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EXTRAITS

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«Bullshit», «top down», «back-up» : les anglicismes envahissent les sphères macronistes

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Le langage de l'entreprise utilisé par Emmanuel Macron depuis sa campagne présidentielle s'installe dans la vie publique.

Séance «team building» dans la majorité. Avec l'élection d'Emmanuel Macron, le langage de l'entreprise s'est installé à tous les échelons de la vie publique. À commencer par son parti La République en marche, réuni en séminaire lundi et mardi autour de différents ateliers de «coworking». Mais le mouvement du président n'est pas le seul à verser dans les anglicismes.

Au gouvernement par exemple, «on ne fonctionne plus en silo, l'idée c'est d'être beaucoup plus transverse». Les cabinets ont peut-être été «sous-staffés» mais il y a des «back-up» pour tous les postes. Avec le terrain, ce qui compte c'est le «bottom-up» mais pour ce qui est d'appliquer le programme du président, c'est «top down». À tous les niveaux de l'État, on met en place des «process» pour «délivrer» du résultat. Parfois, il faut partir «from draft». Souvent, il faut démentir les critiques de l'opposition qui «bullshit»

«Ce vocabulaire traduit un imaginaire et une sociologie. La catégorie qui soutient encore le plus Emmanuel Macron est celle des cadres supérieurs. On est dans l'univers des managers»

Jérôme Sainte-Marie

Les mots sont lâchés le plus naturellement du monde, au détour d'une conversation, voire lors de conférences de presse qui gagneraient à être rebaptisées «masterclass». Ils ne sont pas apparus avec l'installation d'Emmanuel Macron à l'Élysée. Déjà, pendant la campagne présidentielle, les anglicismes inondaient le langage chez les «helpers» d'En marche! dans les espaces de «coworking». Et même avant cela, quand le monde politique s'interrogeait encore sur ses ambitions, Emmanuel Macron avait éludé une question sur le sujet en recourant à l'une des phrases clés de la culture managériale: «sky is the limit».

«Ce vocabulaire traduit un imaginaire et une sociologie. La catégorie qui soutient encore le plus Emmanuel Macron est celle des cadres supérieurs. On est dans l'univers des managers, de ceux qui dirigent, qui sont dans l'idéologie de l'efficacité et de la communication», explique le sondeur Jérôme Sainte-Marie. Pas forcément le meilleur moyen pour s'adresser à une fonction publique encore largement hermétique aux mots et méthodes de l'entreprise. C'est l'enjeu pourtant. Peut-être Emmanuel Macron devrait-il songer à l'expliquer en organisant une «keynote».

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D'où vient l'expression «si tu n'existais pas, il faudrait t'inventer» ?

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L'expression s'entend souvent pour faire part de la candeur, de la bonté ou de l'importance d'un individu. Mais d'où vient cette étrange formule ? Claude Duneton (1935-2012) avait mené l'enquête dans une chronique. Un article qui l'amena jusqu'à un certain Voltaire...

Une façon goguenarde de parler d'un individu au comportement bizarre, qui se fait remarquer par quelque excès de gaîté, d'avarice, de crédulité, de gentillesse même est de dire: «S'il n'existait pas, lui, il faudrait l'inventer!»...

Cette tournure burlesque a pris naissance dans les toutes premières années du siècle dernier le XXe! Elle est la parodie d'un vers de Voltaire devenu célèbre durant les débats passionnés qui secouèrent notre pays en 1904, au moment de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Divorce institutionnel qui fit de la France la première nation laïque au monde: «Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer.»

Un détournement de la Belle Époque

L'alexandrin n'avait d'ailleurs pas été conçu comme une boutade par le philosophe de Ferney, théiste convaincu, zélateur de l'Être suprême et qui détestait les athées. En 1770, lors de la parution du livre d'Holbach, Le Système de la nature, ouvrage entièrement matérialiste qui scandalisa l'Europe, Voltaire s'indigna. Il écrivait à Saurin: «Ce maudit livre est un péché contre nature. Je vous sais bien bon gré d'aimer ce vers: «Si Dieu n'existait pas il faudrait l'inventer.» Je suis rarement content de mes vers, mais j'avoue que j'ai une tendresse particulière pour celui-là.»

Au reste, il faut qu'il y ait quelque profondeur dans cette pensée de Voltaire, puisque les hommes ne chassent jamais un dieu de leur esprit que pour s'en inventer un autre!... Toujours est-il que les gouailleurs de la Belle Époque détournèrent l'alexandrin brusquement mis en vedette, pour l'adapter, par effet comique, à des énergumènes.

Un subtil observateur du langage familier, René Benjamin, relevait la blague à chaud en 1914 dans son Palais de Justice: «Avec volubilité, il le redit vingt fois, l'explique trente et, renversant son buste, il a l'air d'offrir sa barbe à la déesse de l'Amitié. Celui-là, remarque quelqu'un, s'il n'existait pas il faudrait l'inventer!»

Retrouvez les chroniques de Claude Duneton (1935-2012) chaque semaine. Écrivain, comédien et grand défenseur de la langue française, il tenait avec gourmandise la rubrique Le plaisir des mots dans les pages du Figaro Littéraire.

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Communiquer par l'art, le geste et la parole

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La beauté a une facette objective – l'harmonie des proportions – mais elle est tout autant subjective – c'est alors le sentiment esthétique. Selon Platon, le Beau, le Vrai et le Bien sont indissociables. Kant s'opposera à Platon en soutenant que le Beau est un produit de notre imagination, que l'idée de beau repose sur les facultés de chacun et que ce n'est pas un concept transcendant. À l'harmonie objective des proportions se substitue l'harmonie subjective, l'imagination jouant librement avec la raison pour devenir le sentiment du beau. Même si l'on trouve chez Platon des considérations qui relèvent de l'esthétique, le terme ne sera forgé qu'au xviiie siècle par le philosophe allemand Alexander Baumgarten. Ce dernier mettra au jour la dimension cognitive du beau, et concevra l'esthétique comme une science qui relierait le beau, l'art et l'expérience sensible : une poétique universelle.

Ainsi, la sensibilité, les sentiments, les émotions colorent notre perception du beau. Les neuroscientifiques fournissent un nouvel élément aux tenants de la beauté subjective : ils constatent qu'une aire du circuit cérébral de la récompense – responsable du plaisir et de la dépendance aux drogues – s'active lorsque nous observons un tableau, une scène ou un visage que nous trouvons beau. Le sens du beau serait niché au cœur du cerveau (voir le Dossier : Neurosciences et esthétique, page 52).

L'art est un moyen de communiquer ses émotions et d'en susciter chez autrui. Communiquer c'est aussi transmettre des informations, des idées, des impressions, des symboles, etc. Les phrases et les mots sont un reflet des représentations mentales, des états de l'âme, des idées. Aussi communique-t-on par les mots, mais, selon l'information à transmettre, les modes d'expression changent. Les mots servent à l'information « objective », mais si l'information est « subjective », les gestes ou les expressions faciales suffisent à l'interlocuteur pour percevoir l'état d'esprit d'autrui. La panoplie des outils de communication de l'homme est riche. Et cela, dès la naissance : les neurobiologistes et les psychologues montrent que le nouveau-né s'exprime par le biais du babillage. Par les sons qu'il émet et par ses jeux de physionomie, le bébé indique la faim qui le tenaille, une douleur, un manque de sommeil (voir Le point sur : Les prémices de la parole, page 36).

Outre le babillage, les tout-petits utilisent aussi le geste pour indiquer ce qu'ils ne savent pas encore formuler. Ils montrent du doigt le jouet ou le gâteau qu'ils souhaitent obtenir. Or les éthologues découvrent que les grands singes communiquent par le geste, en indiquant à un autre singe la zone corporelle où ils voudraient être épouillés ou en lui tapant sur l'épaule pour l'inviter à jouer. Qui plus est, les aires impliquées dans la communication gestuelle chez le singe sont localisées dans une zone homologue des aires du langage chez l'homme (voir Aux origines du langage, page 84). Les aires de la gestuelle chez les grands singes se seraient-elles transformées au fil de l'évolution en aires du langage ? Et l'on s'interroge : le cerveau des hommes politiques ou des Italiens, qui accompagnent leurs discours d'une gestuelle parfois étourdissante, aurait-il conservé l'aire de la gestuelle de nos ancêtres ?

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Bock-Côté : «La France fait un pas de plus vers multiculturalisme à la canadienne»

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Par Alexandre Devecchio
Publié le 30/07/2017 à 19h21

ENTRETIEN - Mathieu Bock-Côté voit dans un amendement adopté mardi dernier par l'Assemblée une étape supplémentaire vers un multiculturalisme d'inspiration nord-américaine funeste pour la liberté d'expression. Il nous met en garde contre une « dérive orwellienne » qu'il constate déjà dans son propre pays.

 

Mathieu Bock-Côté
Mathieu Bock-Côté

C'est le plus Français des intellectuels québécois. Mathieu Bock-Côté scrute avec un mélange d'admiration et de crainte notre pays. Et s'interroge sur son devenir. La France va-t-elle conserver sa culture du débat? Rester la patrie des paroles et des idées dissidentes? Ou va-t-elle se soumettre à ce que le sociologue appelle le «nouveau régime diversitaire». Nouveau régime marqué par un politiquement correct tatillon qui, selon lui, imposerait une police du langage et de la pensée.

LE FIGARO - Les députés LREM ont voté un amendement à l'article 1 du projet de loi de moralisation de la vie politique prévoyant une «peine complémentaire obligatoire d'inéligibilité» en cas de manquement à la probité. La probité impliquerait «les faits de discrimination, injure ou diffamation publique, provocation à la haine raciale, sexiste ou à raison de l'orientation sexuelle» précise l'amendement. Que cela vous inspire-t-il?

Mathieu BOCK-CÔTÉ - Vous me permettrez et me pardonnerez d'être franc: j'en suis effaré. Et je pèse mes mots. Évidemment, tout le monde s'entend pour condamner le racisme, le sexisme ou l'homophobie. J'ajouterais que nos sociétés sont particulièrement tolérantes et ont beaucoup moins de choses à se reprocher qu'on veut bien le croire. Mais le problème apparait rapidement: c'est celui de la définition. À quoi réfèrent ces concepts? Nous sommes devant une tentative peut-être sans précédent d'exclure non seulement du champ de la légitimité politique, mais même de la simple légalité, des discours et des idées entrant en contradiction avec l'idéologie dominante. Il faut inscrire cet amendement dans un contexte plus large pour comprendre sa signification: nous sommes devant une offensive idéologique bien plus brutale qu'il n'y paraît.

«On l'aura compris, on accuse de racisme ceux qui ne se plient pas à l'idéologie diversitaire.»

Mathieu BOCK-CÔTÉ

Prenons l'exemple du racisme. On a vu à quel point, depuis quelques années, on a amalgamé le racisme et la défense de la nation. Pour la gauche diversitaire et ceux qui se soumettent à ses prescriptions idéologiques, un patriotisme historique et enraciné n'était rien d'autre qu'une forme de racisme maquillé et sophistiqué. Ceux qui voulaient contenir l'immigration massive étaient accusés de racisme. Ceux qui affirmaient qu'il y avait un lien entre l'immigration et l'insécurité étaient aussi accusés de racisme. De même pour ceux qui confessaient l'angoisse d'une dissolution de la patrie. Cette assimilation du souci de l'identité nationale à une forme de racisme est une des tendances lourdes de l'histoire idéologique des dernières décennies. On l'aura compris, on accuse de racisme ceux qui ne se plient pas à l'idéologie diversitaire. Quelle sort sera réservé à ceux qui avouent, de manière articulée ou maladroite, de telles inquiétudes?

Prenons l'exemple du débat sur le mariage pour tous aussi. Il ne s'agit pas de revenir sur le fond du débat mais sur la manière dont il a été mené. Pour une partie importante des partisans du mariage homosexuel, ceux qui s'y opposaient, fondamentalement, étaient homophobes. Ils n'imaginaient pas d'autres motifs à leur engagement. Comme toujours, chez les progressistes, il y a les intolérants et les vertueux. Deux philosophies ne s'affrontaient pas: il y a avait d'un côté l'ombre, et de l'autre la lumière. Doit-on comprendre que dans l'esprit de nos nouveaux croisés de la vertu idéologique, ceux qui ont défilé avec la Manif pour tous devraient être frappés d'inéligibilité? Posons la question autrement: faudra-t-il simplement proscrire juridiquement le conservatisme moral et social de la vie politique?

Prenons aussi le cas de la théorie du genre et de ses dérivés, comme l'idéologie transgenre, qui prétend abolir la référence au masculin et au féminin dans la vie publique, et qui émerge un peu partout dans le monde occidental. C'est pour plier à ses injonctions, par exemple, que le métro de Londres cessera de dire Ladies and Gentleman pour se tourner vers un fade «hello everyone». Celui qui s'oppose frontalement - ou même subtilement - à cette idéologie peut être accusé à n'importe que moment de sexisme ou de transphobie, comme c'est déjà le cas en Amérique du nord. Faudra-t-il aussi interdire la vie politique à ceux qui en seront un jour reconnus coupables? Faudra-t-il criminaliser tôt ou tard ceux qui continuent de croire que la nature humaine est sexuée?

«Cet amendement crée un climat d'intimidation idéologique grave, il marque une étape de plus dans l'étouffement idéologique du débat public.»

Ce n'est pas d'hier qu'on assiste à une pathologisation du conservatisme, réduit à une série de phobies ou de passions mauvaises. Il est depuis longtemps frappé d'un soupçon d'illégitimité. Il y a une forme de fondamentalisme de la modernité qui ne tolère pas tout ce qui relève de l'imaginaire de la finitude et de l'altérité. Ce n'est pas d'hier non plus qu'on assiste à sa diabolisation: on le présente comme une force régressive contenant le mouvement naturel de la modernité vers l'émancipation. D'une certaine manière, maintenant, on entend le pénaliser. On l'exclura pour de bon de la cité. C'est une forme d'ostracisme postmoderne. Disons l'essentiel: cet amendement crée un climat d'intimidation idéologique grave, il marque une étape de plus dans l'étouffement idéologique du débat public. Et ne doutons pas du zèle des lobbies victimaires qui patrouillent l'espace public pour distribuer des contraventions idéologiques. On me dira que l'amendement ne va pas jusque-là: je répondrai qu'il va dans cette direction.

À mon avis, derrière cet amendement, il y a la grande peur idéologique des progressistes ces dernières années. Ils croyaient avoir perdu la bataille des idées. Ils croyaient la France submergée par une vague conservatrice réactionnaire qu'ils assimilaient justement à une montée du racisme, de la xénophobie, du sexisme et de l'homophobie. Ils se sont dit: plus jamais ça. Ils veulent reprendre le contrôle du débat public en traduisant dans le langage de l'intolérance la philosophie qui contredit la leur. Il s'agit désormais de verrouiller juridiquement l'espace public contre les mal-pensants.

LE FIGARO. - En France, le racisme n'est pas une opinion, mais un délit...

Mathieu BOCK-COTÉ. - Ce qu'il faut savoir, c'est que la sociologie antiraciste ne cesse d'étendre sa définition du racisme. Elle instrumentalise le concept noble de l'antiracisme à des fins qui ne le sont pas.

J'en donne deux exemples.

Pour elle, ou du moins, ceux qui s'opposent à la discrimination positive se rendraient coupables, sans nécessairement s'en rendre compte, de racisme universaliste, qui écraserait la différence et la diversité. Traduisons: le républicanisme est raciste sans le savoir, et ceux qui la soutiennent endossent, sans nécessairement s'en rendre compte, toutefois, un système raciste. Ils participeraient à la perpétuation d'une forme de racisme systémique.

Inversement, ceux qui soutiendraient qu'une communauté culturelle ou une religion particulière s'intègre moins bien que d'autres à la nation seront accusés de racisme différentialiste car ils essentialiseraient ainsi les communautés et hiérarchiseraient implicitement ou explicitement entre les différentes cultures et civilisation. Ainsi, une analyse sur la question ne sera pas jugée selon sa pertinence, mais disqualifiée parce qu'elle est à l'avance assimilée au racisme.

Je note, soit dit en passant, que les seuls militants décomplexés en faveur de la ségrégation raciale se retrouvent dans l'extrême-gauche anticoloniale, qui la réhabilite dans sa défense des espaces non-mixtes, comme si elle devenait légitime lorsqu'elle concerne les minorités victimaires. Mais ce racisme, apparemment, est respectable et trouve à gauche ses défenseurs militants …

Nous avons assisté, en quelques décennies, à une extension exceptionnelle du domaine du racisme: il faut le faire refluer et cesser les amalgames. En gros, soit vous êtes favorable au multiculturalisme dans une de ses variantes, soit vous êtes raciste. Multiculturalisme ou barbarie? On nous permettra de refuser cette alternative. Et de la refuser vigoureusement.

Il y a aujourd'hui une tâche d'hygiène mentale: il faut définir tous ces mots qui occupent une place immense dans la vie publique et surtout, savoir résister à ceux qui les utilisent pour faire régner un nouvel ordre moral dont ils se veulent les gardiens passionnés et policiers. Il faut se méfier de ceux qui traquent les arrière-pensées et qui surtout, rêvent de vous inculper pour crime-pensée.

LE FIGARO. - Cela rappelle-t-il le politiquement correct nord-américain? En quoi?

«Populiste, réactionnaire, extrême-droite: les termes sont nombreux pour désigner à la vindicte publique une personnalité insoumise au nouvel ordre moral.»

Mathieu Bock-Coté

Mathieu BOCK-COTÉ. - Le politiquement correct n'est plus une spécificité nord-américaine depuis longtemps. Mais pour peu qu'on le définisse comme un dispositif inhibiteur qui sert à proscrire socialement la critique de l'idéologie diversitaire, on constatera qu'il s'impose à la manière d'un nouvel ordre moral, et qu'on trouve à son service bien des fanatiques. Ils se comportent comme des policiers du langage: ils traquent les mots qui témoigneraient d'une persistance de l'ancien monde, d'avant la révélation diversitaire. Ceux qui n'embrassent pas l'idéologie diversitaire doivent savoir qu'il y aura un fort prix à payer pour entrer en dissidence. On les traitera comme des proscrits, comme des parias. On leur collera une sale étiquette dont ils ne pourront plus se départir. Populiste, réactionnaire, extrême-droite: les termes sont nombreux pour désigner à la vindicte publique une personnalité insoumise au nouvel ordre moral. Dès lors, celui qui se présente dans la vie publique avec cette étiquette est disqualifié à l'avance: il s'agit d'une mise en garde adressée à l'ensemble de ses concitoyens pour leur rappeler de se méfier ce se personnage. C'est un infréquentable: on ne l'invitera, à la rigueur, que pour servir de repoussoir. On lui donnera la parole peut-être mais ce sera pour dire qu'il dissimule ses vraies pensées en multipliant les ruses de langage. Alors nos contemporains se taisent. Ils comprennent que s'ils veulent faire carrière dans l'université, dans les médias ou en politique, ils ont intérêt à se taire et à faire les bonnes prières publiques et à ne pas aborder certaines questions. La diversité est une richesse, et ceux qui bémoliseront cette affirmation n'auront tout simplement plus droit de cité. En France, le politiquement correct a pour fonction de disqualifier moralement ceux qui ne célèbrent pas globalement ce qu'on pourrait appeler la société néo-soixante huitarde. Avec cet amendement, le pays fait un pas de plus vers le politiquement correct en le codifiant juridiquement, ou si on préfère, en le judiciarisant: désormais, il modèlera explicitement le droit.

La liberté d'expression est pourtant un droit sacré aux États-Unis protégé par la constitution? Qu'en est-il au Canada?

Mathieu BOCK-COTÉ. - Nous sommes à front renversé. Pour le dire rapidement, la liberté d'expression est juridiquement bien balisée chez nous mais la vie publique est écrasée par une forme de consensus idéologique diversitaire qui rend impossible des débats semblables à ceux qu'on trouve en France. Autrement dit, le contrôle de la parole dissidente s'exerce chez nous moins par le droit que par le contrôle social. Un politicien qui, clairement, s'opposerait au multiculturalisme, par ailleurs inscrit dans la constitution canadienne, verrait sa carrière exploser. On a le droit de dire bien des choses, mais personne ne dit rien - il faut néanmoins tenir compte de l'exception québécoise, où la parole publique est plus libre, du moins en ce qui concerne la question identitaire. Je note, cela dit, que ces dernières années, on a assisté à des tentatives pour judiciariser le politiquement correct. Inversement, en France, la liberté d'expression est soumise à mille contraintes qui me semblent insensées mais la culture du débat demeure vive, ce qui n'est pas surprenant dans la mesure où elle est inscrite dans l'histoire du pays et dans la psychologie collective.

Comment ce «politiquement correct» est-il né? Quels sont les conséquences sur le débat public?

Mathieu BOCK-COTÉ. - C'est un des résultats de la mutation de la gauche radicale engagée dans la suite des Radical Sixties. Il s'institutionnalisera vraiment dans les années 1980, dans l'université américaine. On connait l'histoire de la conversion de la gauche radicale, passée du socialisme au multiculturalisme et des enjeux économiques aux enjeux sociétaux. La lutte des classes s'effaçait devant la guerre culturelle, et la bataille pour la maîtrise du langage deviendra vitale, ce qui n'est pas surprenant pour peu qu'on se souvienne des réflexions d'Orwell sur la novlangue. Celui qui maîtrise le langage maîtrisera la conscience collective et certains sentiments deviendront tout simplement inexprimables à force d'être censurés.

Mais revenons à l'histoire du politiquement correct: dans les universités nord-américaines, on a voulu s'ouvrir aux paroles minoritaires, ce qui impliquait, dans l'esprit de la gauche radicale, de déboulonner les grandes figures de la civilisation occidentale, rassemblées dans la détestable catégorie des hommes blancs morts. Autrement dit, la culture n'était plus la culture, mais un savoir assurant l'hégémonie des dominants sur les dominés: on a voulu constituer des contre-savoirs idéologiques propre aux groupes dominés ou marginalisés. C'est une logique bien bourdieusienne. Les humanités ont été le terrain inaugural de cette bataille. Ce serait maintenant le tour historique des minorités (et plus exactement, de ceux qui prétendent parler en leur nom, cette nuance est essentielle) et ce sont elles qui devraient définir, à partir de leur ressenti, les frontières du dicible dans la vie publique. Ce sont elles qui devraient définir ce qu'elles perçoivent comme du «racisme», du «sexisme», de «l'homophobie». Et on devrait tous se soumettre à cette nouvelle morale. On invite même le «majoritaire» à se taire au nom de la décence élémentaire. On demeure ici dans la logique du postmarxisme: les nouvelles minorités identitaires sorties des marges de la civilisation occidentales sont censées incarner un nouveau sujet révolutionnaire diversifié.

Mais on a oublié qu'il peut y avoir un intégrisme victimaire et un fanatisme minoritaire, qui a versé dans la haine décomplexée de l'homme blanc, jugé salaud universel de l'histoire du monde. La société occidentale est soumise à un procès idéologique qui jamais, ne s'arrête. Je vous le disais tout juste: ces notions ne cessent de s'étendre et tout ce qui relève de la société d'avant la révélation diversitaire finira dans les déchets du monde d'hier, dont il ne doit plus rester de traces. Et il est de plus en plus difficile de tenir tête à ce délire. À tout le moins, cela exigera beaucoup de courage civique.

Et en ce moment, l'université nord-américaine, qui demeure la fabrique institutionnelle du politiquement correct, est rendue très loin dans ce délire: on connait le concept de l'appropriation culturelle qui consiste à proscrire les croisements culturels dans la mesure où ils permettraient à l'homme blanc de piller les symboles culturels des minorités-victimes. On chantait hier le métissage, on vante désormais l'intégrité ethnique des minorités victimaires. On veut aussi y multiplier les safe spaces, qui permettent aux minorités victimaires de transformer l'université en un espace imperméabilisé contre les discours qui entrent en contradiction avec leur vision du monde. C'est sur cette base que des lobbies prétendant justement représenter les minorités-victimes en ont appelé, à plusieurs reprises, à censurer tel discours ou tel événement. Pour ces lobbies, la liberté d'expression ne mérite pas trop d'éloges car elle serait instrumentalisée au service des forces sociales dominantes. Ils n'y reconnaissent aucune valeur en soi et croient nécessaire de transgresser les exigences de la civilité libérale, qui permettaient à différentes perspectives de s'affronter pacifiquement à travers le débat démocratique. Ces lobbies sont animés par une logique de guerre civile.

Ce qui est terrible, c'est que la logique du politiquement correct contamine l'ensemble du débat public. Elle vient de l'extrême-gauche mais en vient à redéfinir plus globalement les termes du débat politique. Tous en viennent à se soumettre peu à peu à ses exigences. Le politiquement correct entraine un appauvrissement effrayant de la vie intellectuelle et politique. Les thèmes interdits se multiplient: la démocratie se vide des enjeux essentiels qui devraient être soumis à la souveraineté populaire dans la mesure où on ne veut voir derrière elle que la tyrannie de la majorité. On psychiatrise de grands pans de la population en l'accusant de mille phobies. On présente le peuple comme une masse intoxiquée par de vilains préjugés et stéréotypes: il faudrait conséquemment le rééduquer pour le purger de la part du vieux monde qui agirait encore en lui.

On trouve de plus en plus de spécialistes du procès idéologique. Ils patrouillent l'espace public à la recherche de dérapages - ce terme est parlant dans la mesure où il nous dit que la délibération publique doit se faire dans un couloir bien balisé et qu'il n'est pas permis d'en sortir.

J'ajouterais une chose: les gardiens du politiquement correct ne se contentent pas d'un ralliement modéré aux thèses qu'ils avancent: ils exigent de l'enthousiasme. Il faut manifester de manière ostentatoire son adhésion au nouveau régime diversitaire en parlant son langage. Bien des journalistes militants se posent aussi en inquisiteur: ils veulent faire avouer aux hommes politiques ou aux intellectuels leurs mauvaises pensées. Ils les testent sur le sujet du jour en cherchant la faute, en voulant provoquer la déclaration qui fera scandale. Ils veulent prouver qu'au fond d'eux-mêmes, ce sont d'horribles réactionnaires.

LE FIGARO. - Est-il le corollaire du multiculturalisme?

Mathieu BOCK-COTÉ. - Le multiculturalisme est traversé par une forte tentation autoritaire - pour ne pas dire plus. Il est contesté - plus personne ne croit sérieusement qu'il dispose d'une adhésion populaire. Il doit alors faire taire ses contradicteurs. Il le fait en les diabolisant. Ceux qui rapportent les mauvaises nouvelles à son sujet sont accusés de propager la haine. Une information qui ne corrobore pas les récits lénifiants sur le vivre-ensemble sera traitée au mieux comme un fait divers ne méritant pas une attention significative, au pire comme un fait indésirable qui révélerait surtout la psychologie régressive de celui qui en témoigne. D'ailleurs, on le voit avec les poursuites à répétition contre Éric Zemmour: on pensera ce qu'on voudra de ses idées, mais ce qui est certain, c'est qu'il est poursuivi pour ce qu'on appellera des crimes idéologiques. Il ne voit pas le monde comme on voudrait qu'il le voit alors on travaille fort à le faire tomber. Et on se dit qu'une fois qu'on sera débarrassé de ce personnage, plus personne ne viendra troubler la description idyllique de la société diversitaire. On veut faire un exemple avec lui. Je note par ailleurs que Zemmour n'est pas seul dans cette situation: Georges Bensoussan et Pascal Bruckner ont aussi goûté aux charmes de la persécution juridique. J'en oublie. Il s'agissait d'odieux procès.

Mais on peut aussi vouloir aller plus loin. Au Québec, en 2008, une universitaire bien en vue proposait au gouvernement de donner à certaines autorités devant réguler la vie médiatique le pouvoir de suspendre pour un temps la publication de journaux proposant une représentation négative de la diversité.

Tout cela pour dire que le multiculturalisme, pour se maintenir, doit diaboliser et maintenant pénaliser ceux qui en font le procès.

Mais il faut voir que le multiculturalisme ne fait pas bon ménage avec la liberté d'expression, dans la mesure où la cohabitation entre différentes communautés présuppose une forme de censure généralisée où chacun s'interdit de juger des traditions et coutumes des autres. On appelle cela le vivre-ensemble: c'est une fraude grossière. On le voit quand certaines communautés veulent faire inscrire dans le droit leur conception du blasphème ou du moins, quand elles veulent obliger l'ensemble de la société à respecter leurs interdits moraux, comme on a pu le voir dans l'affaire des caricatures. Je dis certaines communautés: il faudrait parler, plus exactement, des radicaux qui prennent en otage une communauté en prétendant parler en son nom.

Le génie propre de la modernité, c'est le droit d'examiner et de remettre en question n'importe quelle croyance, sans avoir à se soumettre à ses gardiens qui voudraient nous obliger à la respecter. Ce sont les croyants qui doivent accepter que des gens ne croient pas la même chose qu'eux et se donnent le droit de moquer leurs convictions les plus profondes, sans que cette querelle ne dégénère dans la violence. On nous demande de respecter la sensibilité des uns et des autres, comme s'il existait un droit de ne pas être vexé et un droit de veto accordé à chaque communauté pour qu'elle puisse définir la manière dont on se la représente.

LE FIGARO. - Ce type de disposition peut-il être également utilisé par les islamistes pour interdire toute critique de l'islam?

Mathieu BOCK-COTÉ. - Naturellement. C'est tout le sens de la querelle de l'islamophobie: il s'agit de transformer en pathologie haineuse et socialement toxique la simple critique d'une religion ou le simple constat de sa très difficile inscription dans les paramètres politiques et culturels de la civilisation occidentale.

Les islamistes excellent dans le retournement de la logique des droits de l'homme contre le monde occidental pour faire avancer des revendications ethnoreligieuses. De la même manière, ils sauront user de ces nouvelles dispositions pour présenter comme autant de propos haineux les discours qui cherchent à contenir et refouler leur influence, notamment en critiquant la stratégie de l'exhibitionnisme identitaire fondée en bonne partie sur la promotion du voile islamique dans l'espace public. On cherchera à faire passer toute critique un tant soit peu musclée de l'islamisme pour une forme de haine raciale ou religieuse méritant sanction juridique et politique. Soit dit en passant, en 2015-2016, le Québec est passé bien près d'adopter une loi qui aurait entrainé une pénalisation de la critique des religions en général et de l'islam en particulier. Elle était portée par une institution paragouvernementale officiellement vouée à la défense et la promotion des droits de la personne. On voit à quel point aujourd'hui, cette mouvance s'est retournée contre les idéaux qu'elle prétend servir.

«Mais l'islamisme n'est pas l'islam, me direz-vous ? C'est vrai. Mais il devrait être permis de critiquer aussi l'islam, à la fois dans son noyau théologique et dans ses différentes variétés culturelles, tout comme il est possible de critiquer n'importe quelle autre religion.»

Mathieu Bock-Coté

Mais l'islamisme n'est pas l'islam, me direz-vous? C'est vrai. Mais il devrait être permis de critiquer aussi l'islam, à la fois dans son noyau théologique et dans ses différentes variétés culturelles, tout comme il est possible de critiquer n'importe quelle autre religion. À ce que j'en sais, la critique abrasive, la moquerie, l'humour, la polémique, appartiennent aussi au registre de la liberté d'expression en démocratie libérale. Il est à craindre que dans une société de plus en plus patrouillée médiatiquement par la bien-pensance progressiste, la critique de l'islam devienne tout simplement inimaginable.

Le multiculturalisme comme religion politique de Mathieu Bock-Côté, Éditions du Cerf, 2016, 367 p., 24 €
Le multiculturalisme comme religion politique de Mathieu Bock-Côté, Éditions du Cerf, 2016, 367 p., 24 €

On en revient à l'essentiel: la restauration de la démocratie libérale passe aujourd'hui par la restauration d'une liberté d'expression maximale, qui ne serait plus tenue sous la tutelle et la surveillance des lobbies qui participent à l'univers du politiquement correct. L'amendement dont nous parlons propose exactement le contraire. C'est très inquiétant.

Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 31/07/2017.

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«Mamie Cristina», la dernière locutrice de la langue yagan

Le 18 mai 2017 <<<<<<<<<<<<<<<LFP<<<<<<<<<<<<<<<<<

Déclarée «trésor humain vivant» par l'Unesco en 2009, Cristina Calderon, aujourd'hui âgée de 88 ans, est la dernière représentante d'un peuple indigène de la terre de Feu chilienne à parler couramment la langue de ses ancêtres.

À bientôt 89 ans, Cristina Calderon est la dernière locutrice native du peuple yagan, ethnie indigène de la terre de feu chilienne, à la pointe sud du continent américain. Avec «mamie Cristina», comme l'appellent ses proches, un pan important de cette langue amérindienne risque de disparaître.

«Je suis la dernière locutrice yagan. D'autres le comprennent mais ne le parlent pas ou n'en ont pas la même connaissance que moi», explique la vieille dame à un groupe de journalistes à Villa Ukika, où résident la plupart des descendants de cette ethnie, estimés à une centaine. Cette localité se trouve à un kilomètre de Puerto Williams, le village le plus austral de la planète.

Après la mort de sa sœur Ursula, Cristina, visage buriné à la peau mate arborant de fines lunettes, a été déclarée en 2009 «trésor humain vivant» par l'Unesco, qui lui a reconnu son rôle dans la préservation et la transmission de la langue et des traditions de son ethnie.

Cette femme a partiellement transmis le yagan, langue parlée menacée d'extinction au profit de l'espagnol, à ses petites-filles et à une nièce. «Les générations les plus jeunes connaissent également la langue yagan mais pas au niveau de Cristina, il va donc y avoir une perte irréparable», explique à l'AFP l'anthropologue Maurice Van de Maele, qui réside à Puerto Williams.

Ce peuple nomade a atteint les confins du cône sud il y a 6000 ans environ. Avant l'arrivée des Européens sur le continent américain, leur population était d'environ 3000 personnes. Outre le célèbre cap Horn, l'extrême sud du Chili est composé d'innombrables îles, archipels et canaux, qui rendent la navigation d'autant plus difficile.

Depuis deux générations les yagans ont souffert de nombreuses épidémies

Les yagans sillonnaient les mers agitées de cette région du globe, qui a vu disparaître plus de 10.000 marins et 800 navires depuis le 17e siècle, selon les données de la marine chilienne. Allant d'île en île, les hommes chassaient les animaux marins, tandis que les femmes se chargeaient de construire les logements, de maintenir le feu allumé et de préparer les aliments.

À moitié nus, ils recouvraient leur corps de graisse de lion de mer et utilisaient des peaux de loup pour résister aux basses températures de la Terre de feu, où la moyenne annuelle est de 5 degrés. «Pour les yagans, il s'agissait de conditions très favorables. Ils vivaient pratiquement nus, étant donné que les températures à cet endroit, un archipel entouré de mer, ne sont pas aussi basses», explique M. Van de Maele.

Mais voilà deux générations que les yagans, qui ont souffert de nombreuses épidémies et dont les traditions se sont diluées dans la vie moderne, ne pêchent plus. Ils se consacrent désormais à l'artisanat, la construction, au tourisme, au métier de femme de ménage ou à la restauration. L'influence occidentale a commencé à se faire sentir il y a 150 ans, avec la présence de colons européens dans le secteur: les indigènes ont progressivement abandonné leurs coutumes, se sont sédentarisés et ont commencé à porter des habits.

Ainsi, «mamie Cristina», qui s'habille comme n'importe quelle grand-mère chilienne, confectionne des paniers traditionnels tressés en joncs, des répliques des canoës utilisés par ses ancêtres ainsi que des tissus en laine qu'elle vend dans sa petite boutique située à l'avant de sa maisonnette de Villa Ukika. Sa petite-fille, également prénommée Cristina, vient d'écrire un livre sur sa vie, intitulé «Mémoire de ma grand-mère yagan».

«Elle ne sortait pas beaucoup en mer. Elle a enseigné (la langue yagan) dans la crèche d'Ukika mais maintenant elle a arrêté», explique à l'AFP Veronica Morales, coordinatrice du programme de conservation bioculturelle de la région sous-Antarctique. Outre cet artisanat traditionnel, la connaissance des lieux, des routes montagneuses, de la topographie, des contes et légendes locales perdurent parmi les yagans, souligne la spécialiste.

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La pollution sonore empêche les animaux de communiquer entre eux, mais altère aussi leur santé.

Marielle Court, le 09 mai 2017

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La pollution sonore provoquée par l'homme entraîne des effets en cascade pour l'ensemble des écosystèmes.

Unique en son genre par son ampleur, l'étude menée par une équipe de chercheurs américains sur le bruit dans les zones naturelles protégées des États-Unis n'est pas très encourageante. Publiée le 5 mai dans la revue Science, elle montre que dans plus de 60 % des zones observées, les bruits générés par les hommes sont deux fois plus élevés que les bruits naturels. Pis, dans 21 % de ces lieux supposés être des havres de paix pour toutes les espèces, le bruit d'origine humaine était jusqu'à dix fois plus important. Les chercheurs ont effectué des relevés dans 492 sites et mesuré le bruit pendant des millions d'heures.

«Ce qui est impressionnant, car très rare, c'est d'avoir dressé une carte sonore des milieux naturels à l'échelle d'un très grand pays  », commente Jérôme Sueur chercheur au Muséum national d'histoire naturelle, spécialiste en acoustique et biodiversité. Pour extrapoler les mesures à un plus grand nombre de sites, l'équipe américaine installée à Fort Collins dans le Colorado a estimé les excès de bruit à partir d'une modélisation se basant sur les transports, le développement urbain et l'extraction minière. «Jusqu'à présent on s'occupait assez peu de cette pollution sonore », poursuit le chercheur du Muséum alors qu'elle «peut avoir des conséquences importantes sur la faune sauvage, telles que la possibilité pour les animaux d'entendre leurs prédateurs approcher ou même, influencer leur capacité à s'accoupler », note l'équipe dans Science.

 «Ce qui est impressionnant, car très rare, c'est d'avoir dressé une carte sonore des milieux naturels à l'échelle d'un très grand pays»

Jérôme Sueur chercheur au Muséum national d'histoire naturelle

«Alors que l'on sait que le bruit est un facteur de stress important, très peu est fait en ville pour lutter contre et encore moins dans les milieux naturels », regrette Jérôme Sueur. «Il existe en France depuis 1975 une seule et unique zone de silence dans le Parc naturel régional de Chartreuse. L'accès des véhicules à moteur et des appareils sonores est fortement limité. Cette zone n'a été créée ni pour les promeneurs ni pour les animaux, mais pour les moines de l'ordre des chartreux qui ont fait vœu de silence », rapporte celui qui a entrepris un programme de recherche en France visant à mesurer la biodiversité à partir des sons. Un travail effectué dans le monde depuis cinquante ans sous un angle artistique par l'Américain Bernie Krause, musicien de formation qui a enregistré 5000 heures de sons émis par quelque 15.000 espèces d'animaux.

«La prochaine fois que vous vous promenez dans une forêt, faites attention aux bruits qui vous entourent, au débit de la rivière, au vent dans les arbres au chant des oiseaux, ces bruits sont aussi magnifiques que ce que vous pouvez admirer avec vos yeux et mérite notre protection », rappelle Rachel Buxton, principal auteur de l'étude de Science.

 

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Le bruit des hommes affaiblit les bêtes

Marielle Court le 09 mai 2017

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La pollution sonore empêche les animaux de communiquer entre eux, mais altère aussi leur santé.

Les effets nocifs de la pollution sonore sur la santé humaine sont connus depuis longtemps: sommeil perturbé, risque cardiovasculaire, retard d'apprentissage… On commence à bien mesurer aujourd'hui que l'excès de bruit est tout aussi nuisible pour la faune sauvage.

Est-ce en raison de ces images toujours impressionnantes de grands cétacés immobilisés sur les plages? Les chercheurs ont depuis quelques années établi des liens entre ces échouages et le bruit en mer dû aux sonars des navires, aux moteurs ou encore aux extractions minières. Sur la terre ferme, la première grande publication sur le sujet est plutôt récente. En 2003, des scientifiques montrent dans la revue Nature comment les mésanges des villes - pour se faire entendre de leurs congénères - sont obligées d'adopter un chant plus aigu que celles des campagnes, dont les vocalises n'entrent pas en concurrence avec le bruit urbain. En ville, les animaux peuvent aussi chanter plus fort pour couvrir le bruit généré par les activités humaines. C'est ce que l'on appelle l'effet Lombard, lorsqu'on élève instinctivement la voix en entrant dans une pièce bruyante pour couvrir le bruit environnant. Depuis, une centaine d'études ont été publiées sur ce même thème concernant d'autres oiseaux ou encore des batraciens.

Expérience sur les rainettes

Mais tous ces travaux ou presque «sont consacrés aux effets des nuisances sonores sur la communication acoustique», souligne Thierry Lengagne, chercheur au Laboratoire d'écologie des hydrosystèmes naturels et anthropisés (CNRS/université Claude-Bernard Lyon-I). En revanche, les conséquences du bruit sur la santé de la faune sauvage n'ont été que très peu étudiées.

C'est pour explorer cette voie que l'équipe de Thierry Lengagne a mené une expérience très révélatrice publiée dans Conservation Biology.«Nous sommes allés chercher des petites rainettes vertes, des mâles, dans des zones totalement exemptes de bruit de circulation», raconte le spécialiste. Avant de mener leur expérimentation, les scientifiques ont mesuré dans la salive des grenouilles le niveau de corticostérone afin de déterminer leur état de stress. «Puis nous avons séparé nos rainettes en différents groupes», poursuit le chercheur. Une partie a été placée dans une salle «contrôle». Outre la bonne température, la nourriture adéquate, ces grenouilles pouvaient entendre tous les soirs les bruits de chœurs enregistrés autour de leur marre. Dans une salle voisine, un autre groupe bénéficiait des mêmes conditions, à une différence près: «Un haut-parleur diffusait nuit et jour le bruit d'un trafic routier, soit l'équivalent de 40.000 voitures par jour avec des pics le matin et le soir. En seulement dix jours, nous avons mesuré une hausse de 63 % de l'hormone du stress», précise le scientifique.

Un stress qui s'est directement traduit par une baisse de l'efficacité du système de défense immunitaire des batraciens. Les animaux soumis au bruit avaient une moins bonne capacité de guérison quand on leur injectait un produit réactif dans la patte. Les rainettes stressées sont alors probablement plus sensibles aux maladies.

Autre découverte de l'étude, le bruit impacte les capacités de séduction des mâles. Car les chercheurs ont observé que le sac vocal d'un mâle stressé s'éclaircissait, perdant sa franche coloration orange-rouge. Or, une grenouille mâle avec un sac vocal orange foncé indique aux femelles qu'elle est en très bonne santé et, donc, à choisir pour la reproduction. «Si même les mâles puissants affichent une couleur plus claire équivalente à celle des mâles plus faibles, les femelles ne peuvent plus choisir les meilleurs reproducteurs!» explique le chercheur. Autant de mesures qui montrent que la pollution sonore agit directement sur la santé d'animaux sauvages habitués au calme.

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Jack Lang veut faire de l’arabe l’équivalent de l’anglais !
 
 
 

À l’occasion de la fête de la langue arabe, organisée à l’IMA – Institut du monde arabe –, son président, Jack Lang – dont la carrière ressemble à un placement fructueux et sans risque ! –, vient encore de démontrer sa parfaite capacité à aller dans le sens du vent socialiste en déclarant, dans un entretien à Libération, que « la langue arabe doit être traitée comme l’anglais [car] c’est la quatrième langue la plus parlée au monde, la sixième officielle des Nations Unies, la cinquième en France. Nous sommes dans un pays où la langue arabe devrait être reine. »

Notre pays a déjà sa langue souveraine, merci !

Quant à l’anglais, monsieur Lang oublie que l’Empire britannique – « sur lequel le Soleil ne se couche jamais », disait-on – s’étendait, jadis, aux quatre coins du monde, ceci expliquant cela ; l’anglais a été adopté comme langue officielle dans 32 États sur 50 aux États-Unis, lesquels se sont développés sur les principes du libéralisme économique et ont essaimé sur la planète, comme chacun sait. Cerise sur le gâteau : Adam Smith, père fondateur de l’économie politique, était écossais !

L’arabe ne saurait donc être comparé à la langue de Dickens, au moins dans l’Histoire contemporaine.

Que les liens avec le monde musulman soient anciens, c’est un fait, mais plus pour le pire que le meilleur ! Et si François Ier a « noué la première alliance entre un empire chrétien et un non chrétien avec Soliman le Magnifique », c’était pour contrer Charles Quint à défaut de s’enrichir intellectuellement, comme ce fut le cas avec l’Italie. Toujours pas de minaret en vue à Chambord !

Dans son essai Aristote au mont Saint-Michel, le médiéviste Sylvain Gouguenheim avait tempéré cet apport majeur de l’islam à la chrétienté, ce qui lui valut un lynchage en règle.

Affirmant que « c’est une chance d’avoir été ensemencé par ses cultures », Jack Lang ne fait ainsi que réciter un catéchisme islamophile sans réelle consistance. Catéchisme qui, sous couvert d’enrichissement culturel – toujours à sens unique, au passage ! –, promeut en réalité l’enseignement de l’arabe au nom d’un électoralisme patent. Cet engouement massif pour la langue arabe trahit, surtout, un ancrage identitaire parallèle et un esprit de conquête. C’est un défi lancé à la nation française sur son propre sol.

Enfin, essayer de « faire comprendre qu’elle est rattachée à autre chose qu’à la religion » est un contresens : l’arabe est indissociable du Coran. C’est dans cette langue que ce dernier fut révélé à Mahomet ; celle choisie exclusivement par Dieu, selon les musulmans. Son enseignement revêt forcément une connotation religieuse.

Une fois de plus, la gauche et ses thuriféraires – de Paris, Bruxelles et d’ailleurs ! – prouvent que le Grand Remplacement n’est pas une lubie d’extrême droite mais bien une réalité tangible.

À ce rythme de négation du réel et de notre culture, Albert Camus sera bientôt cloué au pilori pour avoir écrit :

« Ma patrie, c’est la langue française. »

 

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En Inde, une fillette sauvage découverte au sein d'un groupe de singes.

Par Yohan Blavignat Publié le 07/04/2017 <<<<<<<<<<<<<<LFP<<<<<<<<<

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LISTE des ARTICLES

 

 

 

ARTICLES

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MÈRE TERESA : La sainte de Calcutta

Mère Teresa a imprimé son visage chiffonné et son sourire malicieux, sa lumineuse bonté et sa pacifique ardeur. Elle a relevé notre époque et lui a rendu une lueur d’espoir. Comme pour les malades et les mourants, sur qui elle s’était si souvent penchée. La missionnaire de la Charité s’est éteinte le 5 septembre 1997. Voici l’histoire de celle qu’on appelait la sainte de Calcutta.Elle est religieuse de l’ordre missionnaire des sœurs de Notre-Dame de Lorette dès 1929. La jeune recrue est envoyée par son ordre religieux en Inde pour y faire son noviciat. Pendant presque vingt ans, sœur Agnès Bojaxhiu (c’est ainsi qu’elle se nomme alors) enseigne la géographie aux jeunes filles des hautes castes qui fréquentent le collège Sainte-Marie à Calcutta. Elle quitte cette communauté en 1949 pour suivre son appel et fonder sa propre congrégation en 1950. Son œuvre auprès des plus démunis commence par l’éducation des enfants des rues et l’ouverture du mouroir de Kalighat (Nirmal Hriday) à Calcutta.

Tout bascule le 10 septembre 1946. C’est le jour de l’inspiration. Agnès Bojaxhiu voyage en train. La misère surgit de partout, effrayante. Nouveau tournant dans la vie de cette femme de trente-six ans : elle se sent poussée à se consacrer au service des plus pauvres d’entre les pauvres. De retour à Calcutta, sœur Agnès demande à l’archevêque l’autorisation de quitter sa congrégation. Celui-ci refuse, mais lui conseille d’en parler à sa supérieure… qui accepte, sous réserve de l’agrément du Pape. Cette permission n’arrivera que le 8 août 1948.

Le début d’un long combat.
La religieuse en sari blanc bordé de bleu, se lance dans l’aventure. Elle change de nom, en hommage à la sainte française, la petite Thérèse de l’Enfant-Jésus, et fonde sa congrégation : les sœurs missionnaires de la Charité. Elle effectue d’abord un stage intensif de trois mois chez les Medical Sisters de Patna. Sa première rencontre : une vieille femme jetée par son fils dans une poubelle, et déjà couverte de fourmis. Le 21 décembre 1948, mère Teresa obtient l’ouverture de sa première école dans la banlieue de Calcutta. Non pas des classes aux murs blanchis, mais un jardin public, en plein air, pour des enfants abandonnés, à qui l’hygiène est plus importante que l’alphabet. C’est le début d’un long combat.
Calcutta est alors un enfer. Chaque nuit, des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants cherchent leur sommeil dans d’innommables bidonvilles ou à même le trottoir. Ici, une mère accouche; là, un mourant râle. Mère Teresa le montre avec humilité : “Ce qui compte, ce n’est pas de faire beaucoup, c’est de mettre beaucoup d’amour dans ce que l’on fait.” Écoles, dispensaires ne suffisent pas. Une nuit de juin 1952, mère Teresa ramasse une femme qui agonise sur le trottoir inondé par la mousson, les doigts de pieds rongés par les rats. Tous les hôpitaux où la religieuse vient frapper refusent la mourante. Au petit matin, celle-ci s’éteint dans les bras crispés de la religieuse. Laisser ainsi la mort triompher, c’est impossible pour mère Teresa.

Ouvrir les portes et les cœurs.
Elle se rend, le cœur en révolte, à la mairie de Calcutta, demande un local pour les agonisants sans toit, insiste, argumente, supplie. On lui concède, dans le quartier hindou, une partie de l’annexe du temple de Kali, déesse de la mort et patronne de Calcutta. C’est le mouroir, la Maison du Cœur pur, là où mère Teresa désirait finir ses jours. Chaque matin, la police y emmène celles et ceux que la mort n’a pas voulu prendre la nuit sur le trottoir. “Ils ont vécu comme des bêtes, qu’ils meurent ici au moins comme des êtres humains.”
En ce temps, quelque 50,000 lépreux croupissent autour de Calcutta. Pour les secourir, mère Teresa reçoit d’innombrables concours en personnes et en argent. Des bienfaiteurs lui donnent des ambulances : elle les transforme en cliniques mobiles qui sillonnent régulièrement les zones de taudis. Elle réalise une Cité de la paix où les familles de lépreux apprennent un métier et où leurs enfants sont à l’école. Chacun retrouve un peu de dignité humaine, toutes races et toutes religions confondues. “C’est mon amour pour Dieu en action. Notre travail n’est rien d’autre que l’amour de Dieu. J’aime Dieu par une action vivante, active, en servant les plus pauvres d’entre les pauvres.”
Elle force les yeux à regarder l’océan de misère où elle nage désespérément. Sans relâche, mère Teresa fonde, recrute, réconforte, file en Europe ou en Amérique pour convaincre les puissants. Elle finit par ébranler les certitudes, secouer les indifférences. Elle réussit à ouvrir les portes et les cœurs.

“Le peuple a besoin de respect”.
Elle sera Prix Nobel de la paix en 1979. Elle est la sixième femme à le recevoir. C’est l’occasion pour elle de rappeler à Oslo que “le peuple n’a pas besoin de pitié, mais de respect”, et de faire supprimer le traditionnel banquet. Gain : 7,000 dollars, dont bénéficieront les pauvres. Dans son discours de réception du prix Nobel, elle méduse son auditoire. Après en avoir fait distribuer le texte, elle fait réciter la fameuse prière attribuée à saint François d’Assise : Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix. Elle parle au nom des affamés, des nus, des sans-logis, des infirmes, des aveugles, des lépreux, de tous ces gens qui ne se sentent pas voulus, pas aimés, pas soignés, rejetés par la société.
Mère Teresa a aussi mené un combat sans concession contre l’avortement et toutes les formes de contraception. “Si vous ne voulez pas l’enfant à naître, donnez-le-moi, je le veux !”, s’est-elle écriée à Ottawa en septembre 1988. Tous ceux qui l’ont rencontrée ont été bouleversés par sa personnalité cachée sous sa silhouette frêle et sa démarche voûtée. Bien des livres, un film même, lui ont été consacrés. Elle n’a pas succombé à ce vertige médiatique.
5 septembre 1997. La religieuse d’origine albanaise s’éteint à 87 ans. La fondatrice des Missionnaires de la charité a lutté contre la misère à Calcutta. En osmose avec cette terre indienne pour laquelle elle a tout sacrifié. Près de 3,500 sœurs, réparties en plus de quatre cents centres sur les cinq continents, poursuivront sa mission.

 

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... Pourquoi Mère Teresa mérite d’être canonisée

>>>>>>>>>>>>> BV 3.09.16>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

par Professeur honoraire

Pascal distinguait trois ordres : l’ordre de la chair, l’ordre de l’esprit et l’ordre de la charité. Mère Teresa, qui est canonisée à Rome, ce dimanche 4 septembre, appartenait à coup sûr au troisième, qui est l’ordre de l’amour. Petite par la taille, mais grande par le cœur, elle a consacré sa vie aux êtres les plus fragiles : les pauvres, les malades, les enfants à naître, les mourants, tous les laissés-pour-compte.

Née d’une famille d’origine albanaise, le 26 août 1910 à Skopje, capitale du Kosovo, elle entre à dix-huit ans à l’Institut des sœurs de Lorette, en Irlande, et est envoyée à Calcutta où, après son noviciat, elle enseigne la géographie dans un collège catholique. Bientôt, suite à un appel intérieur, qui fait penser à la nuit du Mémorial de Pascal, elle décide de se consacrer aux pauvres des bidonvilles et obtient du pape Pie XII l’autorisation de quitter l’ordre des sœurs de Lorette.

Elle crée la fondation des Missionnaires de la Charité, formée de religieuses, et prend le nom de Mère Teresa, se plaçant sous le patronage spirituel de « la petite Thérèse », sainte Thérèse de Lisieux. La congrégation compte aujourd’hui près de 600 missions réparties dans une centaine de pays. Sa notoriété s’étend au monde entier et elle reçoit, en 1979, le prix Nobel de la paix pour son action en faveur des déshérités en Inde. Elle meurt le 5 septembre 1997, à l’âge de 87 ans.

On retient généralement de Mère Teresa son action en faveur des pauvres et de la paix, on ne voit en elle qu’un défenseur des droits de l’homme, de la dignité de chaque être humain. On oublie trop souvent de souligner que son engagement se fondait d’abord sur sa foi chrétienne, qu’elle mettait en pratique jusqu’au bout. Ainsi, en 2003, à l’occasion de sa béatification, Jean-Paul II rappela ses nombreuses interventions en faveur de la vie et contre l’avortement, rapportant des propos qu’elle avait tenus : « Si vous entendez dire qu’une femme ne veut pas garder son enfant et désire avorter, essayez de la convaincre de m’apporter cet enfant. Moi, je l’aimerai, voyant en lui le signe de l’amour de Dieu. »

Jean-Paul II ajoute que sa mission ne consistait pas seulement dans une sorte d’aide humanitaire apportée aux plus indigents. Elle voulait être un signe de « l’amour de Dieu, la présence de Dieu, la compassion de Dieu », elle essayait d’étancher la soif du Christ, notamment chez « ceux dont la vision de Dieu avait été voilée par la souffrance et la douleur ». Elle était au service des hommes parce qu’elle était au service de Dieu. Par son engagement, sa persévérance, sa souffrance intérieure, elle mérite d’être déclarée sainte.

Mère Teresa disait d’elle-même : « Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus. » Qu’on soit croyant ou incroyant, athée ou agnostique, son exemple montre quel peut être le désintéressement et l’amour de l’autre dans une société qui adore trop souvent le veau d’or et les faux-semblants. Ceux qui prétendent diriger le monde devraient se souvenir que rien de beau, de bien, de vrai ne peut se construire sans fondements spirituel

 

 
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L’ancien capitaine du XV de France se livre dans un récit bouleversant. Son enfance cabossée. Sa dépression. Ses tentatives de suicide. A cœur ouvert. Pour enfin se libérer de ses démons.

 

«Double Jeu» est un livre poignant. Pas une énième autobiographie d’un sportif en fin de carrière. Mais un témoignage à vif. Enfant placé de père inconnu et d’une mère internée qui l’avait abandonné avant qu’il soit retrouvé, mourant de faim, à 4 mois. La peur, jusqu’à ses 18 ans, d’être arraché à sa famille d’accueil aimante. La rechute en 2013. Par deux fois, il tente de mettre fin à ses jours. Le rugueux deuxième-ligne du Stade Français s’est longuement confié au Figaro. Sincère et touchant. Souvent étreint par l’émotion de ces souvenirs douloureux. Des mots sur les maux.

Un livre à cœur ouvert par amour

«J’ai écrit pour me faire du bien. Pour raconter aux gens qui je suis vraiment. Mais aussi pour mes parents ‘adoptifs. Pour leur dire à quel point j’ai eu de la chance de tomber sur eux. A quel point cette histoire, finalement, est belle. Sans eux, je ne sais pas ce que je serais devenu si j’avais dû passer de famille d’accueil en famille d’accueil. On sait souvent comment ça finit. Surtout d’où je viens. Givors ce n’est pas joli on va dire...»

Une enfance dans les tourments

«Je suis né trois fois dans ma vie. La première dans des conditions difficiles. La deuxième quand ma petite étoile a commencé à scintiller. Je suis arrivé chez mes parents à 7 mois. Avant, j’étais à la «SPA» (la DASS, ndlr). Ils viennent et ils choisissent. Et quand, à 18 ans, j’ai pu me faire adopter et porter le nom qui est le mien aujourd’hui. A grands coups d’épaule, de force de caractère, avec l’amour de mes parents et de mes sœurs, j’ai réussi à avoir une belle vie. Quoi qu’il m’arrive maintenant, mon histoire est belle. Et je ne la regrette pas du tout. Je remercie tous les jours la chance que j’ai eu que la cigogne me pose sur ce palier-là….»

La peur du noir, qu’ils reviennent le reprendre

«C’était le cas jusqu’à il n’y a pas longtemps. Je ne le cache pas. J’ai été harcelé jusqu’à l’adolescence par les psychologues, les assistantes sociales, les juges des enfants. C’était une horreur. Je suis abandonné. Les voisins préviennent et, par miracle, j’atterris à la DASS. J’ai une super famille d’accueil. On met un gamin dans de bonnes dispositions. Sauf que, sans arrêt, tu mets à ce gamin des piqûres de malheur, en lui disant : «attention, tu ne fais pas partie de cette famille»… C’est horrible. Tu as une épée de Damoclès sans arrêt au-dessus de la tête et tu ne sais pas quand elle va tomber. Est-ce qu’un jour on va te dire que ta mère biologique, qui est pour moi une inconnue, s’en est sortie et va te reprendre ? «T’es heureux ? Eh bien on te rappelle que ce bonheur est fragile. Ephémère peut-être. Que ce n’est pas ta famille.» C’est pour ça que j’en veux à l’institution de l’époque. Ça m’a bouleversé de voir des psychologues durant toute mon enfance. Ma mère m’a dit : «si un jour ils viennent te reprendre, on fugue tous les deux». Je me suis rapproché à cette phrase toute mon enfance, toutes ces nuits où je n’étais pas bien, en sueur, les dents qui claquent. Personne ne peut imaginer le bien qu’a pu me faire cette phrase dans la souffrance psychologique dans laquelle j’étais.»

Le rugby, une raison de vivre

«Le rugby c’était mon ballon d’oxygène. Ce qui m’a permis finalement d’être équilibré. Ce fut la révélation. Tout de suite, je me suis senti bien. On ne m’a jamais posé de questions sur mon nom. J’étais un petit garçon comme les autres. C’était les copains, les goûters, les odeurs du vestiaire. Dans mon enfance, ça a toujours été une parenthèse d’apaisement. Je laissais les problèmes à la maison. Il n’y avait pas de psychologues, d’assistantes sociales, de juges des enfants qui viennent faire un topo sur moi. A l’époque, ils appelaient deux fois par semaine ma mère. Toute cette tension disparaissait le mercredi et le samedi. Je me sentais apaisé, libre. Et ce fut le cas tout au long de ma carrière. Je suis devenu expert en camouflage. Je chaussais les crampons pour me transformer en quelqu’un qui ne laissait pas passer ses sentiments. Cette haine de cet acharnement a nourri mon tempérament sur le terrain. Ça me rendait plus fort. Je rentrais pour défoncer les mecs. Je me suis fait comme ça. ‘’Double jeu’’ c’est ça. D’un côté la force brute depuis tout petit. De l’autre, ultra-fragile, ultra-sensible, perturbé. Pas comme mes copains d’école.»

La délivrance à 18 ans

«Mes parents et mes sœurs ne m’ont jamais caché la vérité. Depuis tout petit, j’ai tellement souffert de ne pas avoir le même nom qu’eux qu’à six ans j’étais déjà déterminé à en changer. Sauf que ce n’était pas possible puisque ma mère biologique avait encore un droit de regard sur moi. Jusqu’à mes 18 ans…»

« J’ai toujours eu une gueule cassée (...) Comme j’étais psychologiquement formaté à me protéger depuis tout gamin, je ne savais pas montrer mon amour à ceux que j’aimais. » Pascal Papé

les cicatrices ne se referment pas

«On ne peut pas effacer 18 ans de souffrance. Ce n’est pas possible. J’étais très fier, très heureux. C’était l’un des plus beaux jours de ma vie. Mais malheureusement on ne peut pas effacer le passé d’un coup d’éponge magique. J’ai toujours eu une gueule cassée. Les stigmates de cette bataille de 18 années. Ça peut paraître dur. On peut penser que ma mère biologique n’a pas choisi, que je ne lui ai pas laissé une chance. Mais les liens du sang n’étaient pas plus forts. Après, comme j’étais psychologiquement formaté à me protéger depuis tout gamin je ne savais pas montrer mon amour à ceux que j’aimais. Parce que toutes les semaines on me disait «tu peux repartir à tout moment». Alors tu dresses un mur devant toi…»

En 2013, plongée dans la folie

«C’est le moment où j’ai compris qu’il fallait que je me soigne, que la blessure ne s’était jamais vraiment refermée. Tout va bien, je suis capitaine du XV de France. Et, du jour au lendemain, avec ma grave blessure, tout redescend. Je n’étais pas venu à bout des démons qui me rongeaient. J’ai fait une dépression. Et je suis devenu fou. Il n’y a pas d’autres mots. D’un coup, j’ai eu envie de tout arrêter. Je m’en prenais plein la gueule depuis que j’étais né et j’avais besoin de me reposer. Je suis tellement épuisé que je n’ai qu’une envie : dormir pour de bon, ne jamais me réveiller. Je ne peux plus aller plus loin, je n’ai plus envie de me battre. Je m’entame les poignets et plutôt bien. Je m’étais toujours demandé «mais comment quelqu’un peut se suicider ?» Je ne me le dis plus. Tu atteins un état où tu ne peux pas te contrôler. La deuxième fois, je prends les cachets parce que je ne peux plus souffrir, je n’accepte plus. Je suis devenu insomniaque. Ma tête est pleine. Et j’ai tellement besoin de dormir. Alors je décide de dormir une fois pour toute. Qu’on ne me casse plus les couilles. J’aspire juste à être paisible.»

Un nouveau miracle

«Dans un état second, j’appelle ma femme pour lui dire adieu. Pour entendre une dernière fois sa voix. Lui dire que ça y est, j’ai décidé de partir. Et là elle appelle ma mère qui, ce soir-là, n’a pas éteint son téléphone alors qu’elle le fait chaque soir… On me réanime et je m’aperçois à quel point je suis égoïste. J’ai trois enfants et à aucun moment, dans ma connerie, je n’ai pensé à eux. Mais pour moi, à ce moment-là, la solution était claire.»

La rédemption par l’écriture

«On me met en clinique psychiatrique. Je dors pendant une semaine entière. Puis le déclic. J’ai envie de remonter la pente, de prouver que je ne suis pas mort et, encore mieux, que je vais guérir. Et alors que je n’y étais jamais parvenu, je me mets à écrire. A ma femme, à mes enfants. Pour leur dire que je les aime plus que tout au monde. Qu’ils me manquent terriblement. Il y a enfin une prise de conscience de tous mes sentiments alors que j’avais toujours lutté contre. Quand ma mère m’envoyait un texto «gros bisous mon chéri, je t’aime», je lui répondais «bisous»… Je leur explique pourquoi j’avais si mal. J’ai besoin et envie de tout leur dire, de tout montrer. Il y a enfin une fissure dans ce satané mur. Moi aussi j’ai enfin le droit d’avoir des sentiments, d’aimer. Et de le dire. Je ne m’interdis plus d’être heureux. Je n’y arrivais pas avant. Parce que tous ces gens ne m’avaient pas permis de grandir avec ça. Du moment où j’ai commencé à leur montrer cet amour, à leur dire ce que je ressentais, je me suis senti tellement mieux. Libéré. Enfin en paix avec moi-même. J’accepte ma vie. Elle est ce qu’elle est, mais c’est la mienne. C’est mon histoire. Désormais j’assume tout. Je dis au petit enfant que j’étais, ça y est, on est prêt. Il faut arrêter de se faire mal, de souffrir.»

Et maintenant ?

«Je sais que ça ne sera jamais complètement terminé. De temps en temps, ça m’arrive encore de refaire les rêves de quand j’étais petit. Mais quand je me réveille, je me dis simplement «c’est un cauchemar. Regarde ta vie, regarde qui tu es.» Ça fait partie de moi, ça me poursuivra jusque sur mon lit de mort. Mais je me suis réconcilié avec moi. Le moi craintif, sensible, perturbé.»

Double Jeu. En librairie le 20 octobre. Editions Michel Lafon. 18 ,95 euros.

 

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Que disait Ste Mère Térésa, prix Nobel de la Paix ?

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Il y a 39 ans, le 17 octobre 1979, Ste Mère Térésa recevait* le prix Nobel de la Paix ! Que disait-elle à la remise de son prix ?

...... Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous. Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?

L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir.

Et ici, je vous demande, au nom de ces petits… car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l’Evangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.

C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l’avortement par l’adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d’enfants. Et des milliers d’enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n’y avait pas d’enfant !

C’est pourquoi, aujourd’hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d’avoir le courage de défendre l’enfant à naître et de donner à l’enfant la possibilité d’aimer et d’être aimé. Et je pense qu’ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde. Nous en avons la possibilité. Ici, en Norvège, vous êtes — avec la bénédiction de Dieu — vous êtes assez à l’aise. Mais je suis sûre que dans les familles, dans beaucoup de nos maisons, peut-être que nous n’avons pas faim pour un morceau de pain, mais peut-être qu’il y a quelqu’un dans la famille qui n’est pas désiré, qui n’est pas aimé, qui n’est pas soigné, qui est oublié. Il y a l’amour. L’amour commence à la maison. Un amour, pour être vrai, doit faire mal.”

Ste Mère Teresa, discours de réception du prix Nobel de la Paix 10 décembre 1979 à Oslo.

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Mère Teresa, la sainte des " ténèbres"

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Publié le 22 août 2016

La canonisation de Mère Teresa (1910-1997) à Rome, le 4 septembre 2016, était un temps fort de l’Année de la Miséricorde. L’occasion de mieux connaître la spiritualité qui a porté cette figure moderne de la Compassion, activiste infatigable de la charité évangélique et mystique. Par Chantal Joly.

Celle qui ne voulait être qu’ « un petit crayon dans la main de Dieu » a réussi à écrire une page marquante de l’histoire caritative. À tel point qu’en 1985, Javier Perez de Cuellar, alors secrétaire général des Nations Unies, déclara qu’elle était « la femme la plus puissante du monde ». Et que le Dalaï-Lama, qui l’admirait, affirma qu’elle était « un bodhisattva, un être accompli ».

Si, de son vivant, les superlatifs concernant l’humble religieuse albanaise, née Agnès Gonxha Bojaxhin, ont atteint des sommets ; son sourire, sa frêle silhouette voûtée et son sari blanc aux liserés bleus continuent d’habiter la mémoire populaire.

« Icône du Bon Samaritain, elle se rendait partout pour servir le Christ chez les plus pauvres » dit d’elle le pape Jean-Paul II. Il faut pourtant aller au-delà de cette dimension humanitaire et du rayonnement inouï de son action (fondation de deux congrégations internationales ; ouverture d’orphelinats, d’écoles, d’hospices, de maisons d’accueil pour malades du sida, de la lèpre ou de tuberculose…) pour mieux la comprendre.

Jésus, le Bien-Aimé

Dans un livre de référence, Mère Teresa. Viens, sois ma lumière [1], Brian Kolodiejchuk, Missionnaire de la Charité, commente les écrits intimes de la sainte de Calcutta. Il  précise notamment : « Une des meilleures descriptions de Mère Teresa fut celle d’une femme « totalement, passionnément, follement amoureuse de Jésus » ». Car c’est bien ce désir du Christ, né précocement dans une famille profondément croyante et accueillante, qui n’a cessé de l’animer. Il fut le roc sur lequel sa foi s’arrima. Au-delà de ses souffrances, de son sentiment persistant de solitude, de ses accidents de santé, de ses doutes crucifiants.

Missionnaire enseignante heureuse dans son couvent Notre-Dame de Lorette, Mère Teresa (nom choisi par attachement à sainte Thérèse de Lisieux) eut la grâce de recevoir ce qu’elle nomma « un appel dans l’appel ».

En 1946, elle a 36 ans. Une « voix », dans un train à destination de la ville de Darjeeling (Inde), lui demande une mission spéciale : celle d’apaiser la soif d’amour et des âmes de Jésus – son cri sur la croix : « J’ai soif » –  en le servant dans les plus pauvres des pauvres. La légende dorée de son parcours de sainteté se raconte à partir de cette genèse : une religieuse, seule, qui s’arrache à la sécurité de sa congrégation, et s’enfonce dans « les trous sordides » de Calcutta pour s’occuper des malades, des mourants, des mendiants et des enfants des rues. Son unique capital ? 5 roupies, un savon et la volonté de se donner sans réserve à Dieu. Exemple extraordinaire d’inculturation du message évangélique, Mère Teresa devient vite indienne et plus encore, universelle. Sa bonté attire une multitude d’hommes et de femmes de toutes nationalités, elle rejoint le panthéon des personnalités de son époque (tout en restant imperméable aux honneurs), acquiert un statut de « sage » avec le Prix Nobel de la Paix en 1979, traverse les frontières, y compris celle de l’ancien rideau de fer et plaide partout, y compris à contre-courant, pour la défense de la vie.

Quel contraste entre sa faiblesse physique et ses œuvres ! La preuve absolue à ses yeux que tout revenait à la grandeur de Dieu.

Le mystère du Calvaire

En 1947, esquissant les Règles qu’elle imaginait pour ses futures Sœurs et qui s’articulaient autour de trois pôles (pauvreté absolue, chasteté évangélique, obéissance joyeuse), Mère Teresa écrivait : « La vie intérieure doit devenir la force première de la vie extérieure ». Ce fut en effet l’unique énergie, nourrie de son intense prière et de l’Eucharistie, qui anima cette marathonienne de la solidarité : une foi simple et inébranlable capable de survivre à la « nuit de la foi ». Car comme d’autres grands saints, Mère Teresa traversa durant des décennies ce qu’elle nomma ses « ténèbres ». Une impression de néant, de désert, de froid, qui la faisait adhérer autant physiquement que moralement à l’agonie du Christ. « Ce fut l’expérience rédemptrice de sa vie lorsqu’elle prit conscience que la nuit de son cœur était sa participation spéciale à la Passion de Jésus, explique l’un de ses directeurs spirituels, le Père Neuner.

Marie, qui « gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur » (Luc, 2, 51) étant son modèle, Mère Teresa resta pourtant sur ce point extrêmement discrète, masquant ses tourments intérieurs par une inaltérable bienveillance. Persuadée que sa mission se poursuivrait au-delà de sa disparition, elle avait promis : « Si jamais je deviens sainte -je serai certainement une sainte des ténèbres. Je serai continuellement absente du Ciel – pour allumer la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres sur terre ». Béatifiée en express le 19 octobre 2003, la voilà désormais modèle mondial de sainteté. Sa joie spirituelle continue d’allumer « le feu qui ne s’éteint jamais… » [2].

[1]     Ed. Lethielleux, 2007.
[2]     Extrait de « Dans nos obscurités », chant de la communauté de Taizé.

 

 

 

 

CORRELATs

   

 

 

-------------------------------------------faits ----------------------------

 Les points de suspension [Ponctuation]... faits vécus par l'homocoques

  •  ".... Saïd , mari actuel d'A. H. ...exploitant pétrolier aisé , me raconte qu'il à vécu à Bombay avec sa famille et que quittant l'Inde définitivement il a rencontré Mère Teresa pour lui proposer divers objets qu'il ne souhaitait pas emporter ...tel que réfrigérateur ..congélateur ... Elle lui répondit gentiment qu'elle ne pouvait malheureusement rien en faire car elle n'avait rien à y stocker ... alors, lui demandant ce qui lui ferait plaisir, elle lui répondit " des briques ..du ciment ...nous procédons actuellement à une extension des locaux d’accueil ..."  .. je n'en connais pas la suite ....

 

--------------------------------------IN FINE ------------------------

 

"Je dis toujours que l'amour commence à la maison"

....pour Paule et Robert  ...dont "maison" est :  ...Sand .. Strasbourg ...Pont-Faverger...Lille ...Fleury les Aubray ... Vincennes ...Le Vésinet ... en France ..en Europe .. en ces  pays aux racines Chrétiennes ..

... .en ce monde multipolaires ....

 

 

le 29 juin 1991

( lendemain du mariage de Sophie et de Thierry)

 

 

 

 

 


 

 

 

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 Éveiller

ce qui

EsT

n’est pas une simple affaire !

... car les " lignes de front de la CREAtion" passent

ENtre-NOS-FRONTs

 

  En bien des lieux, la vengeance, qui règne encore en maître et fait régner la terreur alentour, représente l’une des formes de la violence humaine les plus redoutées. Pour la psychanalyse, la perversion est l’organisation psychique qui illustre le plus clairement comment naît ce désir de vengeance dans la psyché humaine. 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

dieugen.jpg

 ...... que DIEU .....qu'UNe IDEEologie .....

Toute crise de l'intelligence a pour fondement l'abandon de la recherche du vrai. Tant qu'elle est en recherche, l'âme est tournée vers la lumière. L'intelligence, parce que création de Dieu, est finalisée par la vérité. Le propre de l'intelligence humaine, c'est donc de rechercher la vérité. Lorsqu'elle y renonce, elle tombe immédiatement sous l'emprise des ténèbres.

>>>>

 

 

.....f-h.jpg

 

  seul ce qui est

ENtre-utile

est vrai.

la philosophie désacralisée

(pour la faire revivre)

 

La joie exige d’être communiquée. L’amour exige d’être communiqué. La vérité exige d’être communiquée. Celui qui a reçu une grande joie ne peut pas la conserver simplement pour lui-même, il doit la transmettre. On peut dire la même chose pour le don de l’amour, pour le don de reconnaître la vérité qui se manifeste.   ...

  >>>>

e

 

 

la langue de la mère et la langue de la mère-patrie,

on conçoit sans peine le risque considérable d’écart…

 

 

 

 

 

 

 

... EN-seigner ...

, ce n’est pas remplir un vase,

c’est y manier

 

LÂ PAIX

par

la nature subliméé

 

 

2
 

 

 

 ...... Â l'EN-contre .....

 

 

 

 

 

............ de l'économie de .............

LA JOUISSANCE

MAFIEUSE

 Se jouit sur le Je suis.  

 

 

MAFIAFR.jpg ça

De la mafia française depuis 1815


 

Pourquoi la mafia est une entreprise comme les autres… ou presque

  trombinoscopeS  
international national  local

 

 

 

 ......PUIS.....

 l'EN-contre .....

 

 

 

 

............ de l'économie de

LA REUSSITE...........

 

 

 


 

s

 

 

 

 

  trombinoscopeS  
international national  local

 

 

 

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.... Â l'ENcontre ....

 

 

 

 

............ de l'économie...........

DU

PLAISIRP

 

 

s

La quatrième idéologie du capitalisme: l'anthropophobie

un paquebot a-t-il vraiment sauvé la croissance française au deuxième trimestre ?

La Journée de la surconsommation et les

  trombinoscopeS  
international national  local

 

...

IN FINE

 

 

 

l' ENtre-VIE-IN-FINIE

 

 

....apparaît toujours cachée depuis la fondation du monde ...

 


 ..pour le titre choisi par René Girard * :

.. et dont les dernières lignes du livre sont intégralement reprises ci-dessous...

...La pensée actuelle nous entraîne vers la vallée des morts dont elle catalogue un à un les ossements. Nous sommes tous dans cette vallée mais il ne tient qu'à nous de ressusciter le sens en rapprochant les uns des autres tous les textes sans exception plutôt que certains d'entre eux seulement. Toute question de « santé psychologique » me paraît subordonnée à celle, plus vaste, du sens partout perdu ou menacé, mais qui n'attend pour renaître que le souffle de l'Esprit de vie-in-finie du couple f-h.. Il ne s'en faut que de ce souffle désormais, pour susciter de proche en proche l'expérience d'Ezéchiel dans la vallée des morts :

La main de Yahvé fut sur moi, et il m'emmena par l'esprit de Yahvé et il me déposa au milieu de la vallée, une vallée pleine d'ossements. Il me la fit parcourir parmi eux en tous sens. Or les ossements étaient très nombreux sur le sol de la vallée et ils étaient complètement desséchés. Il me dit : « Fils d'homme, ces ossements vivront-ils? » Je dis : « Seigneur Yahvé, tu le sais. » Il me dit : « Prophétise sur ces ossements. Tu leur diras : Ossements desséchés, écoutez la parole de Yahvé... » Je prophétisai comme j'en avais reçu l'ordre. Or il se fit un bruit au moment où je prophétisais ; il y eut un frémissement et les os se rapprochè­rent l'un de l'autre. Je regardai : ils étaient recouverts de nerfs, la chair poussait et la peau se tendait par-dessus, mais il n'y avait pas d'esprit en eux. Et il me dit : « Prophétise à l'esprit de vie-in-finie du couple f-h. Il

, prophétise, fils d'homme. Tu diras à l'esprit : Ainsi parle le Seigneur Yahvé. Viens des quatre vents, esprit, souffle sur ces morts, et qu'ils vivent. » Je prophétisai comme il m'en avait donné l'ordre, et l'esprit de vie-in-finie vint en eux, et ils reprirent` vie et se mirent debout sur leurs pieds : grande, immense armée (Ez 37,1-10).


 

 >>>>>>



 

 

 

 

.......au jour..... 

.........le jour ...... 

 

 

 

 

 

 

 

 ... l' ENfant-PAIR-ENts ...

ENtre - sexué(e)

 

 

 

La révolution est différente !

Adieu à l'ancienne "Nouvelle Droite"

 

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esperance est en la nature subliméé 

 

Sans l’espérance, vous ne trouverez pas l’inespéré, qui est introuvable et inaccessible.
Héraclite, Fragment 18 in Clément d’Alexandrie, Stromates, II, 24, 5
(Trad. P. Tannery)

1L’espérance est la vertu des forts. C’est-à-dire de l’homme faible qui, sachant et éprouvant au plus haut point sa faiblesse, ose encore pourtant ne pas s’y résigner. Parce qu’on ne peut pactiser avec la finitude lorsqu’elle atteint son degré authentique — le véritable, c’est-à-dire l’extrême. Le propre de l’espérance est en effet de se manifester — ne serait-ce que sous la forme, inchoative ou virtuelle, d’un espérer souhaité ! — lorsque apparaît dans toute sa force implacable l’impuissance radicale de l’homme à repousser les limites de l’existence : L’espérance est la dernière vertu, celle de la faiblesse à son extrême, de la faiblesse pleinement manifestée dans la vérité de son exposition extrême, c’est-à-dire dans l’exposition au danger suprême, expérience directe de notre essentielle pauvreté.

*

 

 

« Fais en sorte que la maxime de ton action puisse valoir comme maxime universelle »

 Comment conserver l’espoir ?

 ...en me produisant comme sujet-partie-EN-cette-épreuve .... .   >>>>>>

  .... chac-UN...  et tout UN et chac-UNE ....  spect-acteurs ....spectateurs et acteurs....

 

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Victor Hugo et le génie des énergies naturelles (eau, vent)

« Restez dans la nature. Soyez les sauvages. Otaïti est un paradis. Seulement, dans ce paradis on ne pense pas. Mieux vaudrait encore un enfer intelligent qu’un paradis bête. Mais non, point d’enfer. Soyons la société humaine. Plus grande que nature. Oui. Si vous n’ajoutez rien à la nature, pourquoi sortir de la nature ? Alors, contentez-vous du travail comme la fourmi, et du miel comme l’abeille. Restez la bête ouvrière au lieu d’être l’intelligence reine. »

Belle définition de la société idéale (« nature sublimée ») :

« Si vous ajoutez quelque chose à la nature, vous serez nécessairement plus grand qu’elle ; ajouter, c’est augmenter ; augmenter, c’est grandir. La société, c’est la nature sublimée. Je veux tout ce qui manque aux ruches, tout ce qui manque aux fourmilières, les monuments, les arts, la poésie, les héros, les génies. »

 

 

 

 


 

 

 

Emmanuel Todd : « Le féminisme actuel est une catastrophe pour les milieux populaires »

 

« Vous avez toute ma confiance .Faîtes au mieux. Je vous confie les intérêts de l’Empire » ( Robert Aron / Histoire de Vichy / p.560).

22/08/23

 

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'homme n'est plus une nature, il n'a pas d'essence, mais seulement un devenir historique, un choix.

 

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Maroc : la vie très discrète de l’énigmatique Mohammed VI

 

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 20/08/23

 

Aldo Naouri : « Ma culture orientale m’a condamné à la solitude »

 

 

 

19/08/23

«J'ouvre la porte avec la bouteille... et je vois Brad Pitt, Matt Damon et George Clooney»: les anecdotes les plus insolites des sommeliers de palaces et étoilés


 

 Le haut gradé assurait être «toujours en liaison étroite avec le Président», qu’il avait pourtant critiqué lors de la crise ouverte en 2017 avec son chef d’état-major Pierre de Villiers : «Je peux entrer en contact avec lui quand je l’estime nécessaire. Je crois qu’il m’honore de sa confiance.»

Coups, morsures, fascination pour les couteaux... Britney Spears, accusée de violences conjugales par l’entourage de Sam Asghari

 

 


 15/08/23

 

CHERS ENFANTS

 

 

**** EN CE JOUR DE L’ASSOMPTION OU

DE L’ENDORMISSEMENT QUE NOUS VENONS DE CELEBRER EN France, JE VOUS ADRESSE DU PLUS PROFOND DE MON CŒUR les dernières modifications apportées à mon site (en dépit de son non fonctionnement normal)

https://www.midilibre.fr/2023/08/15/fete-de-lassomption-pourquoi-le-15-aout-est-il-ferie-en-france-et-que-celebre-t-on-ce-mardi-11395803.php

IN FINE

l' ENtre-VIE-IN-FINIE

....apparaît toujours cachée depuis la fondation du monde ...

https://www.homocoques.fr/#infine

Les exigences narcissiques prennent le pas sur le sentiment du lien, et transforment autrui en un problème à résoudre.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/12/18/assassiner-pour-exister-l-ultime-souhait-des-auteurs-de-tueries-de-masse_1807914_3232.html

Un heureux hasard de leur naissance leur a épargné le dégoût le plus grand qui se puisse concevoir, et qui est celui de vivre dans un monde où l’homme seraient la réalité la plus haute, produit par le plus grand des hasards dans le plus petit des cosmos.

http://agora.qc.ca/chroniques/ce-catholicisme-qui-nous-a-faits

Jean-Marc Jancovici : Anticiper l’effondrement énergétique ?

https://www.youtube.com/watch?v=Fp6aJZQldFs

NOTA BENE :  n’ayant plus de carnet d’adresse je laisse le soin aux parents de diffuser ce message publier à la gloire de cette jeune vierge qui a refusé d’avorter et par naissance de Jésus a transformé-transforme-transformera le monde

 

Bien affectueusement

paule&robert

 

Tableau représentant la Vierge Marie (huile sur toile, 1927) dans l’église Saint-Kilian de Dingsheim (Bas-Rhin).

D’Athéna à Marie, pourquoi les vierges obsèdent les religions

 

 13/08/23

D’où sort cette vidéo de Julien Rochedy ironisant sur les «bobos» victimes des attentats du Bataclan ?

 

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Dissolution de Civitas : le gouvernement cible pour la première fois les catholiques intégristes

 

12/08/23

 

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’horizontalité est ainsi stratégique pour casser les hiérarchies.

 

 

11/08/23
 
 
 
 
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Le Soleil émet une lumière de haute énergie d’origine inconnue

 

 

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Car, s’ils ignorent leur propre inquiétude, je la sens bien.

 

 

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« Il y a peu de chances que la Chine permette aux Tibétains de choisir leur prochain chef spirituel »

 

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Parents célèbres, enfants models   à    Pervers narcissiques : plongée dans l'enfance de ces manipulateurs de l'ombre

 

 

 

09/08/23

 

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'accouplement ou de mise-bas des animaux du Paléolithique était un sujet central, puisque toute l'organisation humaine en dépendait»

 

CONSOM.jpg

La Journée de la surconsommation et les mensonges d'une élite hostile

 

 

mafiacomme.jpg 

 

Pourquoi la mafia est une entreprise comme les autres… ou presque

 

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 La quatrième idéologie du capitalisme: l'anthropophobie

 
 
08/08/23
 
 
 
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Danielle Jacqui, ici en 2006 dans sa maison
Danielle Jacqui, ici en 2006 dans sa maison
© AFP - BORIS HORVAT
 
Près d'Aubagne, une artiste transforme depuis 35 ans sa maison en œuvre d'art totale

 


Extrême droite

Qui se cache derrière Civitas, le mouvement catho antisémite en voie de dissolution ?

Alain Escada lance son nouveau parti "Civitas" contre les lobbies

 

 

.

07/08/23

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Un paquebot a-t-il vraiment sauvé la croissance française au deuxième trimestre ?

 

06/08/23

 

le France est dirigée par une mafia – au sens de l’élite de l’ombre - bourgeoise. le France est dirigée par une mafia – au sens de l’élite de l’ombre - bourgeoise.

 

 

 

https://i.f1g.fr/media/cms/704x704/2023/08/04/e139f18d17e6996689b2eafb788387011e8f69d1861409be959c7e512f9429c6.jpg, https://i.f1g.fr/media/cms/320x395/2023/08/04/e139f18d17e6996689b2eafb788387011e8f69d1861409be959c7e512f9429c6.jpg" alt="De gauche à droite, Enzo Parissot, Axelle Dorier et Adrien Perez." class="fig-media-modal__image" />

 

Ces nombreuses victimes qui n’ont suscité aucune indignation politico-médiatique

 

 

04/08/23

 

maîtriser les mots, c'est être libre, capable de communiquer, de comprendre aussi un environnement de plus en plus complexe, volatil, virtuel, débridé. Les enfants ont aujourd'hui accès à des tas de choses que les adultes ne voient pas, ni les parents ni l'école. Un accès souvent brutal, sans échanges et sans discernement, à la violence du monde.

 

 

Le "judéo-christianisme", arme de destruction massive du catholicisme romain

 

 

L'avènement d'une hégémonie anti-culturelle

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.............notre société connaît depuis des années une déculturation de masse radicale, malgré l'hégémonie culturelle (ou peut-être à cause d'elle ?). Ainsi, l'hégémonie culturelle, pour s'imposer, finit par coïncider de plus en plus avec l'hégémonie sous-culturelle: elle touche la musique, la télévision, les influenceurs, le trash, l'utilisation de la vie privée et les orientations sexuelles, elle détermine un nouveau conformisme de masse qui naît d'une tendance transgressive à l'origine. Il n'y a plus de guerre entre l'idéologie et le désengagement, la culture et le divertissement, les frontières sont floues, l'une se dissout dans l'autre, la culture est reléguée à la pose, aux slogans et à la bigoterie idéologique; l'hégémonie devient de plus en plus sous-culturelle. Si l'hégémonie culturelle en vient à se confondre avec l'annulation de la culture et la négation de tout ce qui constitue et définit une civilisation, elle est destinée à devenir une hégémonie anti-culturelle.

 

 

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On ne peut pas faire nation si on n’a pas confiance dans la parole publique, si on n’a pas confiance dans les autorités, dans ses parents, dans ses maîtres,

 

JMJ : à Lisbonne, le pape François appelle à « écouter le cri » des victimes de pédocriminalité dans l’Eglise

 

 

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Guignol planétaire...............COMMMENTAIRE: Le plein d'esprit Jean-François Dérec, qui a disparu des écrans comme juif antisémite, avait une merveilleuse définition du judaïsme, et qui s'applique très bien à BHL : "Il y a un seul Dieu et on n'y croit pas."

 

« Taghazout Bay n’a rien à voir avec l’esprit surf » : au Maroc, des spots menacés par le tourisme de luxe

 

 

 

31/07/23

 
 
 
 
 
 
 

 

30/07/23

 

JMJ de Lisbonne: au-devant de François, 41.000 Français «fervents et à contre-courant»

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 Pour la France, en tout cas, ce n’est pas tant la «génération François» que le pape va rencontrer à Lisbonne, mais des jeunes nés vers les années 2000, dans des familles profondément marquées par le pape Jean-Paul II et par Benoît XVI, qui arrivent aujourd’hui à l’âge adulte.

 

L'Inde détrône le Pentagone avec le plus grand complexe de bureaux du monde

Avec ses 65 hectares de bureaux, la Surat Diamond Bourse va dépasser le Pentagone en tant que plus grand complexe d'immobilier d'affaires du monde. Jusqu'à 4.500 entreprises et 67.000 personnes spécialisées dans le secteur des diamants pourront y travailler.

 Les neuf bâtiments interconnectés de la Surat Diamond Bourse sont desservis par 131 ascenseurs.

 

 

Les vacances de Jeff Bezos et Lauren Sanchez

 

L’étrange récupération de Blaise Pascal par le pape François

 

 

29/07/23

 

«Ce que la France veut pour toujours désormais, c'est l'amour»: Victor Hugo, le défenseur du peuple


Lio, 20 ans après le meurtre de Marie Trintignant : «Quatre ans de prison, c’est ce que vaut la vie d’une femme ?»

 

 

28/07/23

Une offensive judiciaire dans l’entourage d’Albert II secoue Monaco

 

 

27/07/23

Yann Le Cun, l’espoir d’une «nouvelle Renaissance» avec l’IA

 

La mort de Sinead O’Connor, chanteuse du désespoir et de la révolte

L’Irlandaise est morte mercredi, à 56 ans. Connue pour le tube planétaire « Nothing Compares 2 U », sorti en 1990, elle avait fait scandale en déchirant une photo du pape Jean Paul II en direct, à la télévision américaine.

 

 

Refus de marier un clandestin à Béziers: les plaintes s’accumulent

 

 24/07/23

 

Attal à l’Éducation nationale : «C’est le passage du woke au LGBT», déclare de Villiers

 

«On aura beau faire tout le yoga du monde, ça ne suffira jamais»

 

 22/07/23

 

l’entrée dans l’anthropocène

Des chercheurs ont identifié ce site comme le plus significatif d’un basculement vers cette ère marquée par l’impact de l’humanité. Cette proposition n’a pas encore de valeur officielle.

 

 

21/07/23

Tour de France 2023 : « Le cyclisme professionnel n’a plus rien à voir avec celui du passé, mais les énormes écarts entre les coureurs interpellent »

 

 

Attal à l’Éducation nationale : «C’est le passage du woke au LGBT», déclare de Villiers

 

 

Après le sommet de l'OTAN: la finale pour Zelenski se rapproche

 

 

 

20/07/23

Ukraine and the West are facing a devastating defeat

The prospect of a failed counter-offensive and significant territorial concessions would only embolden Russia and China

 

 

La tête colorée d'une araignée paon sauteuse – ou maratus volans. — © ADAM FLETCHER / Biosphoto via AFP


La pavane nuptiale de l’adorable araignée paon

DRÔLE DE PARADE (1/5). Vous les avez peut-être déjà vues, ces vidéos où une minuscule araignée colorée remue ses toutes petites pattes pour amadouer sa belle. Au-delà de leur talent de danseuses et de leur bouille de peluche, ces araignées paons sont de véritables bijoux d’évolution

 

Notre critique de Barbie: la poupée qui fait non

 En transposant la figure iconique dans le monde réel, Greta Gerwig épingle avec humour un certain patriarca

 

 

du 17 au 21 juillet 2023 : Bill Gates et la Fondation Rockfeller penchent sur le sujet depuis 1991, eh bien 30 ans plus tard leur plan est bien en action comme le montre Philippe Aimar dans son dernier livre Covid-19 les dossiers dangereux.

Partie dans des explications sur la guerre contre les émissions de carbone au cours d'une conférence Investing in America, sans le faire exprès, Kamala Harris a bien expliqué que le but du carbone était en réalité la dépopulation, regardez bien la vidéo:

"Lorsque le président Biden et moi avons pris nos fonctions, nous nous sommes fixé un objectif ambitieux... réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 et atteindre des émissions nettes zéro d'ici 2050.

Lorsque nous investissons dans l'énergie propre et les véhicules électriques, et que nous réduisons la population, davantage de nos enfants peuvent respirer de l'air pur et boire de l'eau propre.
".

Mais vous le savez bien, vous et moi sommes des conspirationnistes !!! voir la video ici pour le croire ! Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.quotidien.com 2008-2023

 

 

 

 

 

 

 19/07/23

J'ai un gros chagrin, @JaneBirkinOff est partie !


 

  

 

 

18./07/23

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Taylor Swift devient la chanteuse ayant classé le plus grand nombre d’albums en tête des ventes

La star américaine de 33 ans a placé douze albums en tête du Billboard, le classement de référence. Elle vient de sortir « Speak Now (Taylor’s Version) », une version réenregistrée de son troisième album, sorti en 2010, afin d’en récupérer les droits.

 

 

 

 

18/07/23

 

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https://img.lemde.fr/2023/07/07/0/0/3300/2484/556/0/75/0/4b87166_1688738307807-bal-2970286.JPG 556w, https://img.lemde.fr/2023/07/07/0/0/3300/2484/600/0/75/0/4b87166_1688738307807-bal-2970286.JPG 600w, https://img.lemde.fr/2023/07/07/0/0/3300/2484/664/0/75/0/4b87166_1688738307807-bal-2970286.JPG 664w, https://img.lemde.fr/2023/07/07/0/0/3300/2484/700/0/75/0/4b87166_1688738307807-bal-2970286.JPG 700w, https://img.lemde.fr/2023/07/07/0/0/3300/2484/800/0/75/0/4b87166_1688738307807-bal-2970286.JPG 800w" alt="Tableau « Le frère Pedro arrache le pistolet à El Maragato », 1806, par Francisco José de Goya y Lucientes (1746-1828), The Art Institute of Chicago, Mr. and Mrs. Martin A. Ryerson Collection." width="664" height="443" class="initial loaded" data-was-processed="true" />

 

« Selon René Girard, l’humanité devra bientôt choisir entre l’autodestruction et une conversion à la non-violence radicale »

A l’occasion du centenaire de la naissance de René Girard (1923-2015), le socio-économiste Bernard Perret revient sur la pensée complexe et l’héritage contrasté de l’anthropologue catholique, qui considérait le sacré et la culture comme des créations visant à conjurer la propension humaine à la violence.

 


 18/07/23

 

Trump

: “If We Don’t Win, Israel Is In Big Trouble”

 

 

 17/07/23

Le père doit «incarner la loi et intimider l’enfant»

 Depuis quelques mois, la fille aînée du chanteur Jean-Jacques Goldman émerge comme une figure médiatique. Ou plutôt une contre-figure, puisqu’elle s’érige en opposition à Isabelle Filliozat, une psychothérapeute qui a importé (à sa sauce) les méthodes d’éducation positive nées aux Etats-Unis.

 

 

 

« J’étais cet objet qui voulait bien l’être »

Jane Birkin, de 1969 à #metoo

Peu après mai 68, une jeune Anglaise chantait « 69 année érotique », en duo avec Serge Gainsbourg. La libération sexuelle avait trouvé un hymne et une égérie. En 2019, à 73 ans, l’artiste dressait un bilan doux-amer de ces années. « Le Monde » vous propose de redécouvrir ce portrait de la chanteuse, morte ce dimanche 16 juillet.

https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/07/16/j-etais-cet-objet-qui-voulait-bien-l-etre-jane-birkin-de-1969-a-metoo_6023534_4500056.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Se sentir jeune dans sa tête, le secret pour le rester

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES ETATS-UNIS

 

 

 

 

« Il y a des violences que l’Etat affronte et d’autres auxquelles il consent »

 

 

Quatre obstacles surtout nous séparent d'une forme de civilisation susceptible de valoir quelque chose.

 

Notre conception fausse de la grandeur ; la dégradation du sentiment de la justice ; notre idolâtrie de l'argent ; et l'absence en nous d'inspiration religieuse.

Simone Weil*

 

Jamais l'amour du bien ne s'allumera dans les cœurs à travers toute la population, comme il est nécessaire au salut du pays, tant qu'on croira que dans n'importe quel domaine la grandeur peut être l'effet d'autre chose que du bien.

C'est pourquoi le Christ a dit: «Un bon arbre produit de beaux fruits, un mauvais arbre produit des fruits pourris". » Ou une œuvre d'art parfaitement belle est un fruit pourri, ou l'inspiration qui la produit est proche de la sainteté.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

 

 René Girard.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TouT

E&T

E*N

vÔie

d'accomplissement

 

 

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... l'homonisation de l'humain ...

*** 

 

 

*

 .... que l' est belle ....

 

..... &§& ..... ÂlleluiÂ..... &§& .....

***

 

 

 

Le monde est une manifestation  * de la

beauté et de la complexité divine.*

 

le

 

tps

***

 

***

 

le CIEL est plus au-dessus de NOUS

que la terre sous NOS pieds

 

18/07/23

Se sentir jeune dans sa tête, le secret pour le rester

 «Nous savons que ceux qui se sentent plus jeunes sont en meilleure santé», assure Markus Wettstein, psychologue à l'université de Humboldt, à Berlin. Des résultats qui relèvent pourtant d'un paradoxe: «Vous n'acceptez pas qui vous êtes, vous tentez de vous arnaquer en quelque sorte, et vous mentir à vous-même vous fait vous sentir mieux cela devrait être tout sauf bon pour votre santé», commente Yaakov Hoffman, un psychologue et professeur de sciences sociales à l'Université de Bar-Ilan, en Israël.

 

 

 

 

 888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888

 

 

 

 

EN es jourS de la Pentecôtes 2023 ..... ... synchronicitéS....

 

l'

 

 

 

 

l’individualisme

individuel ou collectif

c’est la finitude, le mensonge et

la mort

 

 La conséquence logique de l'individualisme …de toute entité autocentrée d’égo-égaux narcissique..  c'est le mal, la déréliction et le meurtre 

 Tant que nous demeurerons dans une vision mécaniste et individualiste, de monades libres nous mourrons. « Le mariage monogame H&F EN l’amour don, c'est le fondement sur lequel repose la civilisation occidentale. S'il s'effondre, c'est l'essentiel de notre culture qui s'effondre. »

Pour l’Eglise de France, les Eglises Particulières, les Paroisses, et tous les baptisés … « C'est un défi gigantesque de défendre. le célibat comme le mariage (Noces de Cana premier signe de la Voie, la Vérité, la Vie) , et de les redéfinir à frais nouveaux.….

Synode78

La Voyante Madame Arnica

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« L’amour est la seule chose qui contrecarre l’absurdité de l’existence »

 

 

Famille, travail, fête 

trois dons de Dieu, trois dimensions de notre existence qui doivent trouver un équilibre harmonieux.

 

Harmoniser les temps de travail et les exigences de la famille, la profession et la paternité et la maternité, le travail et la fête, est important pour construire des sociétés au visage humain.

En cela, privilégiez toujours la logique de l’être ( hcqs ...de l'ENtre ) par rapport à celle de l’avoir : la première construit, la deuxième finit par détruire. Il faut s’éduquer à croire, avant tout en famille, dans l’amour authentique, qui vient de Dieu et qui nous unit à lui et pour cela justement « nous transforme en un nous, qui surpasse nos divisions et qui nous fait devenir un, jusqu’à ce que, à la fin, Dieu soit "tout en tous" » (1 Co 15, 28) » (Enc. Deus caritas est, 18).

 

 


Ce n’est pas seulement l’Église qui est appelée à être image du Dieu unique en trois Personnes, mais aussi la famille, fondée sur le mariage entre l’homme et la femme.

 

Amen

 

 

.. le vieil ordre sacrificiel et son avatar politique achèvent de se décomposer. Le christianisme, de ce point de vue, ne fait que commencer !

.... Il faut donc bien comprendre que cette corrosion des rapports humains par le désir mimétique est un mouvement irréversible qui correspond au passage des modèles extérieurs aux modèles intérieurs, des héros aux saints.  ( hcq : de l'homme binaire à l'humain trinitaire ..ENfant-PAIR-ENts.?)

Cette longue et douloureuse intériorisation de nos modèles est l'autre nom de l'hominisation.

 rené GIRARD

 https://homocoques.fr/index.php/8-articles/1959-19-05-22-rene-girard-une-theorie-de-l-humain

 

 

 

 

 

... NOS ... ENtre-LIGNES DE

FRONT ... SONT

..... .....

 NOS ENtre-frontS-EN-

cette ENtre-REPUBLIQUE- de

 France

 

LIBERTE-EGALITE-FRATERNITE


 

 

 

     l’HOMME

n'est pas fait pour LA GLOIRE NI LA REUSSITE sur cette terre.

 

«Je crois au danger de l'orgueil de l'homme»

Robert Oppenheimer

 

 

VADE RETROS

SATANAS

 

res-suscitONS

EN FAMILLE EN FIN DE VIEs*

EE

 

...une mutation  ...

vers l'ENtre-VIE

           IN-FINIE          l


 

« L’amour est la seule chose qui contrecarre l’absurdité de l’existence »

« L’amour est la seule chose qui contrecarre l’absurdité de l’existence »

N

 

 
ENtre-COMMUNautéS
  &
 INVERSEMENT
 
 
 
 
 
 
 
  

 

 

 

 Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?

 Homo sum, humani nihil a me alienum puto, écrivait le Romain Térence à l'époque de l'amor fati. Je suis un homme, rien d'humain ne m'est étranger. Que dira l'intelligence artificielle de l'homme qui hait son destin ?

 

  

« La rupture amoureuse est l’occasion de découvrir ce dont nous sommes capables »


 

...  du paradigme de l'homocoques ....

... symphonie multipolaire de

 

... ... l' ENfant-PAIR-ENts ...

 

 

 

 

..de proches EN proches ...chac-un(e)...chaque Nous ... de se voir ...

 

"...EN acteur-spect-acteur EN..." 

 

 

 

 

 

 

l'éducatl

Depuis quelques mois, la fille aînée du chanteur Jean-Jacques Goldman émerge comme une figure médiatique. Ou plutôt une contre-figure, puisqu’elle s’érige en opposition à Isabelle Filliozat, une psychothérapeute qui a importé (à sa sauce) les méthodes d’éducation positive nées aux Etats-Unis.

 

 

 

la transsubstantiation

 

 

 

..homme & femme il les créa

...à son IMAGE


Un dernier élément. L’homme, en tant qu’image de Dieu, est appelé aussi au repos et à la fête. Le récit de la création se termine par ces paroles : « Le septième jour, Dieu avait achevé l'œuvre qu'il avait faite. Il se reposa le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour : il en fit un jour sacré » (Gn 2, 2-3).

Pour nous chrétiens, le jour de fête c’est le dimanche, jour du Seigneur, Pâque hebdomadaire. C’est le jour de l’Église, assemblée convoquée par le Seigneur autour de la table de la Parole et du Sacrifice eucharistique, comme nous sommes en train de le faire aujourd’hui, pour nous nourrir de Lui, entrer dans son amour et vivre de son amour.

C’est le jour de l’homme et de ses valeurs : convivialité, amitié, solidarité, culture, contact avec la nature, jeu, sport.

C’est le jour de la famille, au cours duquel nous devons vivre ensemble le sens de la fête, de la rencontre, du partage, en participant aussi à la Messe.

Chères familles, même dans les rythmes serrés de notre époque, ne perdez pas le sens du jour du Seigneur ! Il est comme l’oasis où s’arrêter pour goûter la joie de la rencontre et étancher notre soif de Dieu.

Famille, travail, fête : trois dons de Dieu, trois dimensions de notre existence qui doivent trouver un équilibre harmonieux. Harmoniser les temps de travail et les exigences de la famille, la profession et la paternité et la maternité, le travail et la fête, est important pour construire des sociétés au visage humain.

En cela, privilégiez toujours la logique de l’être ( hcqs ...de l'ENtre ) par rapport à celle de l’avoir : la première construit, la deuxième finit par détruire. Il faut s’éduquer à croire, avant tout en famille, dans l’amour authentique, qui vient de Dieu et qui nous unit à lui et pour cela justement « nous transforme en un nous, qui surpasse nos divisions et qui nous fait devenir un, jusqu’à ce que, à la fin, Dieu soit "tout en tous" » (1 Co 15, 28) » (Enc. Deus caritas est, 18).

 

Amen

 

 

 

 

 

... EN France ..EN Europe ...

... EN l'Occident ...

 

... l'ENtre-Âmour ...

 

s'est en effet "refroidi "

... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de

 

 

..... l'ENtre-violence .....

 

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité.

HOMONISATION

Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

 

X

René Girard.

 

 GuerreS secrètes 

 

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

René Girard.

 

 

 L'esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri. Saisis de frayeur, tous s'interrogeaient : « Qu'est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. »

Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.

 

 avec

 

 ...  " paule& robert" l'alsacien...

chroni-coeur

aux racines chrétiennes à la grande gueule

 

 

 


 

intersection du temps et de l'éternité.

 

le tENps de Dieu

 


 
 

« TON visage, NOTRE lumière »

 

 

 

 

 Soyons fidèles à NOS

tal-ENt-tS

qui nous sont ENtre-DONnées

Jamais heure n'a été plus grave pour vous en imposer les devoirs, jamais heure plus belle pour y répondre.

Ne laissez pas passer l'heure, ne laissez pas s'étioler VOS " ENtre-talENtS"que Dieu a adaptés à la mission qu'il vous confiée ....

..... ne les gaspillons pas,

ne les profanons pas.....

au service de quelque autre idéal

trompeur, inconsistant ou moins

noble et moins digne de vous ! 

 

 

 

 

 ...l 'ENtre-

 

 

 

 

 
Bien sûr, fonder une famille, contribuer à la recherche scientifique, enseigner, se battre pour des idées, en particulier si ce sont celles de la dignité humaine, diriger un pays, cela peut donner du sens à une vie. Ce sont ces petites et ces grandes espérances « qui, au jour le jour, nous maintiennent en chemin » pour reprendre les termes même de l’encyclique du Saint Père . Mais elles ne répondent pas pour autant aux questions fondamentales de l’être humain sur le sens de la vie et sur le mystère de la mort. Elles ne savent pas expliquer ce qui se passe avant la vie et ce qui se passe après la mort.

Ces questions sont de toutes les civilisations et de toutes les époques. Et ces questions essentielles n’ont rien perdu de leur pertinence. Bien au contraire. Les facilités matérielles de plus en plus grandes qui sont celles des pays développés, la frénésie de consommation, l’accumulation de biens, soulignent chaque jour davantage l’aspiration profonde des femmes et des hommes à une dimension qui les dépasse, car moins que jamais elles ne la comblent.

« Quand les espérances se réalisent, poursuit Benoît XVI, il apparaît clairement qu’en réalité, ce n’est pas la totalité. Il paraît évident que l’homme a besoin d’une espérance qui va au-delà. Il paraît évident que seul peut lui suffire quelque chose d’infini, quelque chose qui sera toujours ce qu’il ne peut jamais atteindre. […] Si nous ne pouvons espérer plus que ce qui est accessible, ni plus que ce qu’on peut espérer des autorités politiques et économiques, notre vie se réduit à être privée d’espérance ». Ou encore, comme l’écrivit Héraclite, « Si l’on n’espère pas l’inespérable, on ne le reconnaîtra pas ».
 

 

 

..... &§& ..... ÂlleluiÂ..... &§& .....

 

 

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