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https://www.bvoltaire.fr/dans-la-tete-de-gabrielle-cluzel-lesprit-francais-cest-un-peu-dhumour-et-beaucoup-de-courage/

 

C'est au tour de notre directrice de la rédaction de se prêter au jeu dans notre série « Dans la tête de ». Celle que l'on connaît pour ses idées et son engagement nous raconte cette fois-ci une partie de son histoire, de ce qui l'anime, de ses passions et ses convictions. L'occasion d'adresser également un message aux fidèles lecteurs de ...

 

SUR YOUTUBE:

https://www.youtube.com/watch?v=r0Tq9vWGsZ0

 

 

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lexique_de_Martin_Heidegger

 

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Absence

Heidegger note que, dans l'antiquité grecque, ce que l'on appelle le « présent » relève d'une conception bien plus large que la nôtre, qu'elle recouvre aussi bien l'« absence » de ce qui est passé, l'« absence » de ce qui est à venir mais aussi de ce qui est en retrait ; d'où l'idée de scinder en deux parts le concept archaïque, le « présent » proprement dit correspondant à notre idée et, plus ample, la « Présence » (avec un grand « P ») qui couvre les autres modes de la présence, qui tous trois sont présents à travers leur absence même, sans quoi ils seraient inexistants; c'est la notion allemande d'Anwesen ou, en français, l'« entrée en présence ». Notre présent n'est plus dans cette conception qu'un « séjour transitoire » ajointé, bordé entre deux types d'absence. Nous percevons ici la véritable dimension de l'être chez les Grecs anciens, qui se déploie aussi bien dans l'absence que dans la présence3.

L'absence est un mode d'être fondamental dans la philosophie de Martin Heidegger, il n'est que de se référer à l'expérience de l'absence dans ses développements sur les « dieux enfuis ». Comme l'écrit Michel Dion4 « c'est justement cette absence des dieux (enfuis) qui, au-delà de la mort nietzschéenne de Dieu, conduit à l'expérience du sacré [...] Les dieux enfuis sont ainsi absence et présence de leur absence ; ils préparent la nouvelle venue de Dieu, le « Dieu à venir » ».

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Accomplissement

De l'allemand Das Vollbringen. Par ailleurs, l'allemand Vollzugssinn est traduit par « sens d'accomplissement ».

Accomplir, c'est arriver à dire l'être des choses, ou porter l'être de la chose à sa plénitude, comme il est précisé dans la première page de la Lettre sur l'humanisme5. Le « sens d'accomplissement » est un moment fondamental du comportement humain, qui recouvre aussi bien les processus de constitution que l'appropriation des phénomènes dans et pour chaque situation concrète. Avec le sens d'accomplissement c'est la vie elle-même qui apparaît dans sa « facticité »6.

L'« accomplissement » est un moment de l'entente phénoménologique approfondie de la vie, par elle-même. Cette entente met à jour trois dimensions que Heidegger désigne successivement comme le Gehaltsinn (teneur de sens, ou horizon, tout « vécu » est un événement ayant une signification dans un « monde » donné de significations, tel ou tel monde religieux ou le monde de la passion amoureuse), le Bezugssinn (référentiel ou intentionnalité) et le Vollzugssinn (accomplissement ou remplissement, prise de possession). Ce ternaire fondamental, amplement décrit par Jean Greisch7, est évoqué dans de multiples analyses de la phénoménologie de la vie. Tout comportement, tout phénomène de vie n'est pas vraiment compris tant qu'il n'est pas envisagé sous l'angle de son troisième moment à savoir, l'accomplissement (Vollzugssinn), que l'on traduit indifféremment par « effectuation » ou « remplissement ».

« La nature de cet accomplissement de la vie et la possibilité méthodologique d'y accéder et d'en parler, voilà l'un des enjeux cruciaux des réflexions du jeune Heidegger »8. Elle se rapporte donc intrinsèquement au « monde », ce qui veut dire qu'elle a pour « teneur de sens » (Gehaltsinn) le monde de la vie9. Pour Heidegger la vie s'accomplit toujours « dans », « vers » , ou « contre » quelque chose , elle se rapporte strictement au monde10.

Dans le vécu du monde ambiant (Gehaltsinn, teneur de sens ou horizon), il se donne (au sens de donation quelque chose Bezugssinn (sens référentiel) en rapport avec ce monde. Comme le note Jean Greisch11, la vie est « toujours déjà en train de s'investir dans des projets déterminés à lui procurer les assurances dont elle a besoin ».(Heidegger dit dans une formule célèbre : « cela mondanise »12). Vivre c'est se soucier, le monde en devient signifiant car la signifiance des choses n'est pas l'œuvre de la logique, elle n'apparaît que par et à la lumière du « Souci »10. Heidegger précise qu'il ne suffit pas de disposer du sens référentiel (par exemple, le contenu d'une prière bouddhiste) pour en comprendre la juste portée car, et ceci est surtout vrai, dans les mondes esthétiques et religieux, ce sens tend à se retirer dans l'occultation pour se réserver à ceux qui l'« accomplissent » (les seuls croyants), c'est le Vollzugssinn13.

 

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Dernier dieu

De l'allemand : Der Letzte Gott

L'expression « dernier dieu » , qui n'est ni le dieu de la théologie, ni celui de la métaphysique, apparaît dans la sixième « Fuge » (articulation), des Apports à la philosophie : De l'avenance. Parce qu'il ne s'agit pas de penser le dieu en termes de dernier d'une longue série François Fédier préfère l'expression de « Dieu à l'extrême » par laquelle est traduit le titre de la sixième fugue. Ce Dieu , autrement divin que les dieux jusqu'ici dieux connus . « Le dieu à l'extrême découvre l’être à lui-même en son fondement abyssal » écrit Sylvaine Gourdain86.

C'est dans la Lettre sur l'humanisme87, qu'interviennent pour la première fois, comme médiateurs, le divin et les dieux. On reverra ces derniers, comme quatrième partenaire, sous l'appellation de sacré ou d'immortels dans De l'origine de l'œuvre d'art88, accompagnant les hommes, le ciel et la terre, dans une configuration « quadripartite » de l'être qui devient, à partir de ce moment, l'intuition fondamentale de Heidegger89. Ces dieux qui pourtant ne nous apparaissent plus que comme traces, vestiges ou mémoires deviennent sous l'influence d'Hölderlin indispensables à l'équilibre du tout (voir en ligne Sylvaine Gourdain90.

Pour Sylvaine Gourdain91, « le dernier dieu incarne la positivité la plus grande du « retrait » : il est le « commencement » qui se dérobe toujours, et en cela même, il indique la possibilité d'une ouverture au-delà du contexte étroit et étriqué de l'époque de l'illusoire gigantesque [...] il ne se range pas dans les cadres du mode de dévoilement à l'époque de la « Machenschaft » [...]. Le dernier dieu renvoyant à l'infinité des possibilités [...] montre que la vérité de l'être est ouverture si radicale au possible qu'elle en devient quelque chose d'impossible [...] elle n'advient, qu'en créant elle-même sa possibilité »

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Appropriation

De l'allemand : Ereignen

Ereignen, est un des termes majeur mais difficilement traduisible du lexique heideggerien, d'où découle le concept fondamental dans sa pensée de l'Ereignis.

Appropriation signifie d'abord prendre appui sur (das Eigene) « comme mouvement d'amener une chose à son propre ». Nous ne sommes pas dans le registre notarial de la « propriété », mais plutôt dans celui de l'expression française « remettre en main propre ». À travers le terme « approprier », il ne faut pas entendre qu'une chose devienne la propriété ou la possession, mais le fait d'« amener quelque chose à être ce qu'elle est ou la mener à son terme »27.

Appropriation qualifie aussi le « demeurer ensemble ». À propos de l'exemple de l'être de la cruche tiré de la « conférence sur la Chose », Didier Franck28 conclut : « le ciel et la terre, les divins et les mortels sont appropriés ou s'approprient réciproquement dans la mesure où aucun d'entre eux ne va sans les autres, dans la mesure où, pour parler de manière grecque, chacun reçoit son « être » de celui des autres auxquels il est ainsi (confié) ». Dans les Beiträge zur Philosophie (Vom Ereignis), il est à plusieurs reprises parlé à propos de l'Ereignis d'« événement appropriant ». « Hedegger nomme « événement appropriant » la réciprocité entre le besoin de l'Être et l'appartenance du Dasein à l'Être. C'est cette échange réciproque qui est censé opérer le Tournant dans l'événement appropriant »29.

Plus profondément « Appropriation » qualifie l'Ereignis en ce qu'il « conduit l’homme à ce qui lui est propre (ereignen) en le plaçant dans un rapport – celui par exemple qui prévaut de la pensée comme essence de l’homme, et de l’être de l’étant – que l’on peut proprement qualifier d’abyssal, dans la mesure où aucun de ses termes ne lui préexiste, mais où chacun se définit comme relation à l’autre », écrit Julien Pieron30.

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Appropriation

De l'allemand : Ereignen

Ereignen, est un des termes majeur mais difficilement traduisible du lexique heideggerien, d'où découle le concept fondamental dans sa pensée de l'Ereignis.

Appropriation signifie d'abord prendre appui sur (das Eigene) « comme mouvement d'amener une chose à son propre ». Nous ne sommes pas dans le registre notarial de la « propriété », mais plutôt dans celui de l'expression française « remettre en main propre ». À travers le terme « approprier », il ne faut pas entendre qu'une chose devienne la propriété ou la possession, mais le fait d'« amener quelque chose à être ce qu'elle est ou la mener à son terme »27.

Appropriation qualifie aussi le « demeurer ensemble ». À propos de l'exemple de l'être de la cruche tiré de la « conférence sur la Chose », Didier Franck28 conclut : « le ciel et la terre, les divins et les mortels sont appropriés ou s'approprient réciproquement dans la mesure où aucun d'entre eux ne va sans les autres, dans la mesure où, pour parler de manière grecque, chacun reçoit son « être » de celui des autres auxquels il est ainsi (confié) ». Dans les Beiträge zur Philosophie (Vom Ereignis), il est à plusieurs reprises parlé à propos de l'Ereignis d'« événement appropriant ». « Hedegger nomme « événement appropriant » la réciprocité entre le besoin de l'Être et l'appartenance du Dasein à l'Être. C'est cette échange réciproque qui est censé opérer le Tournant dans l'événement appropriant »29.

Plus profondément « Appropriation » qualifie l'Ereignis en ce qu'il « conduit l’homme à ce qui lui est propre (ereignen) en le plaçant dans un rapport – celui par exemple qui prévaut de la pensée comme essence de l’homme, et de l’être de l’étant – que l’on peut proprement qualifier d’abyssal, dans la mesure où aucun de ses termes ne lui préexiste, mais où chacun se définit comme relation à l’autre », écrit Julien Pieron30.

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Dernier dieu

De l'allemand : Der Letzte Gott

L'expression « dernier dieu » , qui n'est ni le dieu de la théologie, ni celui de la métaphysique, apparaît dans la sixième « Fuge » (articulation), des Apports à la philosophie : De l'avenance. Parce qu'il ne s'agit pas de penser le dieu en termes de dernier d'une longue série François Fédier préfère l'expression de « Dieu à l'extrême » par laquelle est traduit le titre de la sixième fugue. Ce Dieu , autrement divin que les dieux jusqu'ici dieux connus . « Le dieu à l'extrême découvre l’être à lui-même en son fondement abyssal » écrit Sylvaine Gourdain86.

C'est dans la Lettre sur l'humanisme87, qu'interviennent pour la première fois, comme médiateurs, le divin et les dieux. On reverra ces derniers, comme quatrième partenaire, sous l'appellation de sacré ou d'immortels dans De l'origine de l'œuvre d'art88, accompagnant les hommes, le ciel et la terre, dans une configuration « quadripartite » de l'être qui devient, à partir de ce moment, l'intuition fondamentale de Heidegger89. Ces dieux qui pourtant ne nous apparaissent plus que comme traces, vestiges ou mémoires deviennent sous l'influence d'Hölderlin indispensables à l'équilibre du tout (voir en ligne Sylvaine Gourdain90.

Pour Sylvaine Gourdain91, « le dernier dieu incarne la positivité la plus grande du « retrait » : il est le « commencement » qui se dérobe toujours, et en cela même, il indique la possibilité d'une ouverture au-delà du contexte étroit et étriqué de l'époque de l'illusoire gigantesque [...] il ne se range pas dans les cadres du mode de dévoilement à l'époque de la « Machenschaft » [...]. Le dernier dieu renvoyant à l'infinité des possibilités [...] montre que la vérité de l'être est ouverture si radicale au possible qu'elle en devient quelque chose d'impossible [...] elle n'advient, qu'en créant elle-même sa possibilité »

 

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Destin

De l'allemand : das Geschick ou das Schicksal

Chez Heidegger, il faut d'abord écarter l'idée de fatalité. Le destin apparaît dans Être et Temps, là où il est question de l'historialité, c'est-à-dire le fait pour l'étant que nous sommes à « avoir à être ». L'idée c'est que pour que puisse s'ouvrir pour nous un avenir véritable il faut bien que nous nous exposions . Le Dasein « résolu » , libre vis-à-vis de sa mort « s'en remet à soi-même en embrassant une possibilité dont il est l'héritier, mais que cependant il choisit parce qu'il a la capacité qui permet de faire face à ce qui vient à notre encontre » écrit François Fédier102.

Heidegger écrit103 : « Le destin est par essence destin de l'être, au sens où l'être se destine lui-même, déploie à chaque fois son essence comme un destin et par là se métamorphose destinalement ». L'Être s'est destiné de nos jours comme essence de la Technique dans le Gestell. Heidegger précise sa conception : « se destiner (sich schicken), signifie se mettre en route, pour s'ajointer à la directive indiquée et qu'attend un autre destin voilé »103.

Dévoilement

Dans la pensée d'Heidegger , le dévoilement désigne le processus par lequel se donne à voir la vérité. Heidegger déplace la question de la vérité du champ logique et métaphysique au champ ontologique. Devient

 

 

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Éclaircie

De l'allemand : Lichtung.

Terme référé tout d'abord à la lumière dans Être et Temps, et plus précisément compris comme clairière, Waldlichtung, éclaircie, allégie119 : ce qui est ouvert. En tant qu'« être-au-monde », le Dasein est l'éclairé qui éclaire, « il est lui-même la clairière »(SZ p. 133). En 1965, à l'occasion de la conférence parue en français sous l'intitulé L'affaire de la pensée, Heidegger met de côté cette référence à la lumière et interprète dorénavant la Lichtung selon son deuxième sens allemand, à savoir « lieu où se libère, où s'affranchit » (Lichtung ne viendrait ainsi pas de Licht « lumière », mais de leicht , du verbe lichten, alléger, dégager, libérer, allégir), la Lichtung n'éclaire pas seulement, « elle octroie la présence-même »120.

« Dans la Lichtung s'ouvre cette amplitude sans laquelle les choses ne peuvent justement pas entrer en rapport et se tenir dans une mutuelle proximité ; sans laquelle le lointain lui-même ne peut surgir comme tel »121. François Fédier23, précise « Lichtung doit s'entendre comme un mot qui désigne un mouvement où quelque chose s'accomplit. Die Lichtung n'est pas un lieu [...] quelque chose a lieu quelque chose qui libère »

« Tout ce qui paraît vient à la lumière mais il n'y a pas de lumière sans ombre, l'une et l'autre ne peuvent entrer en contraste qu'au sein d'une dimension préalable qui les ouvre l'une à l'autre. Nous nommons cette ouverture qui octroie un possible laisser-paraître et montrer l'éclaircie, dit Heidegger en précisant peu après que la lumière peut bien pénétrer dans l'éclaircie [...], mais en aucun cas la lumière ne crée d'abord l'éclaircie. Au-delà des rayons et des ombres, l'éclaircie est l'ouvert pour tout ce qui « vient-en-présence », pour tout ce qui « s'absente » » écrit Didier Franck122

 

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« sur le vécu sans l'objectiver  ni le  dévitaliser  »

 

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L’échelle de conscience du Dr Hawkins : un concept stupéfiant !

par | J Jan, 2019 | INDIVIDU, Mon Carré De Sable, Psychologie - sociologie - philosophie, Sciences – Techniques -Technologie | 1 commentaire

L’échelle de conscience du Dr Hawkins l’a amené a présenter des conférences à l’université d’Argentine, à L’abbaye de Westminster, à Notre Dame, à Stanford, à Harvard, et à Oxford. D’autre part, il fut conseiller pour des monastères Catholiques, Protestants et Bouddhistes. Il a participé aux côtés des gouvernements étrangers à des conférences sur la diplomatie mondiale et a permis de venir à bout de certains conflits qui menaçaient la paix mondiale. Il est l’auteur de la célèbre trilogie, « Pouvoir contre Force ’ »(publié dans 17 langues), « The Eye of the I », et « I : Reality and Subjectivity ».

 

L’échelle de conscience du Dr Hawkins : qu’est-ce que c’est ?

Sir David Hawkins, docteur en médecine, est un psychiatre, physicien, chercheur et conférencier de renommé mondiale, il fut un des pères de la kinésiologie moderne, il est l’auteur de nombreux ouvrages ; Récompensé du prix Huxley, fait chevalier par la couronne Danoise, nominé pour le prix Templeton et gratifié en Asie du titre de « Tae Ryoung Sun Kak Tosa » (Grand Professeur des Chemins menant à la Lumière), les honneurs reçus par le Dr Hawkins sont nombreux et ses œuvres ont été internationalement acclamées par des chefs d’état et des prix Nobel, parmi lesquels, Mère Teresa.

L'échelle de conscience :Sir David Hawkins, docteur en médecine, est un psychiatre, physicien, chercheur et conférencier de renommé mondiale. https://i0.wp.com/moncarredesable.com/wp-content/uploads/2019/01/echelle-de-conscience-de-hawkins-portrait-mon-carre-de-sable.jpg?resize=300%2C131&ssl=1 300w, https://i0.wp.com/moncarredesable.com/wp-content/uploads/2019/01/echelle-de-conscience-de-hawkins-portrait-mon-carre-de-sable.jpg?resize=768%2C334&ssl=1 768w" data-lazy-loaded="1" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" width="960" height="418">

L’échelle de conscience :Sir David Hawkins, docteur en médecine, est un psychiatre, physicien, chercheur et conférencier de renommé mondiale.

Ce dont je vais traiter ici particulièrement concerne sa théorie révolutionnaire selon laquelle il est possible de mesurer précisément le niveau d’élévation de conscience de n’importe quel Être humain en validant les résultats par des tests kinésiologiques.

Le point primordial de sa démarche est que toutes les expériences qui ont été menées avec une sévérité rigoureuse ont isolé des résultats quantifiables et reproductibles, conformément aux préceptes en vigueur appliqués à la méthologie d’investigation scientifique. Ce qui en fait tout l’intérêt…

L’échelle de conscience du Dr Hawkins : quel est le principe de fonctionnement ?

Hawkins établit une classification des niveaux de conscience de -20 à +1000 qui est fascinante. -20, le niveau le plus bas, est celui de la honte, suivi de la culpabilité (-30), de l’apathie (-50) … de la peur (-100), etc Tous ces niveau sont dans le négatif, le noir. Le seuil entre le négatif et le positif est 200 (le courage)… avec toute une série de niveaux qui passent par l’acceptation (+350), l’amour (+500), la joie (+540), la paix (+ 600) pour aboutir à l’illumination (+850 à +1000). Il s’agit d’une échelle logarithmique, à savoir que le courage (200) est beaucoup plus avancé que deux fois 100 (la peur). Selon la dernière évaluation avant de nous quitter en 2002, Hawkins estimait que le niveau de conscience terrestre était de 209. Au niveau 500 et surtout 540 (l’amour inconditionnel), le champ énergétique de l’individu devient permanent. Il ne fluctue plus, il ne demande plus rien, surtout pas des autres, car il repose en lui-même, dans sa plénitude d’être.

Selon Hawkins, 2 sages sur la terre calibrent à (sont au niveau de) 700. Une personne au niveau 300 équilibre 90’000 personnes au-dessous de 200, 1 personne à 500 équilibre 750’000 personnes au-dessous de ce seuil critique, et une seule personne à 700 équilibre 70 millions en-dessous de 200. C’est bien pour cela qu’on peut dire que l’élévation consciente du niveau de conscience de la race est l’activité la plus importante de la planète aujourd’hui.

1000 est le niveau d’énergie maximum supporté par le corps humain et le système nerveux. C’est le niveau extrêmement rare des grands avatars du passé comme Christ, Bouddha, Krishna, etc.

«La personne qui souffre de la pauvreté intérieure est entraînée sans relâche à accumuler sur le plan matériel… »

David R. Hawkins ,Letting Go: La voie de cession

L’échelle de conscience du Dr Hawkins : un test psychométrique étonnant

Dans ce monde médiatisé, où tout et le contraire de tout est présenté au public, il est difficile de se faire une opinion juste, de ne pas se laisser égarer par des volontés perverses, des choses sans valeur, des opinions mauvaises, des actes et des substances nuisibles à la santé.

C’est pourquoi le Dr David R. Hawkins, psychiatre renommé expert en processus mentaux, a étendu cette méthode médicale, la psychométrie, à tous les domaines de la connaissance humaine. Il s’agit de  » mesurer  » la véracité et l’innocuité de toute substance, opinion, doctrine, de tout symbole, de tout enseignement, de toute entreprise, par une expérimentation kinésiologique simple et très efficace. « Et si l’on pouvait accéder à une réponse claire et non ambiguë, oui ou non, pour toute question qu’on souhaite poser ? Une réponse dont la véracité puisse être démontrée scientifiquement ? » questionne le Dr Hawkins. Son livre est la réponse à cette question fondamentale. Pourquoi le pouvoir est-il opposé à la force ? Qu’est-ce que la force, qu’est-ce que le pouvoir ?

« L’homme pense qu’il vit en vertu de forces qu’il peut contrôler, mais, en fait, il est gouverné par le pouvoir de sources cachées, pouvoir sur lequel il n’a aucun contrôle ? »

David R. Hawkins

L’échelle de conscience du Dr Hawkins : le pouvoir et la force

Échelle de conscience du docteur Hawkins ; Pouvoir contre force : Les déterminants cachés du comportement humain

Échelle de conscience du docteur Hawkins ; Pouvoir contre force : Les déterminants cachés du comportement humain

Le pouvoir précède les choses, il leur est intérieur ; c’est une affaire de « champs d’attraction », quelque chose de surhumain : la force est une extériorisation et une dénaturation du pouvoir ; elle est créée, alors que le pouvoir est créateur. La valeur d’une chose et d’un être sera  » mesurée  » par sa conformité au pouvoir, et non par sa force, laquelle peut être balayée par le pouvoir, comme une branche brisée par la tempête. Ce livre profond et accessible est ainsi un instrument indispensable à notre époque ; peut-être la mesure dont nous avons tous besoin, pour discerner le bien du mal, le vrai du faux.Dans son livre Power vs. Force, David R. Hawkins établit une hiérarchie des niveaux de conscience humaine. C’est un paradigme intéressant. Si vous lisez le livre, il est aussi assez facile de trouver où vous vous trouvez dans cette hiérarchie en vous basant sur votre situation actuelle…

L’échelle de conscience du Dr Hawkins : la cartographie

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De bas en haut, les niveaux de conscience sont : la honte, la culpabilité, l’apathie, le chagrin, la peur, le désir, la colère, la fierté, le courage, la neutralité, la volonté, l’acceptation, la raison, l’amour, la joie, la paix, l’illumination.

Hawkins définit cela comme une échelle logarithmique, donc il y a bien moins de gens aux niveaux supérieurs qu’il n’y en a aux niveaux inférieurs. Monter d’un niveau à un autre provoquera un énorme changement dans votre vie…

Honte ─ Un seul cran au-dessus de la mort. Vous contemplez probablement le suicide à ce niveau. Soit ça, soit vous êtes un tueur en série. Pensez à cela comme à de la haine auto-dirigée.

Culpabilité ─ Un cran au-dessus de la honte, mais vous pourriez encore avoir des pensées suicidaires. Vous vous voyez comme un pécheur, incapable de vous pardonner pour vos transgressions passées.

Apathie ─ Se sentir désespéré ou brimé. État de résignation acquise. Beaucoup de personnes sans domicile fixe sont coincées à ce stade.

Chagrin ─ Un état perpétuel de tristesse et d’égarement. Vous pourriez atterrir ici après la perte d’un être aimé. La dépression. Toujours supérieur à l’apathie, étant donné que vous commencez à échapper à l’engourdissement.

Peur ─ Voir le monde comme dangereux et insécurisé. La paranoïa. Habituellement, vous aurez besoin d’aide pour vous sortir de ce niveau, ou vous resterez piégé pendant un long moment, tout comme dans une relation abusive.

Désir ─ Ne pas être perturbé par le fait de fixer et d’atteindre des objectifs. C’est le niveau de l’addiction, de l’avidité, et de la luxure ─ pour l’argent, l’approbation, le pouvoir, la célébrité, etc. Consumérisme. Matérialisme. C’est le niveau de la cigarette, de la boisson et des drogues.

Colère ─ Le niveau de la frustration, souvent parce que vos désirs n’ont pas été remplis au niveau précédent. Ce niveau peut vous éperonner et vous pousser à agir pour atteindre les niveaux supérieurs, ou cela peut vous bloquer dans la haine. Dans une relation abusive, vous verrez souvent une personne en colère en couple avec une personne effrayée.

Fierté ─ Le premier niveau où vous commencez à vous sentir bien, mais c’est un faux semblant. C’est une dépendance à des circonstances extérieures (argent, prestige, etc.), donc c’est vulnérable. La fierté peut mener au nationalisme, au racisme, et aux guerres religieuses. Pensez aux nazis. Un état irrationnel de déni et de réaction défensive. Le fondamentalisme religieux est également coincé dans ce niveau. Vous devenez tellement empêtré dans vos croyances que vous voyez une attaque contre vos croyances comme une attaque contre vous.

Courage ─ Le premier niveau de vraie force. J’ai déjà écrit un article sur ce niveau : Le courage est un sésame. C’est là que vous commencez à voir la vie comme une stimulation et un défi plutôt que comme un fardeau. Vous commencez à avoir un soupçon d’intérêt pour le développement personnel, bien qu’à ce niveau vous appellerez cela différemment, comme du renforcement de compétences, de l’avancement de carrière, l’éducation, etc. Vous commencez à voir votre futur comme une amélioration de votre passé, plutôt que comme une continuation à l’identique.

Neutralité ─ Ce niveau est incarné par la phrase, “vivre et laisser vivre”. C’est flexible, relaxant, et sans attache. Quoi qu’il arrive, vous suivez le rythme. Vous n’avez rien à prouver. Vous vous sentez en sécurité et êtes bien avec les autres gens. Beaucoup de personnes travaillant à leur compte sont à ce niveau. C’est un endroit très confortable. Un niveau de complaisance et de paresse. Vous vous occupez de vos besoins, mais vous ne vous forcez pas trop.

Volonté ─ Maintenant que vous êtes fondamentalement dans le confort et la sécurité, vous commencez à utiliser votre énergie plus efficacement. Ne faire que se laisser aller n’est plus suffisant. Vous commencez à vous soucier de faire du bon travail ─ peut-être même votre meilleur possible. Vous pensez à gérer votre temps, à votre productivité et à être organisé, des choses qui n’étaient pas si importantes pour vous au niveau de la neutralité. Pensez à ce niveau comme à celui du développement de votre volonté et de votre autodiscipline. Ces gens sont les « soldats » de la société ; ils terminent le travail et ne se plaignent que peu. Si vous êtes à l’école, alors vous êtes un très bon élève ; vous faites vos devoirs sérieusement et prenez le temps de faire du bon travail. C’est le point auquel votre conscience devient plus organisée et disciplinée.

Acceptation ─ Là, un changement important s’opère, et vous vous éveillez aux possibilités d’une vie proactive. Au niveau de la volonté vous êtes devenu compétent, et maintenant vous voulez mettre vos capacités à profit. C’est le niveau de la fixation et de l’accomplissement d’objectifs. Je n’aime pas l’étiquette « acceptation » qu’utilise Hawkins ici, mais cela signifie au fond que vous commencez à acceptez la responsabilité de votre rôle dans le monde. Si quelque chose ne va pas dans votre vie (votre carrière, votre santé, votre couple), vous définissez ce que vous voulez en faire et vous le changez. Vous commencez à avoir une vue d’ensemble de votre vie avec plus de clarté. Ce niveau pousse beaucoup de gens à changer de carrière, à lancer une nouvelle entreprise, ou à changer d’alimentation.

Raison ─ À ce niveau vous transcendez les aspects émotionnels des niveaux inférieurs et commencez à penser clairement et de façon rationnelle. Hawkins le définit comme le niveau de la médecine et de la science. De la façon dont je le vois, quand vous atteignez ce niveau, vous êtes capable d’utiliser vos capacités de raisonnement à leur maximum. Vous avez maintenant la discipline et la proactivité nécessaires pour exploiter entièrement vos compétences naturelles. Vous avez atteint le point où vous vous dites « Ouaouh. Je peux faire tout ça, et je sais que je dois m’en servir de la meilleure façon possible. Alors quel est la meilleure utilisation possible de mes talents ? » Vous jetez un œil sur le monde et commencez à y contribuer significativement. À la toute fin, c’est le niveau d’Einstein et de Freud. Il est presque évident que la plupart des gens n’atteindra jamais ce niveau au cours de leur vie.

Amour ─ Je n’aime pas l’étiquette « amour » d’Hawkins ici parce que ce n’est pas l’émotion de l’amour. C’est l’amour inconditionnel, la compréhension permanente de votre connexion avec tout ce qui existe. Pensez compassion. Au niveau de la raison, vous vivez au service de votre tête. Mais cela peut finir en impasse si vous tombez dans le piège de l’intellectualisation à outrance. Vous voyez que vous avez besoin d’un contexte plus grand que la simple réflexion en soi. Au niveau de l’amour, vous mettez maintenant votre tête et tous vos autres talents au service de votre cœur (pas de vos émotions, mais d’un sens plus grand du bien et du mal ─ votre conscience). Je le vois comme le niveau de l’éveil à votre vrai but. Vos motivations à ce niveau sont pures et ne sont pas corrompues par les désirs de votre ego. C’est le niveau dans lequel vous mettez votre vie au service de l’humanité. Pensez à Gandhi, à Mère Teresa, au Dr Albert Schweitzer. À ce niveau vous commencez également à être guidé par une force plus grand que vous-même. C’est un sentiment de laisser-aller. Votre intuition devient extrêmement forte. Hawkins prétend que ce niveau n’est atteint que par 1 personne sur 250 en l’espace d’une vie entière.

Joie ─ Un état de bonheur pénétrant et inébranlable. Le niveau des saints et des maîtres spirituels avancés. Le simple fait de vous approcher des gens à ce niveau vous fait vous sentir incroyablement bien. À ce niveau la vie est entièrement guidée par la synchronicité et l’intuition. Il n’y a plus aucun besoin de fixer des objectifs et de faire des plans détaillés ─ le développement de votre conscience vous permet d’opérer à un niveau bien plus élevé. Une expérience de mort imminente peut temporairement vous propulser à ce niveau.

Paix ─ La transcendance totale. Hawkins prétend que ce niveau n’est atteint que par une personne sur 10 millions.

Illumination ─ Le plus haut niveau de la conscience humaine, où l’humanité jouxte la Divinité. Extrêmement Rare. Le niveau de Krishna, de Bouddha, et de Jésus. Le simple fait de penser à des gens de ce niveau peut élever votre conscience.

 

Je pense que vous trouverez que ce modèle mérite réflexion. Non seulement les gens mais aussi les objets, les événements, et des sociétés complètes peuvent être classées selon ces niveaux. Au sein de votre propre vie, vous verrez que certaines parties de votre vie sont à différents niveaux que d’autres, amis vous devriez être capable d’identifier votre niveau actuel général. Vous pourriez être à un niveau général de neutralité mais être quand même accro à la cigarette (niveau du désir). Les niveaux inférieurs que vous trouvez en vous vont être une résistance retenant tout le reste de votre personne. Mais vous trouverez aussi des niveaux plus élevés dans votre vie. Vous pourriez être au niveau de l’acceptation et lire un livre du niveau de la raison et vous sentir vraiment inspiré. Pensez aux influences fortes dans votre vie actuelle. Lesquels augmentent votre conscience ? Lesquels la diminuent?

Nous allons naturellement fluctuer entre de multiples états au cours de chaque semaine, donc vous allez probablement voir un ensemble de 3 ou 4 niveaux dans lesquels nous passons la plupart de notre temps. Une façon de trouver votre état « naturel » est de penser à la façon dont vous réagissez sous pression. Si vous pressez une orange, vous obtenez du jus, parce que c’est ce qui se trouve à l’intérieur. Que sort-il de vous quand vous êtes pressés par des évènements extérieurs ? Devenez-vous paranoïaque et vous taisez-vous (peur) ? Commencez-vous à hurler sur les gens (colère) ? Êtes-vous sur la défensive (fierté) ? Ce qui m’arrive sous la pression est que je deviens hyper-analytique, mais j’ai eu il y a peu de temps une situation de stress que j’ai gérée majoritairement par intuition, ce qui a été un grand changement pour moi. Cela me dit que je m’approche de l’état d’amour inconditionnel parce que dans cet état, on peut effectivement accéder à l’intuition même sous pression.

Tout dans votre environnement aura un effet sur votre niveau de conscience. Télé. Films. Livres. Sites web. Gens. Endroits. Objets. Nourriture. Si vous êtes au niveau de la raison, regarder les journaux télévisés (qui sont majoritairement aux niveaux de la peur et du désir) va temporairement diminuer votre conscience. Si vous êtes au niveau de la culpabilité, les journaux télé vont plutôt l’augmenter.

Notez la progression naturelle des niveaux, et pensez à ce qui arrive quand vous essayez de court-circuiter le processus. Si vous essayez d’atteindre le niveau de la raison avant de maîtriser l’auto-discipline (volonté) et la fixation des objectifs (acceptation), vous serez trop désorganisé et trop peu concentré pour utiliser votre esprit à son maximum. Si vous essayez de vous propulser au niveau de l’amour avant de maîtriser la raison, vous souffrirez de crédulité et pourriez finir par vouer un culte.

 

Monter d’un seul niveau peut être extrêmement difficile ; la plupart des gens n’y arrivent même pas en une vie entière. Un simple changement de niveau peut radicalement tout changer dans votre vie. C’est pourquoi les gens en-dessous du niveau du courage ont peu de chances de progresser sans aide extérieure. Le courage est nécessaire pour y travailler consciemment ; cela revient à miser de façon répétée votre vie entière pour avoir la chance de devenir plus conscient et plus ouvert. Mais chaque fois que vous atteignez le niveau suivant, vous réalisez clairement que c’était un bon pari. Par exemple, quand vous atteignez le niveau du courage, toutes vos peurs passées et votre fausse fierté vous semblent alors stupides. Quand vous atteignez le niveau de l’acceptation (fixer et atteindre des objectifs), vous jetez un œil en arrière sur le niveau de la volonté et vous voyez que vous étiez comme une souris courant sur un tapis roulant ─ vous étiez un bon coureur, mais vous n’avez pas choisi de direction.

Je pense que le travail le plus important que nous pouvons faire en tant qu’êtres humains est d’élever notre niveau de conscience individuel. Quand nous faisons cela, nous répandons des niveaux supérieurs de conscience sur tous ceux qui nous entourent. Imaginez quel monde incroyable ce serait si nous pouvions au moins amener tout le monde au niveau de l’acceptation. Selon Hawkins, 85% des gens sur Terre vivent sous le niveau du courage.Quand vous faites temporairement l’expérience de niveaux supérieurs, vous pouvez voir où vous devez aller par la suite. Vous avez un de ces moments de clarté pendant lequel vous comprenez que les choses doivent changer. Mais quand vous sombrez dans les niveaux inférieurs, ce souvenir devient brumeux.

Nous devons constamment nous pousser à revenir aux sources qui peuvent nous aider à passer à l’étape suivante. Chaque étape nécessite des solutions différentes. Je me souviens que quand je suis passé de la neutralité à la volonté, j’ai écouté des cassettes de gestion du temps presque tous les jours. Je me suis immergé dans des sources créées par des gens du niveau de la volonté jusqu’à finalement changer. Mais un livre sur la gestion du temps ne sera pas très utile à quelqu’un qui est au niveau de la fierté ; ils en rejetteront la notion même en étant totalement sur la défensive. Et la gestion du temps n’a pas de sens pour quelqu’un au niveau de la paix. Mais vous ne pouvez pas atteindre les niveaux supérieurs si vous n’avez pas d’abord maîtrisé les bases. Jésus était un charpentier. Gandhi était avocat. Bouddha était prince. Nous devons tous commencer quelque part.

Regardez cette hiérarchie avec un esprit ouvert et voyez si cela vous mène à de nouvelles perspectives qui pourraient vous aider à passer à l’étape suivante dans votre propre vie. Aucun niveau n’est plus correct ou plus faux qu’un autre. Essayez de ne pas laisser votre ego s’emmitoufler dans l’idée de rester à un niveau en particulier, à moins que vous ne soyez actuellement au niveau de la fierté, bien évidemment

Source :

Site conscience cosmique – Éveil de l’âme

La force une en action

1 Commentaire

  1. mélanippe

    Bonjour, simple petite question puisque nous rentrons par la petite porte (Le Covid) dans l’ère du verseau. Egalité-fraternité, liberté (en fait totalement incompatibles). Doit -on aimer un pervers-narcissique. Ils sont de plus en plus nombreux et se retrouvent dans les sphères du pouvoir (Ganymède et les uraniens). . Niveau de conscience entre 20O. Les haïr est une perte de temps. Les combattre, autant gravir une montagne de beurre…Bienveillance ou pitié…? (500). On peut comprendre, mais ne pas accepter (Hitler). Faut-il laisser les rats tout démolir, laissez-faire réagir ou simplement dire non. Le signe du verseau est représenté par Ganymède (amant de Zeus). Mais c’était au temps des grecs… Merci car cela ouvre le champ de beaucoup de questions. être illuminé, c’est atteindre un niveau élevé de conscience et de connaissance: GNOSE. Va vers ton toi (Annick de Souzenelle).

    Réponse

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http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2022/05/08/3e-dimanche-apres-paques-6380619.html

Il y avait quelque sorte d'ambiguïté dans ce discours du Sauveur : « Encore un peu, et vous ne me verrez plus », etc. On pouvait entendre : Dans peu vous cesserez de me voir, car je vais mourir : et dans peu vous me reverrez, car je ressusciterai ; les ombres de la mort ne me peuvent pas retenir, et il faut que je retourne à mon Père. Durant le temps que je serai dans le tombeau, le monde triomphera, et il croira être venu à bout de ses desseins, et vous serez dans la désolation et dans l'oppression, comme un troupeau dispersé. Mais à ma résurrection qui suivra de près, la joie vous sera rendue, et la confusion à vos ennemis. C'est ainsi qu'on pouvait entendre ces prompts passages de la privation à la vue et de la vue à la privation. Mais la suite nous fait voir que Jésus-Christ regarde plus loin : nous cesserons de le voir, non précisément à cause qu'il ira à la mort, mais à cause qu'il montera aux cieux, à la droite de son Père : et nous le reverrons pour ne le plus perdre, lorsqu'il viendra des cieux une seconde fois pour nous y ramener avec lui. Ainsi ce qu'il appelle un peu de temps, c'est tout le temps de la durée de ce siècle, tant à cause que ce temps finit bientôt pour chacun de nous, qu'à cause qu'en le comparant à l'éternité qui doit suivre, c'est moins qu'un moment.

Apprenons donc que selon le langage du Sauveur, qui est celui de la vérité, tout ce qui est temps n'est qu'un point, et moins que rien, et que ce qui dure, ce qui est véritablement, c'est l'éternité qui ne passe jamais. Comptons pour rien tout ce qui passe. Il y a près de dix-sept cents ans depuis l'ascension de Notre-Seigneur ; et tout cela devant Jésus-Christ, « qui est le Père du siècle futur », n'est peut-être qu'une très petite partie de tout le temps qui se trouvera du jour de l'Ascension à la fin du monde, que Jésus-Christ a compté pour rien. Les siècles sont donc moins que rien : mille ans valent moins qu'un jour selon cette mesure. Que serait-ce donc que les souffrances de cette vie, si nous avions de la foi ? Nos sens nous trompent : tout le temps n'est rien : tout ce qui passe n'est rien : accoutumons-nous à juger du temps par la foi. Selon cette règle, qu'est-ce que dix ans, qu'est-ce qu'une année, et un mois, et un jour de peine ? Et cependant cette heure nous paraît si longue. Gens de peu de foi, quand serons-nous chrétiens ? Quand jugerons-nous du temps par rapport à l'éternité ?

Bossuet, méditations sur l’Evangile, II Cène, 26.

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II est une sensation éprouvée par les hommes, dont ne rendent compte explicitement ni les anecdotes salaces ni guère non plus la littérature, et dont probablement seuls les psychanalystes reçoivent la confidence. Sensation ou plus précisément étonnement, peur, voire panique, rétrospectivement angoisse : c’est l’intuition – le fantasme ? – que, lorsque les femmes jouissent, ça ne va pas s’arrêter. Éventualité que désamorce prudemment l’éjaculateur précoce, et perspective dans laquelle nombre de femmes semblent choisir sagement de se protéger – et de protéger leurs partenaires – plutôt que de risquer des aventures qui flamberaient dans une fantasmagorie que notre culture désigne avec l’imprécision de termes trop crus, tels que la folie et la mort. Dans ce que les hommes en disent apparaît d’abord un triomphe, celui de l’avoir ainsi déclenchée cette jouissance, mais ce triomphe est bientôt celui de l’apprenti sorcier, débordé par ce qu’il a provoqué et qui le dépasse. Passé l’admiration : quel tempérament ! puis l’envie : ça doit être extraordinaire ; puis le dépit : et moi je reste sur le rivage, survient la colère : vraiment elle exagère ; la suspicion : elle en fait trop, elle fait semblant ; l’accusation : elle est malade, elle est hysté­rique, elle est folle ! le final marque la... débandade, c’est-à-dire la fuite ou l’impuissance : et elle en veut encore !

2Aucun homme ne dit qu’il a joui à mort. Éventuellement parle-t-on de l’homme foudroyé par l’orgasme, mais ce qui est en jeu, c’est la partie et non le tout. Si d’ailleurs, l’homme, après l’amour, est impuissant, temporairement certes mais indiscutablement, il n’est qu’impuissant, il n’est pas mort. De même dormira-t-il, il ne deviendra pas fou. De la problématique narcissique de l’orgasme, c’est le versant de la castration que l’homme explore et subit. De cette problématique, la femme – c’est du moins ce qu’elle dit et ce que les hommes pensent – a l’autre part, plus mystérieuse, tellement plus inquiétante que familière, celle que seuls des hommes avouant leur propre féminité osent questionner : « Dis-moi comment c’était, où étais-tu, là d’où j’ai bien cru que tu ne reviendrais pas ? » Mis à part ces timides prospections, il semble bien, en référence à la clinique, que chacun préfère s’en tenir à ce que l’on connaît, au schéma masculin tension-décharge, au jouir ponctuel, à l’orgasme fini, bien précisé dans l’espace d’un corps et dans le temps d’un plaisir. La métaphore agressive du coup que l’on tire a certes des relents de haine plus ou moins intriqués à l’amour, mais elle présente l’avantage de bien délimiter ce qu’elle désigne, et c’est ainsi que pour la paix des ménages, un grand nombre de femmes jouissent comme des hommes, par petits coups ou par grandes rafales, dans une proportionnalité à l’orgasme masculin dont Tirésias a fixé l’optimum : dix contre un. D’autres ne s’y risquent même pas : à précocité possible, prévention obligée, totale comme une banquise ou partielle avec la dramatique coquetterie de seulement glacer le dernier carat ! Mais même quand c’est rubis sur l’ongle, tout un chacun, des deux bords, se trouve bien de garder son quant-à-soi.

3Que le refoulement participe à cette affaire, c’est assez évident, mais encore conviendrait-il de le démontrer. Repérons-en d’abord les retours en pointant quelques-unes de ces élaborations très certainement défensives auxquelles donne lieu le fantasme de l’orgasme infini de la femme. Car de cette peur, mal dicible, peur reconnue, il faut bien s’arranger, travail de systématisation et de camouflage dont se charge la littérature pour que ce qui est écrit rassure celui qui lit. Dans La Vengeance d’une femme, de Barbey d’Aurevilly [1][1]Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques., un homme à femmes, expérimenté et même blasé, rencontre une fascinante prostituée dont l’ardeur, inattendue dans de pareilles circonstances, l’intrigue au plus haut point. Pour ce qui nous intéresse ici, il suffira de relever comment en quelques lignes Barbey décrit la série d’interrogations qui assaillent le héros du conte. Premier étonnement : « Se jetait-elle ainsi dans tous les bras qui se fermaient sur elle ? » Bien que blasé, le héros doute de lui, mais tout de suite retourne la question sur l’autre, sur son métier, son art, ses sens, sa singularité, sa pathologie : « Si supérieure qu’elle fût dans son métier ou dans son art de courtisane, elle fut, ce soir-là, d’une si furieuse et si hennissante ardeur que même l’emportement de sens exceptionnels ou malades n’aurait pas suffi pour l’expliquer. » C’est une jouissance sur fond de sauvagerie, de combat, de mort : « C’était quelque chose de si fauve et de si acharné qu’on aurait dit qu’elle voulait laisser sa vie ou perdre celle d’un autre dans chacune de ses caresses. » Tout de suite après apparaît la hantise de la folie : « Les sensations inouïes que lui donna cette créature, folle de son corps à rendre la folie contagieuse… » Contagieuse effectivement, puisqu’« il oublia tout », et funeste : « Elle lui soutira son âme à lui dans son corps à elle. » Si cependant le héros reprend quelque peu sa maîtrise, c’est au moment où son intégrité narcissique risque de s’effondrer, et c’est par le doute douloureux qu’il va se protéger du fantasme de l’orgasme infini et envahissant de cette femme : « Une voix lui cria au fond de son être : ce n’est pas toi qu’elle aime en toi. » Il se sauve ainsi de l’aventure insensée dans laquelle la femme, elle, plongera jusqu’à la folie et la mort. À ceci près que l’orgasme infini est expliqué – c’est ce qui fait le thème et l’originalité du conte – par une sombre histoire de vengeance qui anime cette femme et la conduira à la déchéance de mourir démente à l’hospice. L’orgasme infini est exceptionnel, il ne peut être induit que par des motifs extraordinaires ; il consume celle qui s’y est abandonnée et seuls quelques hommes ont approché cet enfer : tel est, schématiquement, le sens du conte de Barbey d’Aurevilly.

4Si l’élaboration de Barbey d’Aurevilly est dans le registre du fantastique, une autre, littéraire, elle aussi, se situe dans celui de la rationalité de la recherche érotique dont le fin mot est de retrouver, dans le comble de la maîtrise, au bout de la nuit d’orgie et… d’orgasmes, la lueur de l’esprit qui n’a cessé d’animer le débat et les ébats. Emmanuelle [2][2]Emmanuelle Arsan, Emmanuelle, t. II. : « Elle jouit plus qu’elle n’avait jamais joui. Elle pensa (dans un moment de lucidité entre deux extases) que l’amour pouvait toujours être quelque chose de plus… » « Il faut que je me dépasse, s’exhortait-elle, que cette nuit soit mon dépassement… Mais lorsqu’un dernier orgasme, plus éblouissant que tous les autres, l’eut frappée comme la foudre, elle ne voulut plus jouir. » Cet arrêt est la première étape sur le cheminement qui conduira à subsumer la folie. Auparavant, la mort, elle, est présente, dans la métaphore et dans la répétition : « L’homme prodigua une seconde fois sa semence avec un grondement. Puis il resta immobile et comme assassiné. D’autres le retirèrent d’elle et lui succédèrent. Et à son tour, elle ne vit plus rien. » Quelques lignes plus loin apparaît la deuxième étape de la marche à la gloire de l’esprit : Emmanuelle dépasse son évanouissement et s’astreint à établir le nombre des hommes qui la prennent successivement. Ce qui l’amène enfin à une « nouvelle forme de délectation » : « Non plus cette fois un paroxysme sensuel, mais une jouissance cérébrale, plus fascinante encore que l’autre. Elle-même se dit qu’à l’orgasme charnel, l’orgasme du corps, elle était devenue capable de substituer l’orgasme érotique, celui de l’esprit. » Et suit cette magnifique conclusion en forme d’aphorisme dans la plus pure tradition du roman érotique, là où se systématise l’ascèse qui tente d’asservir le fantasme : « Se donner par désir n’est rien : l’érotisme, c’est de se donner par volonté. »

5Le troisième type d’élaboration induit par ce qui se joue dans ce halo clair-obscur de triomphe et d’angoisse, nous le trouvons, plus récent dans l’histoire de notre culture, dans l’affirmation et même la revendication – par des femmes – de l’infinitude de cet orgasme, plaidoyer pour le scandale, pour que ce qui était scandale éclate comme vérité éternelle. Pourquoi tient-on les femmes pour des sorcières, jusqu’à les en brûler en des bûchers qui flambent encore depuis que Michelet en a écrit l’histoire et depuis que les femmes s’aperçoivent, contre les hommes – qu’« elles dansent, qu’elles chantent, qu’elles vivent » et, pense Xavier Gauthier [3][3]Xavier Gauthier, Pourquoi sorcières ?, in Sorcières. : « Pourquoi sorcières, parce qu’elles jouissent. » « On a voulu nous faire croire que les femmes étaient frigides, prudes, chastes. C’est seulement parce qu’on voulait les forcer à jouir droit, selon le modèle masculin, dans les limites masculines, en termes de conquête, de possession. En réalité, elles éclatent, leur corps entier est désir… Leur jouissance est si violente, si transgressante, si ouverte, si mortelle que les hommes n’en sont pas encore revenus. » Dans ce procès véhément et pertinent, on retrouve tous les arguments en contre et en pour de ce qui bride, inéluctablement semble-t-il, ce qu’a d’insupportable l’idée d’une jouissance qui n’en finirait pas et dont l’excès provoquerait la dissolution du sujet homme qui en serait la victime et du sujet femme qui en serait, à la fois, l’acteur, l’autel et le flambeau. Transgression, violence, débordement du modèle masculin, éclatement du corps : Xavier Gauthier fait de cette élaboration une arme de combat. « Nous sommes [les femmes] de fait un danger pour le pouvoir mâle, un danger pour cette société qui s’est édifiée sur la mise à l’écart – pire, sur le refoulement – de la force féminine. » L’étonnant en l’occurrence est que l’auteur, affirmant que la vie est du côté des femmes (elles dansent, elles chantent, elles vivent, elles jouissent…), maintienne cependant le caractère « mortel » de cette jouissance féminine infinie (« la jouissance est si violente… si mortelle que les hommes n’en sont pas encore revenus »).

6À côté de ces trois exemples littéraires d’élaboration dont la visée défensive est flagrante par rapport au fantasme qui habite secrètement hommes et femmes et selon lequel, à l’opposé de l’orgasme masculin, limité dans le temps et agi dans et par un organe, l’orgasme de la femme pourrait d’aventure ne jamais s’arrêter, ne jamais s’éteindre et même tout embraser jusqu’à la folie et la mort de ceux qui s’en approchent, la clinique analytique permet de préciser dans la grande diversité des impuissances, éjaculations précoces et frigidités, comment le fantasme d’orgasme infini est ressenti comme la potentialité d’une catastrophe narcissique où sombrerait le sujet par la perte du contrôle non seulement de son plaisir – ce qui est banal – mais plus subtilement par la perte du contrôle de ses zones érogènes, et spécifiquement de ses sphincters. La présence du partenaire est alors rejetée, sauf évidemment par les pervers. La solitude permet mieux, semble-t-il, de retrouver, par voie régressive, les élations infantiles d’orgasmes prégénitaux que reproduit la masturbation et qui ne sont supportables que dans le déni de leur caractère sexuel. C’est aussi ce mouvement double de désexualisation-resexualisation qui permet à des femmes de tolérer dans une relation homosexuelle l’abandon amoureux et la perte des limites corrélatives à l’orgasme : davantage que d’une autorisation donnée par une imago maternelle, il s’agit, dans ces circonstances-là, d’un effet narcissique de miroir qui s’arrange de la perte des limites en repoussant les limites ; en en faisant les limites d’un monde gémellaire, d’une dyade au sein de laquelle tout est permis parce que rien ne peut y être dangereux. Le dernier point clinique que nous repérons ici dans cette perspective d’aménagement interne et défensif de ce qui met en jeu le fantasme de l’orgasme infini concerne les structures perverses pour lesquelles le clivage permet tout à la fois la totalisation de l’excitation (et de l’orgasme) et sa partiellité. C’est le cas du masochiste qui jouit tellement d’être battu et fessé qu’il n’en a plus d’érection.

7Pour aborder la théorisation de ce fantasme d’infinitude, il est nécessaire de passer par un rappel métapsychologique concernant l’orgasme. Le schéma de référence est simple, c’est celui de la tension et de la décharge, et si l’on s’en tient à l’orgasme masculin, on se trouve dans le registre du plus pur et du plus élémentaire quantitatif, même pas dans celui de l’économique mais bien plutôt dans celui d’une énergétique qui, sous la domination du principe de plaisir-déplaisir, règle des tensions et des décharges en rapport avec la sensorialité et la motricité. Mais dire que l’orgasme est du quantitatif à l’état pur pose, du point de vue métapsychologique, le problème du destin des représentations ainsi débordées – mot provisoire à définir – par l’affect. Apparemment, la théorisation de l’orgasme pourrait se tenir sans prise en compte de représentations verbales. En l’occurrence, le Préconscient reste vierge, exclu ou non atteint par la montée et le reflux de l’excitation. Freud, dans Le Moi et le Ça, est très explicite à ce propos : le devenir conscient de perceptions internes – et essentiellement celles de plaisir-déplaisir – passe directement de l’Inconscient au Conscient ou plutôt au système Perception-Conscience. On remarquera cependant que le schéma théorique s’avère par trop rigoureux dans la mesure où c’est parfois un mot prononcé par l’un – et pas seulement une sensation – qui va déclencher l’orgasme de l’autre. D’autre part, les cris, gémissements, mots inarticulés, inadaptés, anciens, insensés, qui fusent au moment de l’orgasme, témoignent d’un retour ou d’une autre scène, de même que les images qui se bousculent dans le champ des représentations prouvent que le fantasme, en mots et en images, ne saurait être tenu pour absent dans ce qui est un acte sensori-moteur dont une énergétique seule ne peut rendre compte. Il est classique de parler, à propos du moment orgastique, de rupture du fantasme, de suspension fantasmatique, d’extinction ou encore d’effacement des représentations. S’il faut prendre parti, je préférerai, à des mots peu précis et métaphoriques, celui qui a un statut métapsychologique, à savoir : le refoulement. L’orgasme est un moment d’acmé [4][4]En me relisant je m’aperçois que je tombe dans les élaborations… quantitative et tout à la fois de refoulement des représentations. Reste le pourquoi de ce refoulement que la seule intensité d’affect ne saurait expliquer. L’interprétation qui paraît le plus plausible est celle qui considère que les représentations sont refoulées parce qu’elles sont des représentations inhérentes à la scène primitive. Seule parvient au système Perception-Conscience la charge affective de ses représentations élaborées à partir de traces mnésiques, visuelles et auditives, marquées par les perceptions et les fantasmes de la scène primitive. Mais pour que l’explication métapsychologique soit bouclée, encore faut-il conceptuellement envisager le retour de ces représentations de choses et éventuellement de mots, ce qui ramène la problématique du fantasme et vient singulièrement compliquer le schéma énergétique trop simple du départ en terme de tension-décharge. Trop simple puisque des images et des mots interfèrent en fait dans les mécanismes de mise en tension et dans ceux de la décharge ; une image, un mot peuvent concourir à l’excitation et s’y faire refouler, mais aussi enrayer l’excitation, retarder ou même empêcher la décharge. Dans ce registre du fantasme, c’est donc bien évidemment toute sa propre histoire qu’un sujet retrouvera à ce moment critique d’intensité et de refoulement qu’est l’orgasme. Sa propre histoire, c’est-à-dire celle de ses identifications, celle de sa prégénitalité, celle de son Œdipe et de sa culpabilité. Celle aussi de sa cohésion narcissique envahie par des vagues d’affects, sans qu’il ait pour s’arrimer des représentations qui précisément alors lui échappent et qu’il ne retrouve que sous la forme plus ou moins déplacée et incongrue de retour du refoulé, plus ou moins utilisables.

8L’orgasme infini des femmes, c’est ce que l’on se raconte pour se faire peur mais aussi pour mettre des mots et des images sur ce que l’on ne connaît pas et qui menace la cohésion narcissique de celle qui en est le cratère et l’offertoire, et qui menace aussi la cohésion narcissique de celui qui, voyageur imprudent ou fidèle présomptueux, approche cet « en trop » que les femmes taisent mais qui leur fait dire « encore », tandis que les hommes que dès lors la castration ne protège plus invoquent la mort et la folie pour tenter de nommer l’effroi où se morcelle leur narcissisme en déroute devant la tête des méduses.

9Il en va de l’orgasme comme de la pulsion : pour l’isoler comme objet métapsychologique, il est nécessaire de sauter du physiologique au psychologique. Moment critique dans le registre descriptif, mais concept limite dans celui de la théorie. Dans celui de la clinique et de la pratique, les interférences fantasmatiques directes et indirectes, primaires et secondairement élaborées, défensives et contre-défensives sont telles que l’on pourrait se demander si l’orgasme, théoriquement non symbolisé et irreprésenté, n’est pas un temps asymptotique. En tout cas, de ce réel faut-il faire quelque chose, et c’est ainsi que dans notre culture l’orgasme c’est d’abord un mot, magique évidemment, puisqu’il permet quand on lui adjoint celui d’infini que cet infini s’écrive sans majuscule.

Notes

  • [*]
    Cet article est un texte publié initialement dans la rfp, t. XLI, no 4, 1977, p. 668-675.
  • [1]
    Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques.
  • [2]
    Emmanuelle Arsan, Emmanuelle, t. II.
  • [3]
    Xavier Gauthier, Pourquoi sorcières ?, in Sorcières.
  • [4]
    En me relisant je m’aperçois que je tombe dans les élaborations défensives que j’essaie de préciser. Le mot « acmé » signifie en effet : phase de la maladie où les symptômes morbides sont au plus haut point d’intensité (Robert). J’aurais pu écrire : paroxysme…
 
Mis en ligne sur Cairn.info le 26/04/2012
https://doi.org/10.3917/rfp.761.0165
 

 

 

https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/05/08/jean-michel-ribes-mon-moteur-c-etait-l-angoisse-la-peur-du-monde_6125198_3246.html

 

Auteur, metteur en scène, réalisateur, acteur, Jean-Michel Ribes, 75 ans, quittera, à la fin de l’année, le Théâtre du Rond-Point, qu’il dirige depuis 2001. Fondant son projet sur « l’audace joyeuse » et « le rire de résistance », l’ancien compagnon de route de Roland Topor (1938-1997) a transformé ce lieu en temple parisien des auteurs vivants. A travers ses pièces (comme Théâtre sans animaux) ou ses séries télévisées (Merci Bernard, Palace), il a sans cesse cultivé l’humour absurde.

Je ne serais pas arrivé là si…

… Si je n’avais pas eu le soutien de ma mère. Je viens d’un milieu aisé, bourgeois, mais perturbé. Mon père nous a quittés quand j’avais 6 ans. J’étais très attaché à lui. Cet éloignement fut sentimentalement très douloureux. J’ai soutenu ma mère dans son chagrin, et, par la suite, c’est elle qui m’a soutenu.

Je n’étais pas très équipé pour la réalité, je m’inventais des histoires, attiré plutôt par l’univers artistique. De loin, mon père s’y est opposé avec force et violence. Heureusement ma mère était là. Elle a surmonté ses malheurs avec un grand sens de l’humour et beaucoup de courage. Décoratrice d’intérieur, elle avait une liberté, une cocasserie. Ma fantaisie vient directement de la branche maternelle. Si je m’étais retrouvé coincé chez mon père, j’en aurais crevé. Ma mère a été mon oxygène.

Comment votre père s’est-il opposé « de loin » à vos aspirations ?

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https://www.lefigaro.fr/international/martin-motte-il-fut-question-de-creer-en-ukraine-un-protectorat-francais-appele-napoleonide-20220426

 

 

ENTRETIEN - Avant d'être un enjeu pour Vladimir Poutine, l'Ukraine, et particulièrement le Donbass, a intéressé bon nombre de chefs d'État... dont Napoléon, rappelle Martin Motte, membre de l'Institut de stratégie comparée.

Martin Motte est directeur d'études à l'École pratique des Hautes Études et membre de l'Institut de stratégie comparée. Il est notamment l'auteur de La mesure de la force : traité de stratégie de l'École de guerre, paru chez Tallandier en 2018.


LE FIGARO. - Pourquoi, d'un point de vue stratégique, l'Ukraine intéresse-t-elle autant la Russie depuis 1991 ?

Martin MOTTE. - L'Ukraine est l'ouverture de l'ancien empire russe puis de feue l'URSS sur la mer Noire, à l'extrémité méridionale du grand isthme reliant le nord et le sud de l'Europe orientale. Cet isthme est une route commerciale et stratégique de première importance, puisqu'elle conduit à la Méditerranée et permet donc à la Russie d'échapper à la malédiction de l'enclavement continental. Selon un mot prêté à Churchill, «la Russie est un géant dont on a bouché les deux narines», la Baltique et la mer Noire. Un axe structurant de sa politique consiste donc à tenter de les déboucher, ce qui, au Sud, suppose le contrôle de l'Ukraine

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https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2001-5-page-1447.htm

 

 

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En effet, la place du biologique a changé avec la prise en compte accrue des rapports organisme-milieu, donc le rôle de l’environnement précoce et de la mère, et, surtout, avec la notion d’ « attachement » dans laquelle certains voient l’origine du lien affectif et des relations d’objet. Une telle perspective met en cause la conception freudienne de la libido, de l’étayage, c’est-à-dire de l’instauration de la sexualité orale sur la satisfaction des besoins alimentaires à partir de l’expérience du plaisir en plus donné par la mère. Le modèle du passage de la pulsion partielle, donc de l’objet partiel, au rapport à l’objet total comme partenaire et comme autre sujet peut aussi être mis en question. D’où la question suivante : Le lien biologique d’attachement, transformé par les réactions de l’entourage humain du bébé, peut-il être considéré comme origine du moi, du self, du narcissisme comme représentation de l’autoconservation, l’autoconservation incluant la figure d’attachement ? Peut-on opposer lien oral et lien de tendresse, pulsion orale et pulsion de tendresse ?