dominante et, surtout, jamais elle ne tait ses désaccords, ce qui la condamne fréquemment à la solitude. Syndicalistes révolutionnaires, communistes, anarchistes espagnols… tous ses camarades de l’époque subiront le feu de ses critiques, et chercheront parfois à la museler: je pense notamment ici à ses amis communistes, au début des années 1930, qui ne supportent pas de l’entendre dénoncer le mensonge révolutionnaire soviétique. C’est cette même honnêteté intellectuelle qui la rapprochera de Georges Bernanos, après la Guerre d’Espagne, tous deux dénonçant d’une même voix les atrocités de la guerre.

Vous évoquez le rapport au socialisme de Simone Weil. Fréquentant le syndicalisme révolutionnaire, elle s’en est progressivement éloignée, prenant ses distances avec Marx. Que reproche-t-elle au marxisme et à la révolution?

Notons d’abord que Weil connaît particulièrement bien Marx, qu’elle a lu très jeune et qu’elle a enseigné à plusieurs reprises. Elle retient notamment de lui son matérialisme historique (selon lequel l’histoire est déterminée par l’organisation matérielle des sociétés, non par les idées ou intentions des hommes) et sa théorie de l’exploitation (qui pose que le capitalisme extorque une plus-value aux travailleurs en vue d’accumuler du capital et de développer la production pour résister à la concurrence).

Mais contrairement au philosophe allemand, Weil se refuse à croire que le développement infini des forces de production emporte avec lui la libération des travailleurs. Elle réfute cette vision «progressiste» de l’histoire, qui révèle la propension marxiste à diviniser la matière, à lui attribuer «ce qui est l’essence même de l’esprit: une perpétuelle aspiration au mieux». Marx dont la philosophie de l’histoire se focalisait sur la matière lui prête désormais des caractéristiques purement spirituelles! La notion de «développement infini» s’attire également les foudres de Weil, qui dénonce très tôt l’impossibilité d’un développement illimité dans un monde aux ressources finies. Dès 1931, dans son article «Perspectives», la jeune philosophe écrivait en effet: «De quelque manière que l’on interprète le phénomène de l’accumulation, il est clair que le capitalisme signifie essentiellement expansion économique et que l’expansion capitaliste n’est plus loin du moment où elle se heurtera aux limites mêmes de la surface terrestre.» Le marxisme, en promouvant lui aussi le développement des forces productives, se condamne aux mêmes conséquences.

Pour Weil, la révolution, entendue comme prise de pouvoir par le prolétariat et collectivisation des moyens de production, est inopérante pour supprimer l’asservissement de la classe ouvrière.

Enfin, comment croire que la libération des travailleurs dépend du développement infini des forces productives, questionne Weil, quand on sait que ce même développement, lorsqu’il s’incarne au quotidien dans le travail, dans les machines, dans l’organisation de la production (rationalisée à l’extrême), n’est que source de malheur pour l’ouvrier? Comment croire, comme Marx (ou même Trotski), que l’oppression conditionne la libération future? De fait, là où les forces productives ont été collectivisées, en Russie après Octobre 1917, les travailleurs sont demeurés soumis aux machines, aux ordres, à une bureaucratie de coordonnateurs toujours plus nombreux… La technique a asservi le travailleur à tel point qu’un renversement s’est opéré: la machine a pris le pouvoir sur l’humain. Ce n’est donc pas tant la question de qui détient l’entreprise (les bourgeois ou la collectivité) qui importe, mais la façon dont le travail est organisé. Ce n’est pas le capitaliste qui doit être mis en cause, c’est plus globalement le régime de la grande industrie. De fait, la révolution, entendue comme prise de pouvoir par le prolétariat et collectivisation des moyens de production, est inopérante pour supprimer l’asservissement de la classe ouvrière. Nulle part l’expropriation des bourgeois n’a signifié la fin de l’oppression des travailleurs! La révolution n’est alors plus pour Weil qu’un mythe, «un mot pour lequel on tue, pour lequel on meurt, pour lequel on envoie les masses populaires à la mort, mais qui n’a aucun contenu».

Comment propose-t-elle de dépasser le marxisme?

Pour dépasser Marx et l’aporie révolutionnaire, Weil assure pour sa part que la révolution politique doit s’accompagner d’une remise en cause de la grande industrie. Durant son passage en usine, en 1935, la philosophe a touché du doigt le malheur ouvrier, elle a «reçu pour toujours la marque de l’esclavage». Mais cette expérience l’a convaincue que, pour en finir avec l’oppression, il fallait redonner au travail ses lettres de noblesse, en finir avec la domination des machines, rétablir la supériorité de l’esprit sur la technique… En somme, abolir la «dégradante division du travail entre travail intellectuel et travail manuel», comme le disait… Marx! Pour ce faire, estime-t-elle, il faudrait notamment renouer le dialogue entre patrons et ouvriers. C’est pourquoi elle se lance dans une correspondance avec deux dirigeants, «car on est très mal placé en haut pour se rendre compte et en bas pour agir». L’urgence, à son sens, est de trouver ce qui peut être amélioré, au plus tôt, à l’usine, car si les syndicalistes ont raison de demander l’augmentation des salaires, cela ne doit pas être l’alpha et l’omega des revendications ouvrières. L’important, c’est de faire de l’usine un endroit où l’esprit se réconcilie avec la matière.

Un des axes fondamentaux de Simone Weil est le rapport au travail. En quoi sa vision du travail, qui se veut une critique du machinisme et du taylorisme déshumanisants et aliénateurs, peut-elle nous éclairer aujourd’hui à l’ère du numérique et de la mondialisation?

Encore étudiante, Simone Weil élabore une philosophie du travail bien éloignée de certaines visions de l’époque, qui voyaient en la technique un moyen de se débarrasser du terrible tripalium. Loin d’être une malédiction, le travail est pour elle une véritable façon d’être au monde, il est une médiation entre l’homme et son œuvre, mais aussi entre l’homme et les autres, car le travail permet de dépasser son intériorité pour se confronter à la matière. Le travail, fondamentalement, est le propre de la condition humaine ; en travaillant, l’homme façonne le réel et se sent appartenir au monde, il fait l’expérience de sa liberté. Comme expliqué précédemment, Weil encourage un travail réalisé en conscience, où l’homme demeure maître de la technique et décide, d’un bout à l’autre de l’entreprise, des différentes étapes - à l’opposé, on l’a dit, de l’organisation tayloriste de la production, qui repose sur l’ultra-spécialisation des travailleurs, leur ignorance totale de la chaîne de fabrication, leur soumission aux machines et à une armée de coordonnateurs censés penser à leur place.

Le travail est le propre de la condition humaine selon Simone Weil. En travaillant, l’homme façonne le réel et se sent appartenir au monde, il fait l’expérience de sa liberté.

Qu’a-t-on retenu des fameuses leçons de Simone Weil pour un «travail non servile» lorsqu’on observe, aujourd’hui, la pléthore de cadres dénonçant leurs bullshit jobs, comme en parle l’anthropologue David Graeber, ces «emplois à la con» qui n’ont aucun sens, ne créent rien et pourraient très bien ne pas exister? L’aliénation semble avoir pris du galon, elle ne concerne plus seulement les ouvriers mais les professions intellectuelles! Et, alors que Weil dépeignait le travail comme un moyen de constituer une sphère publique, de permettre la reconnaissance réciproque entre les individus, que penser de ces entreprises où les niveaux hiérarchiques s’empilent tant et si bien que les dirigeants se retrouvent à embaucher des «chief happiness managers», pour créer une cohésion tout à fait artificielle, à grand renfort de team building ou d’escape games ? Et enfin, comment ne pas s’inquiéter quand toute une partie des «élites» se positionne en faveur de l’«intelligence artificielle» (un syntagme déjà contradictoire dans les termes!) et rêve d’une société administrée par les robots, du bloc de chirurgie aux rédactions journalistiques en passant par les cabinets d’avocats, les librairies ou les écoles?

«Une étrange chrétienne», écrivez-vous, restée «sur le seuil de l’Église». Qu’est-ce qui attire Simone Weil dans le christianisme? et qu’est-ce qui, au contraire, l’en éloigne?

Il faut d’abord préciser que Simone Weil s’est longtemps décrite comme une juive agnostique. Ce n’est qu’après son séjour à l’usine qu’elle se rapproche du christianisme, à la suite de plusieurs expériences mystiques. Ces dernières ont toutes lieu alors que Weil se trouve dans un état de profonde détresse, l’âme en morceaux après l’expérience du malheur de l’usine ou accablée par les souffrances physiques que lui infligent ses nombreuses migraines. Après sa première «rencontre» avec le Christ, au Portugal en 1935, elle estime: «Là j’ai eu soudain la certitude que le christianisme est par excellence la religion des esclaves, que des esclaves ne peuvent pas ne pas y adhérer, et moi parmi les autres.»

Cette omniprésence du malheur lors de l’expérience mystique est prépondérante dans la métaphysique qu’elle développe par la suite. Weil ne se convertira jamais au catholicisme, dont elle se sent le plus proche, en revanche, on peut penser qu’elle s’est convertie à l’amour du Christ, c’est-à-dire à la figure d’un Dieu fait homme, faible, dont la vie entre pauvreté et charité se termine tragiquement sur la Croix.

Chacune des expériences mystiques de Weil lui fait comprendre que c’est dans le malheur seul que l’homme devient capable de surnaturel, que c’est seulement dans ces périodes de profond trouble qu’il est capable d’aimer l’amour divin en retour, et donc qu’aux malheureux qui continuent d’aimer Dieu malgré le malheur (ainsi de Job, par exemple), le Salut est promis.

Weil ne se convertira jamais au catholicisme. En revanche, on peut penser qu’elle s’est convertie à l’amour du Christ.

Dès lors, la métaphysique de Weil s’articule autour du rejet de la force: de la même façon qu’elle rejette viscéralement la figure de Jéhovah, Dieu cruel et tout-puissant de l’Ancien Testament, Weil aime le Jésus faible et agonisant sur la Croix qui hurle: «Mon Père, mon Père, pourquoi m’as-tu abandonné?» C’est pourquoi elle imagine un Dieu «décréateur», qui s’est retiré de la Création pour laisser advenir l’homme: ce faisant, il a renoncé à exercer toute la force et le pouvoir qu’il avait - ainsi a-t-il prouvé son amour des hommes. En subissant la Passion et en étant réduit à du pain lors de l’Eucharistie, Dieu apprend à l’homme que la véritable puissance n’est pas celle des rois ou des tyrans. Voilà qui parle particulièrement à la Simone Weil de la fin des années 1930, dont les réflexions sont tiraillées entre un pacifisme radical et la menace hitlérienne.

Quant à ce qui éloigne Weil du christianisme, je renverrai à sa longue «Lettre à un religieux» qui énumère en 35 points ses griefs contre l’Église. À son rejet viscéral de presque tout l’Ancien Testament, Weil ajoute l’Inquisition et les croisades, démonstration de force au premier degré d’une institution qui se trouve alors selon elle aux antipodes du message du Christ. Elle rejette également l’excommunication, c’est-à-dire la condamnation de ceux qui ne pensent pas tel que l’impose l’Église, allant jusqu’à parler de «malaise de l’intelligence dans le christianisme». Même convertie au Christ, Weil ne peut soumettre sa pensée à un dogme, ainsi s’oppose-t-elle définitivement au concile de Trente, par exemple, qui définit la foi comme «croyance ferme en tout ce qu’enseigne l’Église».

Au départ farouchement pacifiste, Simone Weil développe au contact de la guerre une forme de patriotisme de compassion qui lui fait écrire L’Enracinement, où elle décrit le besoin qu’ont les homme du passé et des traditions pour se construire politiquement. Comment expliquer son évolution? Cela fait-il d’elle, à certains égards, une conservatrice?

Simone Weil tient son pacifisme de son professeur de philosophie Alain, qui a été traumatisé par les massacres de la Grande Guerre. Jusqu’aux accords de Munich qu’elle soutient, et ce, sans faire grand cas des injustices à venir pour les Tchèques juifs, Weil estime donc que toute solution est préférable à la guerre, y compris un accord avec Hitler. Ce n’est qu’après la trahison des accords de Munich que Weil prend conscience de la menace qu’Hitler représente: ce qu’il veut, c’est une domination totale sur l’Europe, avec pour conséquence la disparition de notre culture, de nos traditions, de notre civilisation. Ce qui s’annonce, c’est une domination de type coloniale, qui anéantira jusqu’aux traces de nos valeurs spirituelles. C’est trop pour Simone Weil, qui garde en tête la domination romaine et la condamnation de peuples entiers et de leur civilisation aux limbes de l’histoire.

Lorsque la guerre entre la France et l’Allemagne est déclarée, Weil rejoint donc la Résistance, d’abord à Marseille puis à Londres, en 1942, où elle se lance dans la rédaction de L’Enracinement. Cet ouvrage, inachevé, est pour elle l’occasion de poser les bases morales du monde d’après-guerre, après la victoire des Alliés. Le but de L’Enracinement, plus spécifiquement, est d’appeler au sursaut politique des Français, pour sauver le peu de valeurs spirituelles qui subsistent. Pour Weil, en effet, chacun d’entre nous s’enracine dans différentes collectivités (foyer, famille, corporations professionnelles, patrie…) dont il reçoit la quasi-intégralité de sa vie morale et spirituelle. Ces collectivités, terrestres, temporelles, sont donc les seules garantes d’un trésor spirituel ancestral, qu’elles transmettent de génération en génération, elles en sont les forteresses. C’est à cette fin, et uniquement à cette fin, qu’elles doivent être protégées, et elles ne peuvent l’être que par un biais vil et injuste: la politique.

La dimension conservatrice de la pensée de Weil réside dans sa volonté de protéger des collectivités imparfaites mais dont la disparition aurait des conséquences plus graves encore.

Notons cependant que jamais l’enracinement ne prend chez Weil la forme d’une célébration de nos racines ou de l’exacerbation d’un nationalisme idolâtre: le patriotisme qu’elle défend, vous l’avez dit, est un patriotisme de compassion, empreint de faiblesse, il regarde la France comme quelque chose de beau, mais fragile, qui peut mourir. Si Weil s’est engagée dans la Résistance pour défendre la France, c’est pour empêcher de la voir disparaître, bien qu’elle sache parfaitement que l’organisation sociale y était injuste, qu’elle avait les mains souillées des crimes de la colonisation, que l’oppression y avait lieu dans ses usines et asservissait des milliers d’êtres humains. C’est sûrement au regard de ces dernières considérations qu’on peut parler d’un certain conservatisme chez Weil, dans sa volonté de protéger des collectivités imparfaites mais dont la disparition aurait des conséquences plus graves encore. Mais la notion de conservatisme trouve vite ses limites, eu égard aux bouleversements que Weil attend de son pays: qu’il sache se montrer juste et digne avec les autres nations (une fois la guerre gagnée, il s’agira de respecter les Allemands, non de les humilier comme en 1919 avec le traité de Versailles), de mettre fin au déracinement que produisent nos méthodes coloniales, d’en finir avec l’oppression des ouvriers et des paysans ; en somme, de refuser d’exercer toute la force qu’on détiendra.

Vous évoquez la fin tragique de Simone Weil, récusant la thèse «romantique» du suicide. L’absolue cohérence entre sa vie et son œuvre, cette fin précoce et ses jugements tranchés, parfois péremptoires, font d’elle une personnalité à part, admirable, mais aussi un peu effrayante. Son exigence absolue de pureté n’est-elle pas parfois inhumaine?

Voulez-vous dire que Simone Weil a tout d’une sainte? Vous ne seriez pas la première à le penser, c’est un qualificatif qu’on retrouve à plusieurs reprises la concernant: dans la bouche des marins de Réville qu’elle accompagna en mer durant l’été 1931, ou chez Simone Pétrement, sa principale biographe. Le philosophe paysan Gustave Thibon disait de Weil: «C’est le seul être chez lequel je n’ai vu aucun décalage réel entre l’idéal qu’elle affirmait et la vie qu’elle menait.» Tous ceux qui l’ont côtoyée l’ont vu: l’obsession de la vérité se couplait chez Weil à de larges tendances sacrificielles. Il ne s’agit pas seulement de nourrir ou d’héberger les plus malheureux, elle est connue pour avoir distribué sa paye à qui voulait, pour manger à peine (elle frôlait l’anorexie), pour ne pas se chauffer, pour se vêtir n’importe comment… De la même façon, elle travaillera à l’usine pour sentir dans sa chair le malheur des opprimés, elle s’engagera sur le front espagnol car la position de l’arrière lui est «insupportable», elle rejoindra la Résistance et fera tout pour revenir en France, dans les années 1941-1943, car elle veut se battre, au sens propre, contre les nazis!

L’obsession de la vérité se couplait chez Weil à de larges tendances sacrificielles.

Autant de raisons qui ont fait assurer à certains que Weil se serait suicidée, en se privant de nourriture en solidarité avec les plus malheureux, alors même qu’elle était alitée pour une tuberculose et refusait les soins. Mais si l’on s’en tient aux faits précis, rapportés par son entourage, Weil distribuait effectivement ses tickets de rationnement mais était de toute façon si affaiblie les derniers mois qu’elle était dans l’incapacité de se nourrir, malgré ses tentatives. Surtout, ce qu’il faut retenir, c’est que Weil assure dans son œuvre qu’il ne faut jamais chercher le malheur car il est le fruit de la nécessité (si elle s’en est approchée en usine, c’était dans un désir de connaissance, non de masochisme) ; l’acte de suicide entre donc en parfaite contradiction avec ses écrits - et ce serait une première chez elle! En revanche, il est certain que Weil était au bord du désespoir durant cette période. Comme dit plus haut, elle souhaitait absolument se battre contre les Allemands (elle rêvait d’être parachutée, les armes à la main). Sauf que les forces de la France libre, De Gaulle en tête, lui refusaient toute mission sur le territoire national, la cantonnant à la sécurité de Londres (relative, tout de même, au vu des bombardements). Mais cette situation est pour elle la trahison d’avec tous ses idéaux. Elle vit cette réclusion comme une dérobade, et comme la négation de sa vocation originelle. Si dans les faits, elle meurt d’une crise cardiaque, qu’expliquent une fatigue extrême, la tuberculose et un affaiblissement conséquent, il est impossible de ne pas prendre en compte son désespoir moral, qui a sans doute eu le rôle le plus important dans sa fin tragique.

Chemins d'exil: Simone Weil à Londres, entre mystique et résistance

 

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Spiritualité*

 

  •  Benoît XVI ...... "éros sans agapè est aveugle, agapè sans éros est vide".....

 

 

par Luc Ferry

Benoît n’hésite pas à affirmer que

si éros sans agapè est aveugle,

agapè sans éros est vide.

 

Dès qu’une question d’importance traverse l’Église, et celle du célibat des prêtres qui ne cesse de resurgir en est une, la plupart des observateurs tombent dans le panneau de l’antinomie conservatisme/modernisme. Ils ne peuvent pas s’empêcher, en l’occurrence, d’opposer un pape supposé «de gauche et moderniste» (François) à un autre pape, sinon de droite et réactionnaire, du moins traditionaliste (Benoît).

Il faut pourtant tout ignorer de l’histoire du mariage pour ne pas savoir qu’en l’occurrence, n’en déplaise aux traditionalistes, c’est François qui incarne la tradition et Benoît la (relative) modernité.

.... si on lit de près la belle encyclique que Benoît consacrait à l’amour au tout début de son pontificat (un texte intitulé «Dieu est amour», formule tirée du grec O theos agapè estin emprunté à une épître de Jean), on y découvre un pape qui plaide de façon aussi limpide que profonde pour une indispensable réconciliation d’éros et d’agapè (s’agissant de philia, l’amitié, Benoît se contente de rappeler que le mot et ce qu’il recouvre sont bien présents et même approfondis dans l’Évangile de Jean, mais seulement pour désigner les relations de Jésus avec ses disciples).

Contrairement à ce que laisse entendre la vulgate nietzschéenne, éros n’est nullement condamné selon Benoît par le message chrétien. Il est même un excellent point de départ vers son achèvement dans agapè, car il incarne une «promessede bonheur» dont on peut partir pour pratiquer ce que Hegel appelait une aufhebung, un dépassement qui conserve et qui en l’occurrence fait sa part à l’amour érotique au sein d’agapè.

...

Selon Benoît, livré à lui-même, séparé d’agapè, éros risque de sombrer dans la pornographie, une réification de la personne humaine étant toujours l’horizon ultime, voire inévitable, d’éros coupé d’agapè. Il faut donc réconcilier les deux amours, réconcilier l’amour qui prend et l’amour qui donne, l’amour qui nous enferme en nous-mêmes, dans notre égocentrisme, et celui qui fait sortir de soi, donner en toute gratuité à l’autre, «prendre soin» de lui.

 

 

 

 

par Luc Ferry

«Le transhumanisme prétend tout simplement lutter contre la vieillesse, fabriquer une humanité qui serait si je puis dire «jeune et vieille à la fois».

 

Il faut connaître la culture grecque pour se connaître soi-même. Je dis bien la culture grecque, c'est-à-dire la mythologie plus encore que la philosophie. L'Odyssée d'Homère est à mes yeux plus importante que les dialogues de Platon ou la Métaphysiqued'Aristote, car l'histoire d'Ulysse est celle d'un homme qui part en quête de la vie bonne et

cette quête du sens de la vie

constitue la matrice de toute la pensée occidentale.

...

Le cosmos est comme un grand puzzle dont chacun de nous n'est qu'un petit fragment. Et comme le cosmos est éternel, en s'ajustant à lui, nous devenons nous-mêmes comme des fragments d'éternité. Tel est le but de la vie selon Homère…

..«Le transhumanisme prétend tout simplement lutter contre la vieillesse, fabriquer une humanité qui serait si je puis dire «jeune et vieille à la fois». Pourquoi pas ?»

...Jamais l'homme n'aurait inventé ce qu'il a conçu de meilleur depuis deux siècles s'il avait considéré la nature comme un modèle à imiter: la protection des personnes âgées et des handicapés est tout sauf naturelle. Dans la nature, c'est la sélection naturelle darwinienne qui domine. Nous choisissons librement dans la nature ce que nous voulons aimer et ce que nous voulons combattre..

...

Il faut distinguer transhumanisme et posthumanisme. Le projet posthumaniste veut fabriquer une intelligence artificielle «forte», c'est-à-dire une machine qui disposerait de la conscience de soi, du libre arbitre et d'émotions humaines, et pas seulement d'une formidable puissance de calcul. Je n'y crois guère. Le transhumanisme, lui, prétend tout simplement lutter contre la vieillesse, fabriquer une humanité qui serait si je puis dire «jeune et vieille à la fois». Pourquoi pas? L'humanité a-t-elle été durant le XXe si merveilleuse qu'on ne puisse travailler à lui permettre de devenir plus sage en réconciliant, comme dans le poème de Hugo, Booz endormi, la flamme de la jeunesse et l'expérience de l'âge?

 

 

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le 27.02.20

Luc Ferry: «Vers une longévité heureuse?»

À lire aussi de Luc : La famille, refuge premier et socle de la solidarité   

le 1 avril 2020

Luc Ferry: «Mai 68 à l’envers»

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Le confinement, malgré internet, oblige au repli sur cette famille encore honnie dans les années 1968

La deuxième leçon, elle aussi déjà visible, c’est que le confinement, malgré internet, oblige au repli sur cette famille encore honnie dans les années 1968, comme en témoignait parmi d’autres le fameux film de Ken Loach, Family Life. Autant les petits-bourgeois qui se la jouaient révolutionnaire étaient d’une effroyable myopie sur les effets mortels du marxisme-léninisme, autant le repli actuel sur la sphère privée risque à terme d’être délétère. J’ai toujours aimé et défendu la famille. J’ai expliqué dans mes livres les raisons pour lesquelles elle était le lieu d’une admirable sacralisation de l’humain, elle-même liée à l’histoire du mariage d’amour.

Mais le travail est l’indispensable complément de la vie privée. S’il est parfois fastidieux, voire pénible, il reste malgré tout le principal vecteur d’une socialisation que le télétravail ne saurait remplacer. Avec le confinement, l’alcoolisme et les violences conjugales augmentent de manière inquiétante. Espérons que ceux qui plaidaient depuis 1968 pour un revenu universel de base finiront par comprendre que la société du temps libre à l’infini qu’ils appellent de leurs vœux serait aussi mortellement vide que tragiquement individualiste.

 

 

Luc Ferry: «Les vautours»

 

 

 

 

CORRELATs

(Matthieu 6:22)

 

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  9. µµµµµ*** .... Surmonter la honte d’avoir un visage ..par Fabrice HADJADJ dans " Puique tout est en voie de destruction ..Réflexion sur la fin de la culture et de la modernité " (Articles)       >>> amazon.frCréé le 19 janvier 202010.
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  12. µµµµ ..... COEUR du MONDE .... (Articles) ... gir... Antoine de Saint-Exupéry le formulait de cette façon : "Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour  ...Créé le 28 juillet 201913. µµµµµ* .....
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  32. ****** du parler vrai-MENT......du parler VRAI ... .. (Articles) >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> ....ou .... >>>Créé le 30 novembre 201833.
  33. Cancer, burn-out... Quand la poésie apaise nos maux (Articles) ... rrelage de sa cuisine, le corps couché sur son bras gauche. Il restera ainsi coincé, seul, près de vingt-quatre heures. Victime d'un AVC avec séquelles hémiplégiques, il a dû subir de longs mois de ré ...Créé le 24 novembre 201834.
  34. .... MOTS--maux--MOTS .... (Articles) ... égiques, il a dû subir de longs mois de rééducation en maison spécialisée, sans jamais être certain de ce qu'il récupérerait de ses capacités physiques. Tout au long de cette épreuve, l'écriture, sous form ...Créé le 24 novembre 201835.
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  40. L’éthique du care .....une nouvelle façon de prendre soin .... (Articles) ...  soin de moi, en cherchant des exemples hors de la sphère à laquelle on identifie habituellement le ou les soins : santé et éducation. Où l’on pourra voir que la visée du care est de favoriser les relation ...Créé le 1 octobre 201841.
  41. Malaise dans la civilisation et promesse de bonheur. Freud et Adorno (Articles) ... les d’un retable médiéval, les deux textes se répondent. Avant et après la catastrophe annoncée, Freud et Adorno se sont interrogés sur le destin des idéaux d’éducation, d’émancipation, de progrès qui o ...Créé le 2 septembre 201842.
  42. Bérénice Levet : «Hannah Arendt me fut une école de liberté, de libération» (Articles accès Registered) ... alement sa réflexion sur l'école. C'est donc par l'essai sur La Crise de l'éducation que je suis entrée dans son œuvre. «La tâche des adultes est d'escorter l'enfant dans cette forêt de symboles où il en ...Créé le 10 août 201843
  43. . ÉLÈVE ET MAÎTRE (1/7) .... Éliette Abécassis- Philip Roth .....Michel Onfray - Marc Aurèle .... Edmund Burke - Laetitia Strauch-Bonart ....... (Articles accès Registered) ... épopée juive contemporaine et pose le problème essentiel de l'identité, personnelle et collective, bref, du sens de la vie. Il crée une forme narrative nouvelle et postmoderne, tout en tenant le fil d ...Créé le 13 juillet 201844.
  44. 2Gabrielle Vialla :.......RECE-VOIR … le féminin ....le dé-couvrir ...à ... HUMANAE VITAE par Paul VI....? (Articles accès Registered) ... ive, les époux tendent à la communion de leurs êtres en vue d’un mutuel perfectionnement personnel pour collaborer avec Dieu à la génération et à l’éducation de nouvelles vies. De plus, pour les bapt ...Créé le 25 juin 201845.
  45. µµµµµµ .............des tentations-addictions de l'ÊTre "libre" ....sans Dieu ... ni Diable ...... (Articles) ... es individus séparés. Une telle conception rejette pour ainsi dire dans les coulisses de la société la vie morale réelle qui repose sur la quête des biens humains, qui sont par définition des biens substantiels ...Créé le 17 juin 201846. ....
  46. du "HIKIKOMORI " : coupés du monde ils n'arrivent plus à sortir de leur chambre ... au ...MONOcoq(s) INDIVIdualiste EN GROUPE de PAIRs ...? (Articles accès Registered) ...  «extérieur» et «komori» voulant dire «enfermé». Normie : C’est une personne «normale» qui n’a aucune difficulté à sortir de chez elle.  NEET : Cet acronyme signifie Not in Education, Employment o ...Créé le 13 juin 201847. .....
  47. de la Socialisation par LE GROUPE de PAIRs ... à ..... la socialisation par LES PAIR-ENts ...? (Articles accès Registered) ... de la socialisation de l’élève par le groupe de pairs. L’enfant (l’élève) construit sa personnalité par l’éducation qu’il reçoit de ses parents, mais également et surtout par l’interaction avec le ou  ...Créé le 13 juin 201848.
  48. Macron et les francs-maçons : le bras de fer (Articles accès Registered) ... iritualiste, ou la Grande Loge nationale française (GLNF), ouvertement déiste, ne veulent pas prendre de positionspubliques sur ces sujets. «Nous prônons l'éducation, la tolérance et le dialogue», expliq ...Créé le 9 juin 201849.
  49. THOREAU HENRY DAVID (1817-1862) (Articles accès Registered) ... efuse à participer à une action concertée. Lorsqu'il se sent responsable vis-à-vis de l'injustice sociale, il privilégie l'éducation politique de ses lecteurs, réduite à la dénonciation de l'esclavage  ...Créé le 13 mai 201850.
  50. ...EN ce mois de mai 2018 : ... " Hier comme aujourd'hui, comme demain ... " la Terre est le plus bel endroit du Ciel " .... (Articles) ... ........ « Il y a une forme de violence, précédée par une manipulation insidieuse et confuse d'agresseurs qui, sous prétexte d'éducation, d'amitié glissent de gestes d'affection vers des passages à l'acte i ...Créé le 3 avril 2018

 WIKIPEDIA

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L'eschatologie (du grec ἔσχατος / eschatos, « dernier », et λόγος / lógos, « parole », « étude ») est le discours sur la fin du monde ou la fin des temps. Il relève de la théologie et de la philosophie en lien avec les derniers temps, les derniers événements de l’histoire du monde ou l’ultime destinée du genre humain, couramment appelée la « fin du monde ». Dans de nombreuses religions, celle-ci est un événement futur prophétisé dans les textes sacrés ou le folklore. Plus largement, l’eschatologie peut embrasser des concepts qui sont liés tels que celui de Messie ou des temps messianiques, l’après-vie et l’âme.

La plupart des religions monothéistes ont des doctrines qui affirment que des membres « choisis » ou « dignes » de la seule vraie foi seront « épargnés » ou « délivrés » du jugement et de la colère de Dieu à venir. Ils seront envoyés au paradis avant, pendant, ou après ce jugement, en fonction du scénario de la fin des temps qu’elles retiennent.

L'eschatologie cosmique s'occupe de la fin des temps, parfois du jugement dernier, de la résurrection. Quant à l'eschatologie individuelle, elle traite de la vie après la mort, de la destinée de l'âme post mortem (qui prend diverses formes : séjour dans l'Hadès des Grecs ou dans le Sheol des juifs, réincarnation, etc.).

 

 

L'Inde : le saṃsāra et les âges du monde

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Au moment même où le modèle de la résurrection s'imposait au Proche-Orient, une autre eschatologie, apparue en Inde plusieurs siècles auparavant, prenait sa forme définitive. L'idée de base, dégagée depuis les plus anciennes Upaniṣad, est celle d'un sujet transcendant (ātman ou « Soi »), qui est en lui-même étranger à l'espace et au temps, comme à toute forme de limitation et de particularisation, mais qui, sous l'emprise d'une mystérieuse « ignorance originelle », vient s'identifier à un corps vivant dont il épouse les vicissitudes. Ainsi incarné, le Soi devient sujet du désir, de l'acte et de l'expérience sensible en général. La souillure ainsi contractée l'attache alors à ce monde et le conduit à renaître à l'intérieur d'un nouveau corps lorsque l'ancien a été détruit par la mort. Et c'est le degré de conformité à l'ordre du monde (dharma) des actes accomplis durant l'existence précédente – lequel traduit, en fait, un certain degré d'ignorance ou de relative lucidité – qui détermine le niveau de la condition obtenue à la nouvelle naissance : animale, humaine (dans une caste haute ou basse), semi-divine, etc. Il s'agit donc essentiellement d'une rationalisation – sur des fondements éthiques et métaphysiques – du très ancien et très populaire motif de la réincarnation. Ici, toutefois, la transmigration (saṃsāra), retour perpétuel des mêmes illusions et des mêmes souffrances, est appréhendée comme le mal par excellence. L'ascète indien, qu'il soit hindou ou bouddhiste, vise donc avant tout la « délivrance » (mokṣa ou nirvāṇa), c'est-à-dire l'arrêt, pour ce qui le concerne, de la roue des renaissances. Les moyens mis en œuvre dans ce dessein sont divers, mais ils convergent tous vers une désidentification par rapport au corps et à l'expérience sensible, vers une prise de conscience de soi dont la radicalité permettrait de surmonter l'ignorance originelle. Nous sommes donc en présence d'une eschatologie profondément « individualiste ». En lui-même, le cours des renaissances, qui se confond avec le cours du monde, est sans comm [...]

 

 

 

 

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C’est à l’heure où une chose est sur le point de disparaître qu’elle se révèle à nous dans ses contours singuliers et sa présence irremplaçable. Le mot « apocalypse » le suggère, dans lequel on entend « désastre », et qui veut dire « dévoilement ». Dans notre époque critique où l’humain est trois fois menacé d’extermination (technologique, écologique et théocratique), les lignes bougent, les ennemis d’hier deviennent alliés, les plus révolutionnaires éprouvent la nécessité de recourir à une certaine tradition…

C’est sur cette alliance de la tradition et de la modernité, de l’eschatologie* et de la culture, de la lucidité devant la mort et de l’éducation ouverte à la vie*, que porte ce recueil de textes et conférences.

Fabrice Hadjadj

 

Agrégé de philosophie, essayiste et dramaturge, il dirige l’institut Philanthropos (Fribourg). Il collabore régulièrement à Art Press et au Figaro littéraire. Il est l’auteur de nombreux livres, dont Réussir sa mort (2005 ; Points 2010), La Profondeur des sexes (Seuil, 2008), Le Paradis à la porte (Seuil, 2011).

 

  

1) Introduction 

dont, accès direct à :

2) Surmonter la honte d’avoir un visage

 

 

 

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Introduction

page 11 à 19

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Surmonter la honte d’avoir un visage

dernier texte cité dans ce livre ..page 178 -180 ..et que je viens de placer ENtête de ma page Robert Sablong de campagne éléctorale ...TEXTE DICTE.....

 

 

 

 

 

CORRELATs

 

 

................d'actualité ..............

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

à PROPOS du LIVRE

 

 
.... lire l'excellente " Préface d'André CHARRAK"     >>>>>>
 
EXTRAIT de  "Le statut de l'imagination" dans l'Emile  ............ p 57 à 69 >>>>>

 

...Eric Zernickci >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

      

p 67 à 69

.partie du texte d' Eric Zernickel ..prise en dictée vocale sur INTERNET

trouvé via google en page 2 ...en tappant " chiasmatique homme femme" 

 

......C’est l’homme qui veut, car la volonté est puissance virile ; mais c’est la femme qui élève l’homme à la volonté en s’effaçant devant ce qu’elle se borne à laisser apparaître : le chemin de la liberté. La pudeur et l’abnégation de la femme, son acceptation à n’être que l’image sensible de ce qui est au-delà de toute réalité empirique : le monde des valeurs. Aussi bien sa beauté est-elle celle de l’absence : « il n’y a rien de beau que ce qui n’est pas. » Voilà pourquoi Sophie, figure emblématique de la pudeur, et la sagesse qui vient à Émile. Le poison de la séduction qui porte en lui le remède de la vocation morale.

Toutefois cette étrange relation chiasmatique, qui fait que la femme « contre » l’homme de chercher à lui plaire pour « obtenir ce qu’elle consente à le laisser être le plus fort », ne s’achève pas dans la parade amoureuse. Elle trouve, bien au contraire, son prolongement dans le couple, base de « la petite patrie » dans ce constitue la « grande patrie » dans la dialectique du couple en formation c’est la femme qui est du club à la volonté ; dans le couple constituer, c’est elle encore qui lui enseigne ce qu’il doit vouloir pour ajuster correctement les moyens aux fins :

La raison des femmes est une raison pratique qui leur fait trouver très habilement les moyens d’arriver à une fin connue mais qui ne leur fait pas pas trouver cette fin. La relation sociale des sexes est admirable. De cette société résulte une personne morale dont la femme est l’œil et l’homme le bras, mais avec une telle dépendance l’une de l’autre que ces de l’homme que la femme apprend ce qu’il faut voir, et de la femme que l’homme apprend ce qu’il faut faire. (…) Chacun obéit et toutes deux sont les maîtres.

Retrouve ici la même dialectique que dans la parade amoureuse : la femme imagine des tâches à accomplir et l’homme agit. L’une gouverne en proposant des objectifs, l’autre ratifie et donne branle à l’action. Mais ces deux fonctions ne se juxtaposent pas simplement ; elle s’entremêle en une relation chiasmatique. Car l’action volontaire qui donne unité et une cohérence à la politique commune du couple s’ordonne nécessairement à des principes qui fixent les fins de l’homme. Mais en retour, ces faces réfléchissent dans leur et de la femme, non seulement pour y puiser la connaissance des moyens appropriés, mais aussi et d’abord pour y saisir un contenu. Le gouvernement féminin serait myope et frivole s’il ne trouvait pas son sens sa force dans la volonté de l’homme. Le souveraineté de l’homme serait sans contenu si les principes ne se réfléchissaient pas dans l’œil de la femme.

Mais là encore la femme posait un temps d’avance. C’est elle qui prend l’initiative de « pro-voquer » la volonté de l’homme et de lui suggérer des fins qui sont les siennes à travers les tâches les moyens qu’elle lui propose. Or elle ne peut le faire, sans énerver le ressort de la volonté masculine, qu’en se faisant discrète, pudique, en consentant n’être qu’une simple image comme l’été et le reste dans le lien amoureux ; mais et même moins qu’une image : un soupir uniquement consacré à faire résonner « la voix du chef » :

Il y a bien de la différence entre s’arroger le droit de commander, et de gouverner celui qui commande. L’empire de la femme est un empire de douceur, d’adresse et de complaisance, ces ordres sont des caresses ces menaces sont des pleurs. Elle doit régner dans la maison comme un ministre dans l’état en se faisant commander ce qu’elle veut faire. En ce sens il est constant que les meilleurs ménages sont ceux où la femme a le plus d’autorité mais quand elle méconnaît la voix du chef, il ne résulte de ce désordre que misère, scandale et déshonneur.

....

 

 

 

 

LE LIVRE

 

>>>>>>>>>>>>SOURCE >>>>>>>>>>>>>>>

 

 

 

 

 

COPIEs

 

 

 

 


 

 

 

 

 

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EXTRAITs de TEXTEs 

 

 

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" Préface d'André CHARRAK" 

 

Frédéric Lefebre 

Proportion, finalité, affinité: la notion de rapport chez Rousseau

 

p 48

 

..............

 

 

 

  •  partie du texte en capture d'écran

..trouvé le 20.12.2019 en faisant via GOOGLE une recherche " couple chiasme"

 

>>>>>>>>>>>>>>>google>>>>>>>>>>>>>>>>

 

 

 

 

 

 

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ZUNDEL

Altérité homme femme ..." Ceci est mon corps livré pout toi .."

https://www.homocoques.fr/index.php/2-articlesaccesregistered/367-helmuth-plessner-les-degres-de-l-organique-et-de-l-homme

 

 Nicolas Grimaldi  >>>>>>

… Le régime de l’imagination, qui constitue la loi du couple fournit un triple paradigme. Il permet d’abord d’interpréter l’émergence de la volonté générale comme la vocation populaire provoquée par la figure éminemment féminine du législateur. Ensuite, le couple, entendu comme personne morale, figure ce que devrait être le lien entre le gouvernement et la souveraineté, suggérant au passage… que le despotisme, c’est-à-dire l’usurpation du législatif par l’exécuter, trouve sa source dans « les féminisations des mœurs ». Enfin et surtout la relation amoureuse, fondée sur une imagination réglée, présente l’image d’une union politique fondée sur le principe de la juste distance qui permettrait à chaque citoyen de se soumettre à la loi de la communauté nationale tout en restant lui-même.

 

 

 

                                                                

 

 

 

 

 

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Carte de voeux 2018-19

Synode 78

 ... l' ENfant-PAIR-ENts ...*

 

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cette rubrique

du " OUI "   fait pendant à celle du   "NON"

l'ensemble s'inscivant dans la démarche de

s"initier à

 

... REPARTITIOn...

 différentiante ENtre

... la fausse GRANDEUR .. .... et la ...  ...la VRAIE grandeur ...
 de(s) MONOcoq(s) .....de(s) COQ(s) ...    des homocoqueS

 

 

 

 

 

 

....archives ....

 ILLUSTRATIONs

 ...la VRAIE grandeur ...

 

 

 

 

 ........ début 2020 ........

 

 

La nouvelle œuvre de Banksy révélée à l’occasion de la Saint-Valentin à Bristol, dans le sud-ouest de l’Angleterre, a été retrouvée vandalisée samedi, selon plusieurs images circulant sur les réseaux sociaux.

L’insaisissable artiste avait publié vendredi sur son compte Instagram deux photos de sa nouvelle œuvre : une petite fille tirant au lance-pierre, semblant faire exploser une gerbe de fleurs au-dessus de sa tête. Il a ainsi mis fin aux spéculations des habitants de Bristol, qui se demandaient si oui ou non l’artiste était derrière cette nouvelle création apparue jeudi dans leurs rues.

Mais l’œuvre a depuis été vandalisée: plusieurs photos circulant sur les réseaux sociaux la montrent recouverte d’un tag rose en forme de cœur et de l’inscription « BBC Wankers » (« Les branleurs de la BBC »).

 

>>>16.02.20 <<<

 

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 ........ début 2020 ........

 

 JE NE PEUX PAS ME TAIRE *

>>> 12.01.2020 <<<

 

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le 13.01.20 les média relatif au "cri" de Benoit XVI

 

 

 

 ........ début 2020 ........

 

 

l'IRAN n'obtiendra "jamais" l'arme nucléaire

 

>>> 09.01.2020 <<<

 

 

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........ début 2020 ........

 

...la société progressera à condition de respecter la maternité ...

 

>>> 4.01.2020 <<<

 

 

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 BONNE ANNEE

avec le smartphone, un nouveau paysage normatif se dessine où l’on distingue trois formes de temps et d’espace :

- le temps et l’espace des écrans où notre rapport au monde est à la fois décorporéisé et fragmenté en activités superposées, 

- le temps et l’espace pour soi dont on est demandeur à travers des activités qui nécessitent d’être présent dans l’instant et par son corps, comme le yoga ou la méditation en pleine conscience, et servent à contrebalancer le rapport au temps et à l’espace décorporéisé et fragmenté des écrans,

 

- le temps et l’espace * avec autrui hors publicité où se dessinent une autre forme d’intimité qui s’éloigne de l’extime, s’exerce à l’abri des regards et en présence physique. Elle s’ancre dans un rapport au corps réaffirmé dans un « ici et maintenant » qui se double d’un « uniquement entre toi et moi ».*

 

>>> 31.12.19<<<

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 BONNE ANNEE

 

>>> 28.12.2019 <<<

 

 

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JOYEUX NOËL


 

 

 >>>>24.12.19 <<<

 

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